© Amnesty International USA
© Amnesty International USA

07 juin 2024 Maroc. La criminalisation de l’avortement a des conséquences dévastatrices pour les droits des femmes et des filles

Communiqué de presse de Londres du 14 mai 2024
Un rapport d'Amnesty International démontre que la criminalisation de l’avortement au Maroc a des conséquences dévastatrices pour les femmes et les filles.

Exposées au risque d’emprisonnement, de nombreuses femmes et filles sont forcées de recourir clandestinement à des méthodes dangereuses pour mettre un terme à leur grossesse. Celles qui n’y parviennent pas sont forcées à mener à terme leur grossesse, ce qui les expose à des risques de poursuites judiciaires au titre de lois érigeant en infraction les relations sexuelles en dehors du mariage, exacerbant ainsi l’exclusion sociale et la pauvreté, alors qu’elles subissent également les conséquences douloureuses des tentatives d’avortement ratées.

C'est ce que révèle un rapport d'Amnesty International, intitulé «Ma vie est brisée: L’urgence de dépénaliser l’avortement au Maroc» qui s’appuie sur des entretiens menés avec 33 femmes ayant cherché à obtenir un avortement, ainsi qu'avec des ONG marocaines travaillant sur les droits des femmes, et avec des juristes et des professionnel·le·s de la santé. Ce rapport est lancé parallèlement à une campagne demandant la dépénalisation de l’avortement au Maroc.

Le communiqué de presse en entier peut être consulté sur amnesty.org.