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Chine/Suisse Amnesty Hong Kong travaille «en exil» avec son siège en Suisse
Amnesty International annonce la création d’une nouvelle section Honk Kong « en exil », après la fermeture de ses bureaux en 2021 dans le cadre de la répression de la dissidence dans la ville. La nouvelle section, Amnesty International Hong Kong Overseas (AIHKO) a désormais son siège officiel à Berne. -
Paraguay – Action lettre Il faut libérer un défenseur de l’environnement
Les autorités ont arrêté Vidal Brítez le 26 mars à Paso Yobái, Guairá, en représailles contre sa défense d’un environnement propre, sain et durable. Le parquet se livre à des actes présumés de coercition grave, en relation avec des faits auxquels il n’a pas pris part. Nous demandons instamment au parquet de respecter les garanties procédurales concernant Vidal Brítez, et d’abandonner les poursuites, ce qui entraînerait sa libération. -
Chine – Action lettre Wang Jianbing libéré, Sophia Huang Xueqin toujours en détention
Le militant syndical Wang Jianbing a été libéré le 18 mars, après avoir purgé une peine de trois ans et demi de prison pour «incitation à la subversion de l’État». Il parait qu'il est désormais en pleine forme et que sa priorité est de prendre soin de sa santé physique et mentale. Il est toujours soumis à une «privation de ses droits politiques» pour trois ans supplémentaires. Sophia Huang Xueqin est toujours en prison. -
Menaces sur les droits humains La Suisse doit faire office de pionnière
Face à la menace que font peser les États-Unis et les gouvernements autocratiques sur les droits humains, la Suisse doit assumer ses responsabilités en s'appuyant sur les instruments multilatéraux de protection de ces droits. -
Iran Les autorités durcissent le ton contre les défenseur·e·x·s des droits des femmes
Les autorités iraniennes durcissent leur répression contre les défenseur·e·x·s des droits des femmes, les journalistes, les chanteurs·euse·x·s et les autres militant·e·x·s qui réclament l'égalité ou contestent le port obligatoire du voile, en recourant à des détentions arbitraires, à des poursuites judiciaires iniques, à des peines de flagellation, voire à la peine de mort, dans le but d'étouffer le mouvement de défense des droits des femmes en Iran -
Turquie – Action lettre terminée / Good News Une défenseure des droits humains a été libérée
Le 4 mars 2025, la défenseure des droits humains Nimet Tanrıkulu a été libérée de prison à la suite de la décision provisoire prise par la cour pénale spéciale n° 24 d'Istanbul lors de la première audience de son procès. La cour lui a imposé une interdiction de voyager, assortie d’obligations de se présenter. -
Colombie – Action lettre Il faut arrêter de stigmatiser la société civile du Catatumbo
Le 3 mars dernier, le président Gustavo Petro a déclaré que les organisations de la société civile du Catatumbo sont «imprégnées» par les groupes armés, et «subordonnées» à ceux-ci. Outre le fait qu’elle est injustifiée et inacceptable, cette déclaration met en danger les membres de ces organisations et légitime la violence qu’ils subissent depuis la mi-janvier, de même que la population civile du Catatumbo en général. Plusieurs organisations colombiennes de défense des droits humains ont exhorté le président à revenir sur ces propos. Nous demandons au Président Petro de cesser de faire des déclarations stigmatisantes de ce type et d’accueillir au contraire le dialogue et la participation des organisations locales dans la mise en œuvre de solutions à la crise du Catatumbo qui soient axées sur les droits humains. -
Mexique – Action lettre terminée / Good News Abandon des poursuites contre des défenseures des droits humains
En janvier 2025, le parquet général du Mexique a informé les défenseures des droits humains Ana Lorena Delgadillo, Marcela Turati et Mercedes Doretti de l’abandon des poursuites engagées contre elles. -
Salvador – Action lettre La répression vise les défenseur·e·s des droits humains et les dirigeant·e·s d’une communauté
