Documents
-
Aide d'urgence L'échec d'un système d'exclusion
Laisser les personnes déboutées de l’asile survivre dans des conditions insupportables, de façon à ce qu’elles quittent la Suisse: tel est l’objectif de l’exclusion de l’aide sociale des personnes ayant reçu une réponse négative à leur demande d’asile. Les organisations de défense des droits humains dénoncent ces conditions indignes et les cantons s’inquiètent des coûts engendrés par ce système. Une partie des requérant·e·s débouté·e·s disparaît dans la nature, plutôt que de quitter la Suisse. L’aide d’urgence semble être un échec. -
L’Office fédéral des migrations ne tient pas sa promesse Pas de renvois sans observateurs indépendants
L’Office fédéral des migrations n’est pas en mesure d’introduire dans les délais la présence d’observateurs indépendants lors de renvois forcés. Amnesty International ne montre aucune compréhension vis-à-vis de ce retard et continue d’exiger que l’Office des migrations tienne sa parole et fasse accompagner tous les vols de renvois dès le 1 er janvier 2011. La présence d’observateurs et d’observatrices indépendants est nécessaire à la transparence sur cette procédure et contribue à la désescalade de la violence avant et durant les vols. L’organisation de défense des droits humains craint que sans accompagnement par une personne neutre, la santé et la vie des personnes renvoyées ne soient mises en danger. -
Pas de renvois vers la Grèce
Signez notre action en ligne pour demander à la ministre de la Justice, la conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf, un arrêt immédiat des renvois des requérant·e·s d'asile en Grèce. -
Suisse Non à toujours plus de répression dans l’aide d’urgence
L’Office fédéral des migrations (ODM) a publié aujourd’hui un nouveau rapport sur l’aide d’urgence, qui conseille aux cantons différents instruments pour augmenter encore la répression. Le système d’aide d’urgence est un échec, dénonce une coalition d’ONG. La précarisation ne conduit pas certaines personnes concernées à quitter volontairement la Suisse, d’autant plus qu’elles craignent d’être persécutées en cas de retour dans leur pays. -
Révision de la Loi sur l’asile La Suisse cherche à se rendre indésirable au détriment des personnes persécutées
Amnesty International fait part de son indignation suite à la révision de la Loi sur l’asile telle que présentée le 26 mai 2010 par la conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf. Des durcissements inacceptables sont proposés, comme le refus de l’asile aux déserteurs (hommes et femmes), la suppression de la demande d’asile dans les ambassades suisses ou la réduction du délai de recours à 15 jours. Par contre, Amnesty International se réjouit de la suppression de la procédure de non-entrée en matière, qu’elle avait toujours dénoncée comme contraire à la Convention sur les réfugiés. -
Suisse Crampons et intégration
Dans son documentaire Pizza Bethlehem , Bruno Moll s’est immergé dans le quartier populaire de Bethlehem à Berne. Crampons aux pieds, il a suivi le quotidien de l’équipe locale de football féminin. -
Assemblée générale de la Section suisse d'Amnesty International Pas de renvois forcés sans observateurs indépendants
Réunis en assemblée générale à Fribourg, les membres de la Section suisse d'Amnesty International ont fait part de leur consternation suite au décès survenu lors d'un renvoi forcé et se sont montrés indignés des propos à caractère discriminatoire tenus dans les médias par le directeur de l'Office des migrations (ODM), Alard du Bois-Reymond. Ils ont exigé que l'ODM attende les conclusions de l'enquête sur ce décès avant de reprendre tout vol de renvoi et que des observateurs indépendants puissent ensuite assister aux renvois forcés. Les 200 personnes présentes ont également signé une carte géante de solidarité adressée à Max Göldi et ont demandé aux autorités libyennes sa libération immédiate. -
Amnesty International lance une action urgente adressée à Eveline Widmer-Schlumpf Un militant yéménite risque la torture en cas de renvoi de Suisse
Le Yéménite Saeed Ali Shamrookh, qui a déposé une demande d’asile en Suisse le 18 février dernier, risque à tout moment d’être renvoyé au Yémen, où il court le risque d’être torturé, en raison de son lien avec un mouvement indépendantiste dans son pays. Il est actuellement détenu à la prison de l’aéroport de Zurich. Amnesty International a alerté son réseau mondial en lançant il y a quelques heures une action urgente adressée à Eveline Widmer-Schlumpf, demandant que Saeed Ali Shamrookh ne soit pas renvoyé de force au Yémen, conformément aux conventions internationales ratifiées par la Suisse. -
Prise de position Loi sur la nationalité
Dans sa prise de position sur le projet de loi sur la nationalité, Amnesty International (AI) salue tout particulièrement la proposition de raccourcir la durée du séjour nécessaire avant de pouvoir demander la nationalité et le renforcement de la mobilité intercantonale pendant cette période. AI critique plus particulièrement la non prise en compte des particularités liées aux femmes, essentiellement en ce qui concerne l’apprentissage de la langue et les activités économiques. Elle regrette également que la situation particulière des requérants d’asile, dont la procédure peut durer parfois très longtemps, ne soit pas non plus prise en compte. Plus généralement AI regrette l’emploi trop fréquent de notions floues qui laissent une marge d’interprétation trop importante -
Consternation après le décès d'un Nigérian lors d'un renvoi forcé Amnesty International exige une enquête indépendante
