Plusieurs fédérations françaises ont interdit le port du voile et la ministre des sports a décidé que les représentantes de la délégation française ne pourraient pas le porter. Cette interdiction, édictée sous le couvert de la laïcité, viole les droits humains des athlètes concernées, notamment le droit à la liberté de religion et à la non-discrimination.
Le CIO, qui fait de la non-discrimination une condition pour l'organisation des Jeux olympiques et qui célèbre les Jeux de Paris comme les premiers «Jeux olympiques respectueux de l'égalité des sexes», doit s'engager à faire lever cette interdiction.
Lire la lettre au CIO du 24 mai 2024, publiée le 11 juin 2024.