Des groupes entiers de populations se se voient refuser systématiquement la pleine jouissance de leurs droits fondamentaux, tels qu’énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948.
Les femmes, les minorités ethniques et religieuses, les réfugié·e·s, les populations indigènes, les personnes vivant en situation de pauvreté, les personnes marginalisées pour des raisons de santé physique ou psychique sont particulièrement exposés à la violence, à l’oppression et à l’exclusion.
Cela n’est pas dû seulement à un manque de ressources mais également à l’absence de volonté, à la négligence et aux discriminations des gouvernements et d’autres acteurs.
Des chiffres effarants
Plus de 840 millions d’êtres humains dans le monde souffrent de malnutrition chronique.
Près de onze millions d’enfants meurent chaque année avant d’avoir atteint leur cinquième année par manque d’accès aux soins et à une nourriture diversifiée et en quantité suffisante.
Plus de 100 millions d’êtres humains n’ont pas accès à l’école élémentaire.
Plus de 8 millions de personnes ont été expulsées illégalement de leurs terres ou déplacées de force.
Près d’un milliard de personnes à travers le monde, ce qui représente 1 personne sur 6 sur la planète, vivent dans des bidonvilles où elles disposent d’un accès très limité aux services (eau potable, centres de soins, électricité, équipements sanitaires, écoles, terrains de jeux, etc.).
Un scandale qui impose une responsabilité
Il ne s’agit pas là simplement d’une triste réalité, mais d’un scandale des droits humains aux proportions effarantes! Cette situation nous impose une responsabilité d’action.
Cette responsabilité est non seulement due aux exigences de la décence humaine mais aussi aux obligations liées au droit international relatif aux droits humains.