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Deuxième mandat Trump Plus que jamais, Amnesty défendra les droits humains
Amnesty International rappelle au président élu Trump et à tous les élu·e·s du pays leur obligation de respecter, de protéger et de mettre en œuvre les droits humains dans le cadre de leurs politiques, aux États-Unis et dans le monde. L’organisation a largement documenté les dommages causés aux droits humains par la première administration du président élu Trump et se tient prête à défendre les libertés fondamentales au cours de son second mandat présidentiel. -
Honduras – Action lettre Justice pour un défenseur de l'eau assassiné
01.11.2024 / une bonne nouvelle: Le 19 septembre, un tribunal local a informé les avocat·e·x·s des défenseur·euse·x·s de Guapinol qu'il avait accepté l'appel du ministère public contre la révocation définitive de cinq défenseur·euse·x·s de Guapinol, dont Juan López, en 2022. Ils pourraient ainsi faire l'objet de poursuites pénales. Début octobre, un autre tribunal local a rendu une décision définitive en faveur des cinq défenseur·euse·x·s, dont Juan López. Ils ne sont donc plus menacés de poursuites pénale -
Mali – Action lettre Un militant et auteur demeure en détention arbitraire
Le 14 octobre, la cour d’appel de Bamako a ordonné la libération provisoire d’Étienne Sissoko dans l’attente de son procès en appel qui se tiendra le 11 novembre, mais la décision a été suspendue le même jour, à la suite d’un pourvoi introduit par le parquet général. L’économiste et professeur d’université malien Étienne Sissoko a été déclaré coupable d’injures, d’atteinte au crédit de l’État et de diffusion de fausses nouvelles, après la publication d’un livre dans lequel il dénonçait la propagande présumée dans la campagne de communication publique du gouvernement malien. Il a été condamné à deux ans de prison, dont un an avec sursis, et à une amende de trois millions de francs CFA (environ 4 500 euros). Il doit être libéré immédiatement et sans condition. -
Paraguay – Action lettre Il faut opposer un veto à la loi contre la société civile
Le 9 octobre, le Congrès a approuvé la #LeyGarrote, une loi qui met en péril le travail en faveur des droits humains au Paraguay. Cette loi contient des formulations trop vagues et ambiguës qui renforcent le contrôle exercé sur le travail des organisations de la société civile et donnent lieu à des restrictions arbitraires. Nous appelons le président du Paraguay à opposer immédiatement son veto à cette loi afin de faire respecter et de protéger le droit à la liberté d’association et le droit de défendre les droits humains dans le pays. -
Mexique – Action lettre Une défenseure des droits humains a disparu
La défenseure mexicaine Sandra Domínguez et son mari Alexander Hernández ont disparu. Des proches de Sandra Domínguez ont signalé au bureau du procureur général de l’État d’Oaxaca que Sandra et Alexander avaient été vus pour la dernière fois à leur domicile, à María Lombardo de Caso, dans la municipalité de San Juan Cotzocón (dans le sud de l’État d’Oaxaca), le 4 octobre 2024. Nous demandons aux autorités mexicaines de prendre toutes les mesures nécessaires et de mobiliser toutes les ressources utiles pour retrouver la défenseure Sandra Domínguez vivante, en coordination avec ses proches et avec toutes les autorités responsables des recherches, et de déférer à la justice les responsables présumés de sa disparition. -
Chine – Action lettre Une journaliste qui a enquêté sur le COVID-19 est de nouveau détenue
Zhang Zhan est actuellement détenue au centre de détention du nouveau district de Pudong, à Shanghai, pour «avoir cherché à provoquer des conflits et troublé l’ordre public». Elle est prise pour cible parce qu’elle n’a cessé de défendre les droits humains à la suite de sa libération le 13 mai 2024. Sa famille est également confrontée à des mesures d’intimidation et à des menaces de la part des autorités, alors que l’avocat que sa famille souhaitait désigner a été retenu pendant plusieurs heures par la police. -
Mexique – Action lettre terminée La protection d'un journaliste doit être appliquée
Le Mécanisme mexicain de protection n’a pas encore supprimé les mesures de protection existantes accordées au journaliste Alberto Amaro, après qu’il a obtenu une injonction visant à suspendre le retrait de ses gardes du corps. Le gouvernement mexicain est donc tenu d’appliquer ces mesures de protection jusqu’à ce que l’injonction soit levée. Le Mécanisme n’a toutefois pas pleinement répondu aux inquiétudes d’Alberto Amaro quant à son programme de protection. Nous continuerons à suivre l’évolution de sa situation, et à aider cet homme et sa famille à rester en sécurité. Nous réitèrerons également nos préoccupations face à la situation des journalistes dans le pays et demanderons de nouveau à l’État mexicain de veiller à leur protection. -
Afghanistan – Action lettre terminée / Good News Libération de militants de l’éducation
Les militants de l’éducation Ahmad Fahim Azimi et Seddiqullah Afghan qui étaient détenus arbitrairement depuis plusieurs mois ont été relâchés. Seddiqullah Afghan a été libéré le 9 avril 2024 à la faveur d’une grâce accordée à des prisonniers à l’occasion de l’Aïd. Ahmad Fahim Azimi a été remis en liberté le 26 septembre 2024 à la suite de la décision d’un tribunal taliban ayant invoqué un manque de preuves. -
Israël / Territoire palestinien occupé «Nous devons tirer les leçons de la douleur »
