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Menaces sur les droits humains La Suisse doit faire office de pionnière
Face à la menace que font peser les États-Unis et les gouvernements autocratiques sur les droits humains, la Suisse doit assumer ses responsabilités en s'appuyant sur les instruments multilatéraux de protection de ces droits. -
Iran – Action lettre Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani risquent d’être exécutés après avoir été torturés
Behrouz Ehsani, 69 ans, et Mehdi Hassani, 48 ans, risquent d’être exécutés à tout moment à la prison de Ghezel Hesar, dans la province d’Alborz, après que la Cour suprême a rejeté leur demande de révision judiciaire. Ils ont été condamnés à mort en septembre 2024 à l’issue d’un procès manifestement inique, qui n’a duré que cinq minutes et a été entaché d’allégations de torture et d’autres mauvais traitements visant à leur arracher des «aveux» forcés. -
Iran – Action lettre Une défenseure des droits des femmes de nouveau condamnée à mort
La défenseure iranienne des droits humains Sharifeh Mohammadi risque d’être exécutée, un tribunal révolutionnaire de Rasht, dans la province du Gilan, l’ayant de nouveau condamnée à mort en février 2025. Elle a été déclarée coupable de «rébellion armée contre l'État» (baghi) uniquement en raison de ses activités pacifiques en faveur des droits humains, notamment des droits des femmes et des travailleurs et travailleuses. En octobre 2024, la Cour suprême avait annulé sa déclaration de culpabilité et sa condamnation à mort prononcées en juin 2024, et renvoyé l'affaire devant une juridiction inférieure pour réexamen. Sharifeh Mohammadi a été rejugée dans le cadre d'un procès des plus iniques en décembre 2024; aucune enquête n’a été menée sur ses allégations de torture et de mauvais traitements. -
Singapour – Action lettre Les autorités fixent la date d’exécution d’un ressortissant malaisien
Pannir Selvam Pranthaman a été informé le 16 février que son exécution allait avoir lieu à Singapour quatre jours plus tard, le 20 février. Ce ressortissant malaisien a été déclaré coupable en 2017 d’avoir importé 51,48 grammes de diamorphine (héroïne). Le juge a conclu qu’il n’avait fait que transporter la drogue, mais l’a condamné à la peine de mort appliquée à titre obligatoire, le ministère public ne lui ayant pas délivré de certificat d’assistance substantielle. Les exécutions à Singapour se poursuivent à un rythme très inquiétant: neuf hommes ont été pendus depuis le mois d’octobre 2024. Nous demandons au gouvernement de Singapour de commuer la peine de mort prononcée contre Pannir Selvam Pranthaman et d’instaurer immédiatement un moratoire officiel sur toutes les exécutions à titre de première mesure vers l’abolition de la peine capitale. -
Nigeria – Action lettre Vives inquiétudes pour la santé d’un chanteur condamné à mort
En août 2020, le chanteur Yahaya Sheriff-Aminu (aujourd’hui âgé de 25 ans) a été déclaré coupable et condamné à mort par pendaison pour «blasphème» après avoir diffusé sur WhatsApp une chanson contenant des paroles jugées insultantes envers le prophète Mahomet. En novembre 2022, un recours a été formé devant la Cour suprême du Nigeria, pour lequel aucune date d’audience n’a encore été fixée. Actuellement, Yahaya Sheriff-Aminu, qui est asthmatique, demeure détenu dans un établissement pénitentiaire où il n’a pas accès comme il se devrait à ses médicaments. Les autorités nigérianes doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour annuler sa condamnation et le libérer immédiatement et sans condition. Dans l’attente de sa libération, il doit avoir régulièrement accès à tous les médicaments dont il a besoin. -
Iran – Action lettre Une militante kurde risque d’être exécutée de façon imminente
La travailleuse humanitaire et défenseure des droits humains Pakhshan Azizi, membre de la minorité kurde opprimée d’Iran, risque d’être exécutée de façon imminente. Le 5 février, ses avocats ont été informés que la neuvième chambre de la Cour suprême avait rejeté sa demande de révision judiciaire. Un tribunal révolutionnaire l’avait condamnée à mort en juillet 2024 à l’issue d’un procès manifestement inéquitable, pour ses seules activités pacifiques humanitaires et de défense des droits humains. La Cour suprême avait confirmé sa condamnation en janvier 2025. Aucune enquête n’a jamais été menée sur ses allégations de torture et d’autres mauvais traitements. -
Iran – Action lettre Six hommes risquent d’être exécutés, après un procès manifestement inique
Six hommes - Abolhassan Montazer, Akbar (Shahrokh) Daneshvarkar, Babak Alipour, Mohammad Tagha-vi Sangdehi, Pouya Ghobadi et Vahid Bani Amerian - risquent d’être exécutés en Iran. En octobre 2024, la 26e branche du tribunal révolutionnaire de Téhéran les a déclarés coupables de «rébellion armée contre l’État» (baghi) et les a condamnés à mort à l’issue d’un procès manifestement inique, entaché d’allégations de torture et d’autres mauvais traitements visant à extorquer des «aveux» forcés. -
Good News Zimbabwe Le président du Zimbabwe signe la loi qui aboli la peine de mort
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États-Unis (Indiana) – Action lettre terminée L'Indiana procède à sa première exécution depuis 2009
Joseph Corcoran a été exécuté dans l’État de l’Indiana aux premières heures du 18 décembre 2024. Il avait été reconnu coupable en 1999 du meurtre de quatre hommes, commis en 1997, et condamné à mort. Des spécialistes avaient depuis longtemps établi qu’il souffrait de schizophrénie paranoïde, avec des symptômes comprenant des hallucinations et des états délirants. Ses ultimes recours ont été rejetés et le gouverneur a refusé d’intervenir. -
