Amnesty International estime que les armes paralysantes à électrochocs de type «Tasers» ne devraient être utilisées que dans des circonstances restreintes et bien définies, lorsqu’elles sont la seule alternative au recours à la force meurtrière. L’organisation de défense des droits humains estime que, dans le cas des mesures de contraintes pouvant être appliquées à des étrangers et étrangères en voie d’être refoulé·e·s ou renvoyé·e·s, l’usage des Tasers serait totalement disproportionné. Elle l’avait d’ailleurs fait savoir lors de la procédure de consultation et avait été suivie par le Conseil fédéral.
La Commission du National n’a pas su mesurer la dangerosité de ce type d’armes qui, bien que considérées comme non létales, ont entraîné la mort de 150 personnes aux USA et au Canada ces dernières années. Aucune étude rigoureuse, indépendante et impartiale n’a été menée à ce jour sur l’utilisation et les effets des pistolets paralysants, en particulier lorsqu’ils sont utilisés sur des personnes souffrant d’un problème cardiaque, sous l’emprise de la drogue ou en proie à une situation de stress important comme c’est le cas pour les personnes en passe d’être renvoyées.
Suisse L’usage des «Tasers» dans les expulsions doit être banni
12 janvier 2007
Amnesty International estime que les armes paralysantes à électrochocs de type «Tasers» ne devraient être utilisées que dans des circonstances restreintes et bien définies, lorsqu’elles sont la seule