Le 25 février 2025, les autorités salvadoriennes ont arrêté arbitrairement Fidel Zavala, porte-parole de l’Unidad De Defensa De Derechos Humanos Y Comunitarios (UNIDEHC), lors d’un raid incluant notamment la perquisition du siège de l’UNIDEHC et du domicile de l’avocate Ivania Cruz, sa directrice, ainsi que l’arrestation de plus de 20 dirigeant·e·s de la communauté de La Floresta. L’arrestation de Fidel Zavala est particulièrement inquiétante, car il a à la fois assisté à des actes de torture dans des centres pénitentiaires et les a dénoncés. Nous engageons les autorités du Salvador à garantir l’intégrité physique et psychologique de Fidel Zavala et de tous les détenus, et à veiller à ce qu’ils bénéficient d’un procès équitable, assorti de toutes les garanties d’une procédure régulière. -
Égypte – Action lettre La vie d’une mère protestant contre la détention inique de son fils est en danger
Alaa Abdel Fattah, militant britannico-égyptien connu, demeure arbitrairement détenu alors qu’il a fini de purger sa condamnation inique à cinq ans de prison le 29 septembre 2024. Depuis lors, Laila Soueif, sa mère de 68 ans, observe une grève de la faim. Le 24 février, après 149 jours de grève de la faim, elle a été hospitalisée, son taux de glycémie et sa tension artérielle ayant chuté à des niveaux dangereusement bas. Selon un médecin qui l’a examinée le 25 février, son pronostic vital est engagé. Alaa Abdel Fattah, qui a passé la majeure partie de la dernière décennie derrière les barreaux, a été victime de toute une série d’atteintes aux droits humains, notamment une détention arbitraire, un procès inique, des actes de torture et d’autres mauvais traitements. Alaa Abdel Fattah est un prisonnier d’opinion qui doit être remis en liberté immédiatement et sans condition, car il est détenu uniquement pour avoir exercé ses droits fondamentaux. -
Colombie – Action lettre Il faut éviter le déplacement d’une communauté de pêcheurs
Le 15 février, les membres de la Fédération des pêcheurs artisanaux, écologistes et touristiques du département de Santander (FEDEPESAN) ont annoncé qu’ils se sentaient forcés d’entreprendre un déplacement collectif depuis les lacs, rivières et fleuves autour de la ville de Barrancabermeja, en Colombie. Ces dernières années, notamment au cours des deux premiers mois de 2025, les membres de la FEDEPESAN ont été victimes de nombreux cas de harcèlement, de menaces, de vols à main armée, d’extorsion, et même de tentatives de meurtre de la part de groupes armés qui cherchent à prendre le contrôle de ces eaux à leur profit, ou à titre de représailles parce qu’ils ont dénoncé des cas présumés de pollution et de corruption affectant l’environnement. Nous appelons la police nationale à garantir la sécurité des membres de la FEDEPESAN et à empêcher leur déplacement forcé. -
Turquie Acquittement de Taner Kılıç au milieu d'une nouvelle vague de répression
Taner Kılıç est acquitté après une procédure judiciaire de près de huit ans. Son cas illustre les tentatives des autorités turques de criminaliser les défenseur·e·s des droits humains. -
Iran – Action lettre Une défenseure des droits des femmes de nouveau condamnée à mort
La défenseure iranienne des droits humains Sharifeh Mohammadi risque d’être exécutée, un tribunal révolutionnaire de Rasht, dans la province du Gilan, l’ayant de nouveau condamnée à mort en février 2025. Elle a été déclarée coupable de «rébellion armée contre l'État» (baghi) uniquement en raison de ses activités pacifiques en faveur des droits humains, notamment des droits des femmes et des travailleurs et travailleuses. En octobre 2024, la Cour suprême avait annulé sa déclaration de culpabilité et sa condamnation à mort prononcées en juin 2024, et renvoyé l'affaire devant une juridiction inférieure pour réexamen. Sharifeh Mohammadi a été rejugée dans le cadre d'un procès des plus iniques en décembre 2024; aucune enquête n’a été menée sur ses allégations de torture et de mauvais traitements. -
Venezuela – Action lettre Il faut libérer les prisonniers d’opinion vénézuéliens
Au moins quatre personnes sont actuellement détenues de manière arbitraire pour avoir défendu les droits humains au Venezuela: Javier Tarazona, arrêté en 2021, ainsi que Rocío San Miguel, Carlos Julio Rojas et Kennedy Tejeda, tous trois arrêtés en 2024. Ce sont des prisonniers et prisonnières d’opinion, qui doivent être libérés immédiatement et sans condition. Nous demandons à Nicolás Maduro de veiller à ce qu’ils soient libérés de toute urgence et, pendant leur détention, à ce que leur vie et leur sécurité soient protégées, ainsi que leurs droits de ne pas être soumis à la torture et de bénéficier des garanties d’un procès équitable. -
