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Rapport annuel 2009 d’Amnesty International La crise économique est une bombe à retardement pour les droits humains – en Suisse aussi
Le monde est assis sur une bombe à retardement. Car la crise économique est également une crise des droits humains. Le rapport annuel 2009 d’Amnesty International, publié aujourd’hui, montre que la pauvreté croissante va de pair avec les conflits armés, l’augmentation de la violence et de la répression, la xénophobie et le racisme. En réponse à ces défis, Amnesty International lance une campagne mondiale intitulée «Exigeons la dignité». La campagne renforce l’engagement de l’organisation dans le domaine des droits économiques, sociaux et culturels et représente une étape importante dans l’histoire d’Amnesty International. Dans le chapitre sur la Suisse, Amnesty International fait part de sa préoccupation sur les restrictions toujours plus fortes des droits des migrants et des requérants d’asile. -
Révision de la Loi sur l’asile : une nécessité ?
Une année seulement s’est écoulée depuis qu’une loi visant à réduire les «abus de l’asile» et à freiner le flux migratoire est entrée en vigueur. Qualifiée d’inhumaine, la nouvelle loi sur l’asile, l’une des plus restrictives d’Europe, entre encore une fois en révision. Mais quelle nécessité ou quelle urgence à un nouveau durcissement ? -
Accueillir les réfugiés au lieu de les écarter Prise de position sur la révision de la loi sur l'asile et sur les étrangers
L’Organisation suisse d’aide aux réfugiés (OSAR) et la section suisse d’Amnesty International (AI) s’opposent à de nouveaux durcissements des lois sur l’asile et sur les étrangers. La révision projetée entrave l’accès à une procédure d’asile et restreint la protection des personnes qui fuient guerres et persécutions. L’OSAR et AI demandent au Conseil fédéral de renouer rapidement avec l’accueil de contingents de réfugiés, de simplifier la procédure d’asile et d’améliorer la protection juridique des requérants d’asile. -
Convention de Dublin II Bilan de l'Office fédéral des migrations pour la Suisse
Comme l'a annoncé aujourd'hui l'Office fédéral des migrations (ODM), 997 personnes ont été pressenties pour un renvoi de Suisse dans le cadre de l'application de la Convention de Dublin II entre le 12 décembre 2008, date de son entrée en force pour la Suisse, et la fin du mois de mars 2009. Parmi elles, 140 requérants d'asile ont déjà été expulsés et 424 personnes sont sur le point de l'être. -
Prise de position Modification de la loi sur les étrangers
La Section suisse d’Amnesty International remercie le DFJP de lui donner l’occasion de prendre position sur le projet de modification de la Loi fédérale sur les étrangers concernant le contre-projet indirect à l’« initiative sur le renvoi ». A titre préalable nous tenons à signaler que notre organisation rejette sans équivoque l’initiative sur le renvoi qui, selon elle, est contraire en plusieurs points au droit international et aurait dû être déclarée invalide. Le Conseil fédéral en a décidé autrement et a pris le parti de lui opposer un contre-projet indirect. Cela n’aurait pas été nécessaire selon nous et Amnesty International milite en faveur d’un statu quo, c'est-à-dire du maintien du droit actuel qui est déjà suffisamment restrictif et permet selon nous de contrer les éventuels abus. -
Expulsion de Fahad K. vers la Suède La Suisse n'est pas dégagée de sa responsabilité
Le requérant d'asile irakien Fahad K. a été expulsé aujourd'hui vers la Suède à bord d'un vol spécialement affrété. Il est menacé d'un renvoi vers l'Irak. Amnesty International est inquiète pour la sécurité du traducteur irakien et l'organisation demande au gouvernement suisse de prévoir des mesures de protection en sa faveur pour le cas où la Suède décidait de le renvoyer dans son pays. -
Fahad K., requérant d'asile irakien débouté Protestation contre la détention en isolement à la prison de l'aéroport de Zürich
Amnesty International proteste contre les conditions de détention de Fahad K., détenu depuis vendredi dernier à la prison de l'aéroport de Zurich. Dans une lettre adressée à Markus Notter, Chef du Département de la justice du canton de Zurich, à Victor Gähwiler, responsable des prisons zurichoises et à la Conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf, l'organisation des droits humains dénonce plusieurs violations du droit en vigueur. -
Prise de position Révision de la loi sur l'asile
Résumé de la prise de position de la Section suisse d’Amnesty International . Le texte ci-dessous est un résumé partiel de la prise de position d’Amnesty International Section suisse élaborée avec l’Organisation suisse d’aide aux réfugiés (OSAR). Le document original, rédigé en allemand est également disponible sur ce site. -
Les limites du droit à la santé
Le droit à la santé est inscrit dans la Constitution suisse. Les migrant∙e∙s sans permis de séjour en sont pourtant exclu∙e∙s lorsque la maladie les oblige à sortir de l’ombre pour suivre des traitements coûteux. Dilemme éthique pour les médecins. Deux d’entre eux dénoncent cette situation. -
Le Conseil fédéral étudie la possibilité d’accueillir des détenus Amnesty International salue le fait que la Suisse veuille aider Obama à fermer Guantanamo
