2007
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Iran – Action lettre Risque imminent d’exécution de Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani
Behrouz Ehsani, 69 ans, et Mehdi Hassani, 48 ans, risquent d’être exécutés à tout moment, après que la Cour suprême a confirmé leur condamnation à mort début janvier. Le 26 janvier, ils ont été transférés de la prison d’Evin (à Téhéran), à la prison de Ghezel Hesar, dans la province d’Alborz, ce qui fait craindre que leur exécution n’ait lieu d’un moment à l’autre. Leur procès, d’une iniquité flagrante, a été entaché d’allégations de torture et d’«aveux» forcés. -
Iran – Action lettre Six hommes risquent d’être exécutés, après un procès manifestement inique
Six hommes - Abolhassan Montazer, Akbar (Shahrokh) Daneshvarkar, Babak Alipour, Mohammad Tagha-vi Sangdehi, Pouya Ghobadi et Vahid Bani Amerian - risquent d’être exécutés en Iran. En octobre 2024, la 26e branche du tribunal révolutionnaire de Téhéran les a déclarés coupables de «rébellion armée contre l’État» (baghi) et les a condamnés à mort à l’issue d’un procès manifestement inique, entaché d’allégations de torture et d’autres mauvais traitements visant à extorquer des «aveux» forcés. -
Good News Zimbabwe Le président du Zimbabwe signe la loi qui aboli la peine de mort
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Iran – Action lettre / Délai expiré Condamnation à mort d'une militante kurde
La travailleuse humanitaire et militante de la société civile Pakhshan Azizi, issue de la minorité ethnique kurde opprimée d'Iran, risque d'être exécuté à la suite d'un procès inique devant un tribunal révolutionnaire de Téhéran. En juillet 2024, elle a été condamnée à mort uniquement en lien avec ses activités pacifiques humanitaires et de défense des droits humains, qui ont notamment consisté à aider des femmes et des enfants déplacés dans le nord-est de la Syrie. Ses allégations de torture et d'autres mauvais traitements n'ont jamais fait l'objet d’investigations. -
États-Unis (Indiana) – Action lettre terminée L'Indiana procède à sa première exécution depuis 2009
Joseph Corcoran a été exécuté dans l’État de l’Indiana aux premières heures du 18 décembre 2024. Il avait été reconnu coupable en 1999 du meurtre de quatre hommes, commis en 1997, et condamné à mort. Des spécialistes avaient depuis longtemps établi qu’il souffrait de schizophrénie paranoïde, avec des symptômes comprenant des hallucinations et des états délirants. Ses ultimes recours ont été rejetés et le gouverneur a refusé d’intervenir. -
Iran – Action lettre Risques de nouvelles exécutions liées aux manifestations de 2022
En Iran, au moins 10 personnes sont sous le coup d’une condamnation à mort en rapport avec le mouvement national de protestation «Femme. Vie. Liberté», de septembre à décembre 2022. Les autorités iraniennes ont ôté arbitrairement la vie à 10 autres personnes à l’issue de procès manifestement iniques et ont soumis la plupart d’entre elles à des actes de torture et des mauvais traitements, notamment des coups, des décharges électriques et des violences sexuelles. Les craintes de nouvelles mises à mort sont ravivées par la frénésie d’exécutions qui ne faiblit pas. -
Iran Port obligatoire du voile: une nouvelle loi pour renforcer l'oppression
Les autorités iraniennes ont adopté une nouvelle loi draconienne qui réduit encore davantage les droits fondamentaux des femmes et des jeunes filles. La nouvelle législation imposte la peine de mort, la flagellation, des peines d'emprisonnement et d'autres sanctions sévères afin d'écraser la résistance actuelle au port obligatoire du voile. -
Singapour – Action lettre Un ressortissant malaisien risque d’être exécuté
Pannir Selvam Pranthaman serait semble-t-il exposé au risque d’être exécuté à Singapour, ses recours judiciaires ayant été récemment rejetés. Ce ressortissant malaisien a été déclaré coupable en 2017 d’avoir importé 51,48 grammes de diamorphine (héroïne). Le juge a conclu qu’il n’avait fait que transporter la drogue, mais l’a condamné à la peine de mort appliquée à titre obligatoire, le ministère public ne lui ayant pas délivré de certificat d’assistance substantielle. Les exécutions à Singapour se poursuivent à un rythme très inquiétant: quatre hommes ont été pendus pour le seul mois de novembre. Nous demandons au gouvernement de commuer la peine de mort prononcée contre Pannir Selvam Pranthaman et, à titre de première mesure, d’instaurer immédiatement un moratoire officiel sur toutes les exécutions. -
Good News / Iran Le rappeur Toomaj Salehi libéré
Téhéran a annoncé avoir libéré le rappeur iranien Toomaj Salehi. Il n'aurait cependant jamais dû être emprisonné arbitrairement pour ses activités pacifiques en faveur des droits humains. -
Iran – Action lettre Une dissidente kurde condamnée à mort en Iran
Verisheh Moradi, une dissidente appartenant à la minorité ethnique kurde opprimée en Iran, risque d’être exécutée à la suite d’un procès inique devant un tribunal révolutionnaire de Téhéran. En novembre 2024, elle a été condamnée à mort pour «rébellion armée contre l’État» (baghi), et ses allégations de torture et d’autres mauvais traitements n’ont fait l’objet d’aucune enquête. Son recours formé devant la Cour suprême est en instance. -
États-Unis (Alabama) – Action lettre / Info finale L’Alabama procède à sa sixième exécution de l’année