Iran – Action lettre Risques de nouvelles exécutions liées aux manifestations de 2022
En Iran, au moins 10 personnes sont sous le coup d’une condamnation à mort en rapport avec le mouvement national de protestation «Femme. Vie. Liberté», de septembre à décembre 2022. Les autorités iraniennes ont ôté arbitrairement la vie à 10 autres personnes à l’issue de procès manifestement iniques et ont soumis la plupart d’entre elles à des actes de torture et des mauvais traitements, notamment des coups, des décharges électriques et des violences sexuelles. Les craintes de nouvelles mises à mort sont ravivées par la frénésie d’exécutions qui ne faiblit pas. -
Iran Port obligatoire du voile: une nouvelle loi pour renforcer l'oppression
Les autorités iraniennes ont adopté une nouvelle loi draconienne qui réduit encore davantage les droits fondamentaux des femmes et des jeunes filles. La nouvelle législation imposte la peine de mort, la flagellation, des peines d'emprisonnement et d'autres sanctions sévères afin d'écraser la résistance actuelle au port obligatoire du voile. -
Good News / Iran Le rappeur Toomaj Salehi libéré
Téhéran a annoncé avoir libéré le rappeur iranien Toomaj Salehi. Il n'aurait cependant jamais dû être emprisonné arbitrairement pour ses activités pacifiques en faveur des droits humains. -
Iran – Action lettre Une dissidente kurde condamnée à mort en Iran
Verisheh Moradi, une dissidente appartenant à la minorité ethnique kurde opprimée en Iran, risque d’être exécutée à la suite d’un procès inique devant un tribunal révolutionnaire de Téhéran. En novembre 2024, elle a été condamnée à mort pour «rébellion armée contre l’État» (baghi), et ses allégations de torture et d’autres mauvais traitements n’ont fait l’objet d’aucune enquête. Son recours formé devant la Cour suprême est en instance. -
États-Unis (Alabama) – Action lettre / Info finale L’Alabama procède à sa sixième exécution de l’année
Carey Grayson a été exécuté en Alabama le 21 novembre 2024. En 1996, il avait été le dernier des quatre adolescents reconnus coupables d’un meurtre commis en 1994. Lors de leurs procès respectifs, le parquet avait utilisé des théories incompatibles les unes avec les autres sur le déroulement des faits, en accusant chacun d’eux d’être le principal auteur. En 2004, les autorités de l’Alabama ont indiqué à la Cour suprême fédérale que Carey Grayson n’était pas le principal auteur du meurtre. Il était le seul dont la condamnation à mort n’avait pas été commuée en appel. C’est la sixième exécution de l’année en Alabama, un record pour 2024 parmi tous les États américains appliquant la peine de mort. -
Arabie saoudite – Action lettre Commutation d’une condamnation à mort pour des publications sur les réseaux sociaux
Le 24 septembre 2024, la chambre d’appel du Tribunal pénal spécial de l’Arabie saoudite a commué la peine de mort prononcée contre Mohammad bin Nasser al Ghamdi en raison de ses publications sur les réseaux sociaux et l’a condamné à 30 ans d’emprisonnement – une peine incroyablement sévère pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression. -
Deuxième mandat du président Trump Plus que jamais, Amnesty défendra les droits humains
Amnesty International rappelle au président élu Trump et à tous les élu·e·s du pays leur obligation de respecter, de protéger et de mettre en œuvre les droits humains dans le cadre de leurs politiques, aux États-Unis et dans le monde. L’organisation a largement documenté les dommages causés aux droits humains par la première administration du président élu Trump et se tient prête à défendre les libertés fondamentales au cours de son second mandat présidentiel. -
États-Unis (Caroline du Sud) – Action lettre terminée Richard Moore exécuté
Richard Moore, un homme noir de 59 ans, a été exécuté en Caroline du Sud le 1er novembre 2024 pour le meurtre d’un homme blanc employé dans une supérette, commis en 1999. Richard Moore n’était pas armé quand il était entré dans le magasin. Lui et l’employé avaient été blessés par balle après que ce dernier avait braqué deux armes à feu sur Richard Moore. La justice a rejeté ses ultimes recours et le gouverneur a refusé de lui octroyer une grâce. -
Iran – Action lettre / Délai expiré Un jeune homme risque d’être exécuté de manière imminente
Mohammad Reza Azizi, âgé de 21 ans, risque d’être exécuté de manière imminente pour un crime qui s’est déroulé alors qu’il n’avait que 17 ans, en violation du droit international interdisant de recourir à la peine de mort contre des mineur·e·s. Son procès fut des plus iniques, le tribunal s’appuyant sur ses «aveux» obtenus lors d'interrogatoires menés en l’absence d’un avocat pour le condamner. Les autorités iraniennes avaient déjà programmé son exécution au moins à deux reprises, notamment le 21 octobre 2024. Ces tentatives avaient échoué grâce au tollé général suscité, mais Mohammad Reza Azizi demeure sous le coup d’une condamnation à mort et risque désormais d’être exécuté. -
Journée mondiale contre la peine de mort Trois pays africains ont l'occasion d'abolir la peine capitale
À l'occasion de la journée mondiale contre la peine de mort le 10 octobre, Amnesty International appelle trois pays d’Afrique subsaharienne –le Kenya, le Zimbabwe et la Gambie– à agir maintenant et abandonner ce châtiment une fois pour toutes, montrant ainsi à d’autres pays du monde la voie à suivre. -
Arabie saoudite Nombre d'exécutions record depuis le début de l'année
Au moins 198 personnes ont été exécutées depuis le début de l’année 2024 en Arabie saoudite. Le royaume n'avait pas procédé à autant d'exécutions depuis 1990.
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