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« J’ai remarqué qu’il y avait une expulsion forcée quand j’ai entendu, dehors, des gens crier. Lorsque j’ai quitté ma maison et vu les policiers et les jeunes hommes, j’ai su que nos maisons seraient détruites.» Branham, 28 ans, habitant de City Carton
Le 10 mai 2013, 200 hommes ont fondu sur City Carton, un quartier informel de Nairobi, au Kenya, avec des barres à mine et des masses. Une semaine plus tard, après l’intervention des bulldozers, il ne restait que des ruines. City Carton n’est hélas pas un cas isolé : les expulsions forcées sont quasiment quotidiennes au Kenya, où la moitié des personnes vivent dans des bidonvilles et des logements informels. Les victimes d’expulsions vivent à même les routes, avec un accès difficile à l’eau potable ou aux soins. Les habitants de City Carton ont ainsi vécu la saison des pluies dans des conditions très difficiles.
Le 7 octobre prochain, à l’occasion du Jour International de l’Habitat des Nations Unies, Amnesty International demande au Ministre kenyan du Territoire, du Logement et du Développement Urbain de passer immédiatement une loi qui interdit les expulsions forcées et garantit des garde-fous aux personnes à risque, dont le droit à la consultation et la mise à disposition d’un logement alternatif viable. Cette loi devra répondre aux standards internationaux en matière de droits humains.
Signez cette pétition pour que les expulsions forcées au Kenya appartiennent au passé !
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