Carey Grayson a été exécuté en Alabama le 21 novembre 2024. En 1996, il avait été le dernier des quatre adolescents reconnus coupables d’un meurtre commis en 1994. Lors de leurs procès respectifs, le parquet avait utilisé des théories incompatibles les unes avec les autres sur le déroulement des faits, en accusant chacun d’eux d’être le principal auteur. En 2004, les autorités de l’Alabama ont indiqué à la Cour suprême fédérale que Carey Grayson n’était pas le principal auteur du meurtre. Il était le seul dont la condamnation à mort n’avait pas été commuée en appel. C’est la sixième exécution de l’année en Alabama, un record pour 2024 parmi tous les États américains appliquant la peine de mort. -
Arabie saoudite – Action lettre Commutation d’une condamnation à mort pour des publications sur les réseaux sociaux
Le 24 septembre 2024, la chambre d’appel du Tribunal pénal spécial de l’Arabie saoudite a commué la peine de mort prononcée contre Mohammad bin Nasser al Ghamdi en raison de ses publications sur les réseaux sociaux et l’a condamné à 30 ans d’emprisonnement – une peine incroyablement sévère pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression. -
Deuxième mandat Trump Plus que jamais, Amnesty défendra les droits humains
Amnesty International rappelle au président élu Trump et à tous les élu·e·s du pays leur obligation de respecter, de protéger et de mettre en œuvre les droits humains dans le cadre de leurs politiques, aux États-Unis et dans le monde. L’organisation a largement documenté les dommages causés aux droits humains par la première administration du président élu Trump et se tient prête à défendre les libertés fondamentales au cours de son second mandat présidentiel. -
États-Unis (Caroline du Sud) – Action lettre terminée Richard Moore exécuté
Richard Moore, un homme noir de 59 ans, a été exécuté en Caroline du Sud le 1er novembre 2024 pour le meurtre d’un homme blanc employé dans une supérette, commis en 1999. Richard Moore n’était pas armé quand il était entré dans le magasin. Lui et l’employé avaient été blessés par balle après que ce dernier avait braqué deux armes à feu sur Richard Moore. La justice a rejeté ses ultimes recours et le gouverneur a refusé de lui octroyer une grâce. -
Iran – Action lettre / Délai expiré Un jeune homme risque d’être exécuté de manière imminente
Mohammad Reza Azizi, âgé de 21 ans, risque d’être exécuté de manière imminente pour un crime qui s’est déroulé alors qu’il n’avait que 17 ans, en violation du droit international interdisant de recourir à la peine de mort contre des mineur·e·s. Son procès fut des plus iniques, le tribunal s’appuyant sur ses «aveux» obtenus lors d'interrogatoires menés en l’absence d’un avocat pour le condamner. Les autorités iraniennes avaient déjà programmé son exécution au moins à deux reprises, notamment le 21 octobre 2024. Ces tentatives avaient échoué grâce au tollé général suscité, mais Mohammad Reza Azizi demeure sous le coup d’une condamnation à mort et risque désormais d’être exécuté. -
Journée mondiale contre la peine de mort Trois pays africains ont l'occasion d'abolir la peine capitale
À l'occasion de la journée mondiale contre la peine de mort le 10 octobre, Amnesty International appelle trois pays d’Afrique subsaharienne –le Kenya, le Zimbabwe et la Gambie– à agir maintenant et abandonner ce châtiment une fois pour toutes, montrant ainsi à d’autres pays du monde la voie à suivre. -
Arabie saoudite Nombre d'exécutions record depuis le début de l'année
Au moins 198 personnes ont été exécutées depuis le début de l’année 2024 en Arabie saoudite. Le royaume n'avait pas procédé à autant d'exécutions depuis 1990. -
Yémen – Action lettre / Délai expiré Il faut libérer un formateur aux droits humains détenu arbitrairement
Moujib al Mikhlafi, spécialiste de l’éducation et formateur yéménite, est détenu arbitrairement par les autorités houthies de facto depuis le 10 octobre 2023 à Sanaa, au Yémen. Le 1er septembre 2024, une chaîne de télévision affiliée aux Houthis a diffusé une vidéo de ce qui a été présenté comme des «aveux» de sa part indiquant qu’il était membre d’un «réseau d’espionnage» ciblant le secteur de l’éducation au Yémen. S’il était inculpé d’espionnage, Moujib al Mikhlafi encourrait la peine de mort. -
États-Unis (Missouri) – Action terminée Centième exécution dans le Missouri depuis leur reprise en 1989
Marcellus Williams, un homme noir de 55 ans, a été exécuté dans le Missouri le 24 septembre 2024, malgré de sérieuses questions posées quant à la qualité de son assistance juridique lors du procès, à la fiabilité des principaux témoins à charge, à la gestion des preuves ADN par les autorités et au rôle des préjugés racistes dans cette affaire. Le gouverneur a refusé d’octroyer une grâce à ce prisonnier, et la justice a rejeté ses ultimes recours. -
Iran Répression persistante contre le mouvement «Femme, Vie, Liberté»
La population iranienne continue de vivre sous le joug de la répression brutale qu’exercent les autorités contre le soulèvement « Femme, Vie, Liberté », dans un climat d’impunité systématique pour les crimes de droit international. C’est le constat que fait Amnesty International à l’approche du deuxième anniversaire du mouvement de contestation qui a amené le peuple iranien à se lever contre des décennies d’oppression et de discrimination fondée sur le genre.
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