Amnesty International est consternée par la mort d’un Nigérian lors d’un renvoi forcé à l’aéroport de Zurich. L’organisation de défense des droits humains exige du Conseil d’Etat zurichois qu’il mette immédiatement sur pied une instance d’enquête indépendante et impartiale. De plus, aucun renvoi forcé ne doit avoir lieu à l’avenir tant que ces renvois ne sont pas surveillés par des observateurs indépendants. -
Suisse La persécution basée sur l'orientation sexuelle doit être reconnue comme motif d'asile
Amnesty International a demandé, par le biais d’une pétition au Parlement, de tenir compte dans la législation sur l’asile des persécutions dont sont spécifiquement victimes les homosexuels, les bi- et les transsexuels. Le Conseil fédéral s’est opposé à une motion en ce sens de la conseillère nationale Katharina Prelicz-Huber. Cette intervention fut discutée mercredi 3 mars 2010. Amnesty International rappelle que, dans le monde entier, des personnes sont arrêtées, torturées et même condamnées à mort, du seul fait de leur orientation ou de leur identité sexuelle. Sans une reconnaissance légale de ces persécutions spécifiques, il est à craindre que la Suisse continue à renvoyer des requérants d’asile dans leur pays d’origine même lorsqu’ils sont gravement menacés. -
Prise de position Révision de la loi sur l'asile
La prise de position de la Section suisse d'Anesty International a été élaborée en collaboration avec le service juridique de l'Organisation suisse d'aide aux réfugiés (OSAR). Elle critique essentiellement les trois points suivants: -
Suisse La tour infernale de l’asile
Bloqué•e•s dans les trois étages de la Tour-Grise du quartier de Montelly à Lausanne, des dizaines de requérant•e•s d’asile débouté•e•s vivent dans la précarité. Reportage dans un monde qui tourne au ralenti, coincé entre la Suisse et l’étranger. -
Augmentons les chances pour les victimes de persécutions liées au genre
Pétition pour demander que le parlement inclue les persécutions liées à l’orientation sexuelle dans la loi sur l'asile en tant que motif pour le droit à l'asile. -
L'Europe forteresse La Suisse pas en reste
Depuis quelques années, les Etats européens mènent une politique migratoire de plus en plus restrictive. Susin Park dirige le bureau de coordination du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) pour la Suisse et le Liechtenstein. Eclairage sur le manque d’harmonisation entre les pratiques et sur le rôle de la Suisse. -
Renvoi des étrangers criminels Amnesty International demande l'invalidation de l'initiative
La Section suisse d'Amnesty International attend du Conseil des Etats qu'il invalide demain l'initiative de l'UDC «pour le renvoi des étrangers criminels». Les sénateurs doivent retenir la leçon de l'initiative sur les minarets et renoncer à soumettre au vote populaire un texte clairement contraire à plusieurs normes du droit international et incompatible avec la Constitution fédérale. Amnesty International estime que le droit en vigueur est largement suffisant pour lutter contre les abus et préserver la sécurité des citoyennes et citoyens. -
Message du Conseil fédéral sur la directive sur le retour Des lacunes graves dans la protection des requérants d'asile
Le Conseil fédéral a adopté aujourd'hui le message sur la mise en oeuvre de la directive européenne sur le retour prévue par Schengen. Amnesty International considère que la Suisse ne respectera pas la directive si le Parlement maintient les lacunes dans la protection juridique des requérants d'asile et dans la surveillance des renvois forcés. -
La détention comme instrument de gestion de la migration
De nombreux pays placent en détention des personnes qui atteignent leurs frontières nationales. En principe chaque Etat peut décider de sa politique d’immigration. Le législateur a cependant l’obligation de respecter les principes des droits fondamentaux. Le droit à la vie et à l’intégrité physique doivent être garantis, les détentions doivent reposer sur une base légale et ne peuvent être prolongées inutilement. La réalité est cependant tout autre. -
Suisse Il faut cesser de renvoyer des Roms au Kosovo
L’accord de réadmission prévu entre la Suisse et le Kosovo augmente le risque que la situation particulièrement délicate des communautés roms ne soit plus prise en considération dans les cas de renvois. Cinq organisations non gouvernementales – l’Organisation suisse d’aide aux réfugiés OSAR, Amnesty International, la Société pour les peuples menacés, la Rroma Foundation et Humanrights.ch/MERS – demandent au gouvernement suisse de renoncer à renvoyer des membres des communautés rom, ashkali et égyptienne tant que leur sécurité et leur dignité ne sont pas assurées. -
40 ans de pouvoir de Kadhafi: pas de raison de fêter pour les droits humains Amnesty International exige de l'Office fédéral des migrations la fin du renvoi forcé des requérants d'asile libyens
Mouammar Kadhafi décide de la politique libyenne depuis 40 ans. La liberté d’expression, d’association et de réunion est toujours fortement restreinte. Les personnes critiques envers le régime sont réprimées et il n’existe pas d’organisation de défense des droits humains indépendante. Les réfugiés et les migrants sont maintenus en détention illimitée et maltraités. Plusieurs requérants d’asile renvoyés de Suisse ont été arrêtés après leur renvoi forcé vers la Libye, interrogés et pour l’un d’entre eux condamné à une longue peine de prison. Amnesty International exige de l’Office fédéral des migrations qu’il cesse les renvois forcés de requérants d’asile libyens déboutés.
Page 14 sur 16