© Brano  / unsplash
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Vaccins anti-COVID-19 Responsabilité des pharmas dans la répartition inégale des vaccins

12 octobre 2021
À l’heure actuelle, des milliards de personnes dans les pays à revenu faible ou à revenu intermédiaire n’ont toujours pas accès aux vaccins salvateurs. Il est urgent que BioNTech, Johnson & Johnson, Moderna et Pfizer mettent fin aux inégalités en matière de répartition des vaccins pour sauver des millions de vies.
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les pharmas doivent mettre fin aux inégalités en matière de répartition des vaccins

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L’accès à un vaccin anti-COVID-19 peut faire la différence entre la vie et la mort. Pourtant, actuellement, des milliards de personnes dans le monde sont privées d’accès à un vaccin vital car des entreprises comme Pfizer, Moderna et Johnson & Johnson bloquent activement la possibilité pour d’autres fabricants de produire les doses pourtant si nécessaires, afin de continuer de vendre leurs vaccins à des pays riches.

Des organisations mondiales comme l’Organisation mondiale de la santé, l’Organisation mondiale du commerce, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international ont fixé comme objectif de vacciner 40 % de la population des pays à revenu faible ou à revenu intermédiaire d’ici la fin de l’année 2021. Pour atteindre cet objectif, deux milliards de vaccins supplémentaires sont nécessaires.

Il est clair que les entreprises pharmaceutiques et les États ne se montrent pas à la hauteur de leurs responsabilités et de leurs obligations et n’assurent pas un accès aux vaccins anti-COVID-19 pour toutes et tous.

Le 22 septembre, nous avons lancé un défi de 100 jours engageant les entreprises pharmaceutiques et les États à faire leur part pour fournir deux milliards de vaccins aux pays à revenu faible ou à revenu intermédiaire d’ici la fin de l’année. Pour cela, les entreprises pharmaceutiques doivent veiller à ce qu’au moins 50 % des vaccins anti-COVID-19 aillent aux pays à revenu faible ou à revenu intermédiaire.

La vie de millions de personnes est entre les mains des entreprises pharmaceutiques. Si nous créons une pression suffisante, nous pouvons veiller à ce qu’elles respectent les droits humains de toutes les personnes, où qu’elles vivent.

Il n’y a pas de temps à perdre. La crise mondiale des vaccins nous impose d’agir ensemble pour exiger un changement.