Festival du film et forum international sur les droits humains de Genève Notre avis sur trois films programmés au FIFDH
Nous avons visionné pour vous trois sélections tirées de la programmation du Festival du film et forum international sur les droits humains de Genève. Nos avis. -
Mexique – Action lettre / Délai expiré Une défenseure des droits humains continue à manquer à l’appel
La défenseure mexicaine Sandra Domínguez et son mari Alexander Hernández ont disparu le 4 octobre 2024. Des proches de Sandra Domínguez ont signalé aux autorités que Sandra et Alexander avaient été vus pour la dernière fois à leur domicile, à María Lombardo de Caso, dans la municipalité de San Juan Cotzocón (dans le sud de l’État d’Oaxaca, au Mexique). Nous demandons aux autorités mexicaines de prendre toutes les mesures nécessaires et de mobiliser toutes les ressources utiles pour retrouver la défenseure Sandra Domínguez vivante, en coordination avec ses proches et avec tous les services responsables des recherches, et de déférer à la justice les responsables présumés de sa disparition. -
Angola – Action lettre terminée / Good News Des militants libérés après leur détention arbitraire
Le 6 janvier 2025, les militants Adolfo Campos, Abraão Pedro Santos, Gilson Morreira et Hermenegildo Victor José (connus comme les AGPT4) ont été libérés à la faveur d’une grâce présidentielle accordée le 25 décembre 2024. Arrêtés le 16 septembre 2023, ils avaient été jugés sommairement le 19 septembre 2023, puis déclarés coupables et condamnés, sans aucune preuve, à deux ans et cinq mois d’emprisonnement pour «désobéissance et résistance aux ordres», après avoir tenté de se joindre à une manifestation de solidarité. -
Arabie saoudite – Action lettre Il faut lever l’interdiction de voyager imposée à Mohammed al Qahtani
Le 7 janvier 2025, le défenseur des droits humains et ancien prisonnier d’opinion Mohammed al Qahtani, a bénéficié d’une libération conditionnelle après avoir passé 12 ans derrière les barreaux en raison de son travail en faveur des droits humains. Mohammed al Qahtani avait fini de purger sa peine inique de 10 ans de prison en 2022, mais est resté incarcéré jusqu’au début de cette année. Il a été victime d’une disparition forcée pendant deux ans, d’octobre 2022 à novembre 2024. Mohammad al Qahtani est cofondateur de l’Association saoudienne des droits civils et politiques (ACPRA), autrefois l’une des rares organisations indépendantes de défense des droits humains en Arabie saoudite, aujourd’hui dissoute. Il purge actuellement une interdiction de voyager de 10 ans, imposée dans le cadre de sa condamnation, qui l’empêche de retrouver sa famille installée aux États-Unis. Les autorités saoudiennes doivent lever immédiatement l’interdiction de voyager qui vise Mohammed al Qahtani. -
Ouganda – Action lettre Un tribunal militaire condamne un avocat spécialiste des droits humains
Le 7 janvier 2025, lors d’une audience, des soldats ont physiquement empêché Eron Kiiza d’entrer dans la partie du tribunal militaire réservée aux avocats de la défense au moment où son client, un opposant politique, se voyait signifier son inculpation. Eron Kiiza s’est alors le mis à crier et à frapper la barrière de la salle d’audience. Des soldats l’ont agressé et expulsé de la salle, avant de l’arrêter et de le placer sur le banc des accusés aux côtés de ses clients. Plus tard le même jour, le tribunal l’a déclaré coupable d’«outrage à la cour» et l’a condamné à neuf mois d’emprisonnement à la prison de Kitalya, sans qu’il soit jugé de manière équitbale. Les autorités ougandaises doivent cesser de juger des civil·e·s devant des tribunaux militaires et de s’en prendre aux avocats simplement parce qu’ils font leur travail. Elles doivent libérer Eron Kiiza sur-le-champ. -
RDC Protéger la population civile à Goma est une priorité
Alors que le groupe armé M23 a repris le contrôle de Goma le 27 janvier 2025, Amnesty International appelle toutes les parties au conflit à protéger la population civile et permettre l'accès de l'aide humanitaire dans la capitale de la province du Nord Kivu.
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