Amnesty International salue la décision du Conseil fédéral d’étudier la possibilité d’accueillir en Suisse des ex-détenus de Guantánamo. C’est un pas dans la bonne direction, qui permet de soutenir le nouveau gouvernement américain dans ses efforts pour fermer rapidement le camp de détention. -
Suisse Les réfugiés ont besoin de protection, pas de dissuasion
L’Organisation suisse d’aide aux réfugiés OSAR, la Section suisse d’Amnesty International et l’Observatoire suisse du droit d’asile et des étrangers rejettent un durcissement de la loi sur l’asile qui vise à réduire «l’attractivité de la Suisse». Mais ce n’est pas en révisant une nouvelle fois la loi qu’on changera quoi que ce soit à la réalité des persécutions. Une telle politique des faux-semblants s’opèrerait aux dépens des réfugiés, dont on abuserait ainsi sans trop de vergogne. -
Campagne sur la votation du 8 février 2009 sur l’extension de la libre-circulation à la Roumanie et à la Bulgarie Halte aux préjugés contre les Roms
Les opposants à l’extension de la libre-circulation à la Roumanie et à la Bulgarie recourent à des préjugés contre les gens du voyage et stigmatisent ainsi la population rom. Un mois avant la votation, cinq organisations non gouvernementales – l'Organisation suisse d'aide aux réfugiés, Amnesty International, la Société pour les peuples menacés, la Rroma Foundation et Humanrights.ch/MERS – font part de leur préoccupation et condamnent fermement les propos racistes contre cette minorité transnationale. -
A la frontière entre l'Ouganda et la RDC Les Congolais fuient la guerre par milliers
Devant l’avancée des troupes rebelles, la population civile a préféré prendre la fuite et se réfugier en Ouganda. Plusieurs milliers de personnes s’entassent à la frontière entre la République démocratique du Congo et l’Ouganda. Une délégation d’Amnesty International s’est rendue sur place fin novembre. -
«Les droits humains? Une jolie décoration!»
Après plus de vingt ans de militantisme et de travail juridique en faveur des migrant·e·s, Christophe Tafelmacher connaît les failles du droit d’asile. Elles sont nombreuses mais les Etats européens ne font rien pour les colmater. Bien au contraire. -
Amnesty soutient les recours contre les décisions d’asile négatives Il faut accorder une protection humanitaire aux détenus de Guantánamo
Amnesty International soutiendra un recours contre les décisions d’asile négatives prononcées par l’Office fédéral des migrations (ODM) à l’encontre de trois détenus de Guantánamo. Lors d’une conférence de presse, les avocates étasuniennes des détenus ont souligné le fait que ces trois hommes ont besoin de la protection de la Suisse. Abdul Ra’uf al Quassim, citoyen libyen est menacé pour la troisième fois d’un renvoi dans son pays d’origine malgré le danger de torture auquel il est exposé. Amnesty International appelle le Conseil fédéral à les accueillir sur une base humanitaire et à apporter ainsi une importante contribution au processus de fermeture du camp de Guantánamo. -
Pas d’asile pour les détenus de Guantánamo Amnesty International demande un geste humanitaire
Amnesty International soutiendra un recours contre les décisions d’asile négatives prononcées par l’Office fédéral des migrations (ODM) à l’encontre de trois détenus de Guantánamo. Lors d’une conférence de presse, les avocates étasuniennes des détenus ont souligné le fait que ces trois hommes ont besoin de la protection de la Suisse. Abdul Ra’uf al Quassim, citoyen libyen est menacé pour la troisième fois d’un renvoi dans son pays d’origine malgré le danger de torture auquel il est exposé. Amnesty International appelle le Conseil fédéral à les accueillir sur une base humanitaire et à apporter ainsi une importante contribution au processus de fermeture du camp de Guantánamo. -
La facture salée des renvois forcés
Chaque année, les autorités suisses organisent plusieurs dizaines de vols spéciaux, destinés à renvoyer de force les personnes auxquelles l’asile a été refusé. Et ignorent ou minimisent les dérives liées à cette pratique, ou ses conséquences parfois dramatiques. -
Irak Les gouvernements abandonnent les réfugié·e·s
La communauté internationale fait croire que la sécurité est rétablie, alors que le pays n’est pas sûr et que les conditions permettant un retour ne sont pas réunies. De nombreux pays européens essaient d'expulser des Irakien·ne·s. Deux pays d’accueil les plus importants, la Jordanie et la Syrie, empêchent désormais d’entrer ou expulsent des personnes risquant d’être persécutées. -
Pays-Bas Grande action de régularisation
<p><b>27 500 requérant·e·s d’asile seront régularisé·e·s aux Pays-Bas ces prochains mois, a annoncé un communiqué gouvernemental le 2 février 2008.</b></p><p>Cette mesure s’inscrit da -
Suisse Amnesty International est consternée par l’adoption de la loi sur l’usage de la contrainte
Amnesty International est consternée par la décision prise aujourd’hui par la majorité du Parlement fédéral d’autoriser définitivement l’usage des armes paralysantes à électrochocs dans le cadre des mesures de contraintes applicables lors du renvoi d’étrangers. «Cette loi est déplorable; elle ignore les mises en garde des organisations des droits humains», relève Daniel Bolomey, Secrétaire général de la Section suisse d’Amnesty International. «Le Parlement a adopté une loi qui met en jeu la vie de personnes, tout en étant très divisé sur le sujet. C’est parfaitement irresponsable.»
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