Halte aux exécutions de mineurs délinquants!

En Iran, en Arabie saoudite, au Yémen et au Soudan, des mineur·e·s délinquant·e·s sont toujours exécuté·e·s, bien que la Convention internationale des droits de l’enfant de l’ONU l’interdise. Le 10 oc

Delara Darabi était accusée d'avoir commis un crime à l'âge de 17 ans. © Valérie Chételat

En Iran, en Arabie saoudite, au Yémen et au Soudan, des mineur·e·s délinquant·e·s sont toujours exécuté·e·s, bien que la Convention internationale des droits de l’enfant de l’ONU l’interdise. Le 10 octobre, Amnesty International appelle à une action mondiale de protestation contre cette pratique.

Le 1er mai, malgré des manifestations dans le monde entier, l’Iranienne Delara Darabi a été exécutée pour un crime qu’elle aurait commis à l’âge de 17 ans. Elle est l’une des 24 personnes à avoir été exécutées depuis 2007 en Iran, en Arabie Saoudite et au Yémen, alors qu’elles étaient mineures au moment des faits reprochés. Au Soudan, deux délinquants mineurs condamnés durant l'été 2008 croupissent dans le couloir de la mort.

Durant les deux dernières années, des personnes ont été condamnées à mort presque chaque mois pour des délits pour lesquels elles ne peuvent être tenues entièrement responsables, vu leur jeune âge au moment des faits. L’article 37 de la Convention internationale des droits de l’enfant de l’ONU l’annonce clairement: «Ni la peine capitale ni l’emprisonnement à vie sans possibilité de libération ne doivent être prononcés pour les infractions commises par des personnes âgées de moins de 18 ans.» Ainsi, ces quatre États violent la Convention qu’ils ont ratifiée et qui fêtera ses vingt ans le 20 novembre prochain.

Signez notre pétition contre la peine de mort des mineur·e·s.