Les parents de Maoz Anon, un entrepreneur israélien et militant pour la paix, ont été assassinés lors de l'attaque menée par les groupes armés palestiniens il y a un an. Il continue néanmoins à militer pour la fin de l'occupation et pour la fin de la guerre. Son témoignage à l'occasion du 7 octobre. -
Monde Des défenseur·e·s du droit à l’avortement en butte à la violence et à la stigmatisation
Dans la deuxième saison du podcast d’Amnesty International, On the Side of Humanity, des personnes qui défendent le droit à l’avortement révèlent ce que signifie fournir des soins vitaux face à la violence, à la répression et à la stigmatisation. -
Action lettre: Égypte Un militant injustement emprisonné risque une détention illimitée
Alaa Abdel Fattah a été injustement emprisonné pendant cinq ans et a purgé sa peine le 29 septembre 2024. On craint toutefois que les autorités égyptiennes ne le libèrent pas. Le célèbre militant égypto-britannique a été condamné à cinq ans de prison le 20 décembre 2021 au terme d’un procès inéquitable pour «diffusion de fausses nouvelles». -
Colombie – Action lettre Menaces contre une défenseure de l’Amazonie
Le 10 septembre, Jani Silva, présidente de l’association ADISPA, qui gère une zone de réserve paysanne en Amazonie colombienne (département de Putumayo), et défenseure de la terre, du territoire et de l’environnement, a reçu des menaces téléphoniques lui disant «nous allons vous faire exploser avec la camionnette». Jani Silva et l’ADISPA bénéficient de mesures de protection de l’Unité nationale de protection (UNP) du gouvernement. -
Chine – Action lettre Deux militant·e·s injustement condamnés
La militante de #MeToo Sophia Huang Xueqin et le défenseur des droits du travail Wang Jianbing ont été arrêtés le 19 septembre 2021. Le 14 juin 2024, Sophia Huang Xueqin a été condamnée à cinq ans d’emprisonnement et Wang Jianbing à trois ans et six mois pour «incitation à la subversion de l’État». Parmi les éléments présentés par l’accusation figuraient des allégations selon lesquelles ils auraient tous deux organisé des rassemblements privés chaque semaine avec des militant·e·s pour discuter des difficultés rencontrées par la société civile en Chine, et accueilli et organisé des formations au sein de «mouvements non violents». Ils ont fait appel de leur jugement. Récemment, Amnesty International a appris qu’ils ont des problèmes de santé mais n’ont pas été autorisés à accéder à des soins médicaux adaptés. Ils doivent être libérés immédiatement et sans condition. -
Iran – Action lettre Une défenseure des droits humains risque d’être exécutée
La défenseure des droits humains Sharifeh Mohammadi risque une exécution à la suite de sa condamnation à mort par un tribunal révolutionnaire de Rasht (province du Gilan), en juin 2024, uniquement en raison de ses activités pacifiques en faveur des droits fondamentaux. Elle a soutenu les droits des femmes et des travailleurs et travailleuses, ainsi que l’abolition de la peine de mort. Jusqu’en 2011, elle était membre d’un comité d’aide à la création de syndicats en Iran, où les syndicats indépendants sont interdits. Son procès a été d’une iniquité flagrante, et ses allégations de torture et d’autres mauvais traitements n’ont jamais donné lieu à une enquête. -
Algérie – Action lettre online / Délai expiré La condamnation d’un journaliste a été confirmée en appel
Ihsane El Kad a été condamné pour ses activités journalistiques et est incarcéré depuis le 24 décembre 2022. En appel, cette dernière peine a été portée à sept ans de prison (dont deux avec sursis). La Cour suprême algérienne a rejeté deux recours de ses avocats et a confirmé la décision arbitraire. Ihsane El Kad risque d'être emprisonné jusqu'en 2027. -
Arabie saoudite En prison pour avoir voulu défendre leurs droits
Les voix critiques envers le régime ou celles qui se battent pour défendre leurs droits terminent souvent en prison. Trois cas emblématiques. -
Arabie saoudite Un nouvel acteur majeur
L’Arabie saoudite aspire à plus d’influence sur la scène politique mondiale et soigne son image d’un pays qui s’ouvre. Entretien avec Sebastian Sons*, expert de l’Arabie saoudite. -
Arabie saoudite Développer coûte que coûte
Véritable manne pour les entreprises étrangères, les chantiers pharaoniques de Neom violent pourtant non seulement des principes moraux, mais aussi des droits fondamentaux. -
Édito Éclat trompeur
Très loin du faste que font miroiter le plan directeur saoudien et les projets architecturaux qui l'accompagnent, l'opposition est systématiquement muselées et les femmes ne constatent pas vraiment de changement malgré les promesses d'ouverture du royaume. -
Arabie saoudite – Vision grandiose, dure réalité Sommaire
Il l’a rêvé, il est en passe de se réaliser. L’ambitieux projet de réforme «Vision 2030» voulu par le prince héritier Mohammed ben Salmane fait miroiter une Arabie saoudite indépendante au pétrole, ainsi qu’une économie et une société résolument modernes. Un rêve qui verra également se matérialiser dans le désert «The Line», une ville linéaire de 170 kilomètres de long et 500 mètres de haut. Si tout semble bien propre sur le papier, les chantiers le sont moins. Que ce soit celui de la future ville et des expropriations musclées qui l’accompagnent, ou la réforme sociétale de surface qui continue de faire taire brutalement toute forme d’opposition.
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