On sait bien que les femmes et les jeunes filles sont prises pour cibles durant les conflits armés ; ce que l'on sait moins, en revanche, c'est qu’une fois les hostilités terminées, la guerre non déclarée contre les femmes peut se prolonger des années durant. La diffusion d'armes et une culture de la violence provoquent et entretiennent également des violations des droits humains des femmes en temps «de paix».
C'est également pour cette raison qu'Amnesty International s'engage depuis des années pour un solide traité international sur le commerce des armes qui protège efficacement les droits humains. Les femmes dans le monde entier doivent être assurées que les gouvernements placent leur sécurité au-dessus des profits, et qu'ils ne vendent pas d'armes susceptibles d'être employées pour commettre des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité, un génocide ou tout autre violation grave des droits humains.
Pour la journée internationale de la femme 2013, Amnesty International rappelle aux Etats que leur devoir n'est pas seulement de respecter les droits des femmes et des filles, mais aussi de les protéger activement et de prendre des mesures pour mettre un terme à la violence et à la discrimination. Cela signifie aussi mettre les moyens pour commettre de telles atrocités hors de portée des responsables. La conclusion en mars 2013 d'un traité efficace pour le contrôle des armes constituerait un pas décisif dans cette direction!