Elles ont organisé à l’époque de nombreuses manifestations contre la guerre, pour des lois sur la protection des travailleurs et travailleuses, pour l’introduction du suffrage féminin, pour l’égalité des salaires en cas d’égale prestation, pour la journée de travail de huit heures, pour une protection suffisante de la mère et de l’enfant et pour l’introduction d’un salaire minimum.
La plupart de ces revendications sont depuis devenues monnaie courante dans les pays occidentaux mais, dans de nombreux États, les femmes continuent à se battre pour la reconnaissance et la mise en pratique de leurs droits les plus élémentaires. Ces droits ne sont aujourd’hui pas uniquement bafoués par les États, mais également par les entreprises actives au niveau internationa,l qui tirent profit des lacunes législatives et de l’absence de pratiques de protection des droits humains. C’est notamment le cas lorsque des femmes sont exploitées et ne gagnent que des salaires de misère ou travaillent dans des conditions qui ruinent leur santé. C’est le cas également lorsqu’elles peuvent être licenciées du jour au lendemain, lorsque leur protection n’est pas assurée en cas de grossesse ou lorsque le harcèlement sexuel est toléré, voire même accepté comme « faisant partie du jeu ».
Plus d’exemples dans l’argumentaire Droits des femmes et responsabilité des entreprises
La responsabilité des entreprises suisses pour le respect des droits humains et, en particulier des droits des femmes, s’étend avec l’élargissement de leurs activités internationales. Avec la campagne «Droits sans frontières» nous voulons, le 8 mars, exprimer notre solidarité envers les femmes du monde entier ! Nous demandons l’introduction de régulations contraignantes pour que les entreprises suisses prennent en compte les normes environnementales et les droits humains partout dans monde.