Les réfugié·e·s n’ont pas d’autre choix que de quitter leur pays et craignent pour leur vie ou leur sécurité ou celles de leur famille. Les réfugiés fuient leur pays lorsque leur gouvernement ne peut pas, ou ne veut pas, les protéger contre les atteintes aux droits humains. Ils sont sous la protection de la Convention internationale sur le statut des réfugiés.
Les déplacé·e·s internes sont des personnes qui par suite de guerres, de persécutions ou de catastrophes écologiques sont contraintes de fuir à l’intérieur de leur pays ou dans des régions frontalières.
Les requérant·e·s d’asile arrivent dans un pays étranger et déposent une demande pour bénéficier du statut de réfugié. À ce stade, ils ne sont pas formellement reconnus comme réfugié·e·s. Ils relèvent de la protection de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, qui dans son article 14 (1) stipule que «devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l'asile en d'autres pays.»
Les migrantes et migrants quittent un endroit pour aller vivre et travailler ailleurs, temporairement ou durablement. La migration peut avoir lieu dans une autre région de leur pays, dans un autre pays, voire un autre continent. Les causes de la migration peuvent être dues au manque d’eau, de nourriture ou de logement convenable ou à des conditions de vie peu sûres. La plupart du temps, plusieurs motifs interviennent dans la décision de quitter son pays d’origine.
Les travailleuses et travailleurs itinérants sont désignés par la Convention de protection des droits des travailleurs itinérants comme «Les personnes qui vont exercer, exercent ou ont exercé une activité rémunérée dans un Etat dont elles ne sont pas ressortissantes.» Les travailleuses et travailleurs migrant·e·s disposent d’une autorisation de travail légale pour exercer une activité durant une période limitée dans le pays d’accueil.
Les migrants irréguliers sont des personnes qui ne possèdent ni visa régulier ni statut de séjour légal pour entrer dans un pays ou y rester.