2010
-
Good News / Iran Le rappeur Toomaj Salehi libéré
Téhéran a annoncé avoir libéré le rappeur iranien Toomaj Salehi. Il n'aurait cependant jamais dû être emprisonné arbitrairement pour ses activités pacifiques en faveur des droits humains. -
Iran – Action lettre / Délai expiré Une dissidente kurde condamnée à mort en Iran
Verisheh Moradi, une dissidente appartenant à la minorité ethnique kurde opprimée en Iran, risque d’être exécutée à la suite d’un procès inique devant un tribunal révolutionnaire de Téhéran. En novembre 2024, elle a été condamnée à mort pour «rébellion armée contre l’État» (baghi), et ses allégations de torture et d’autres mauvais traitements n’ont fait l’objet d’aucune enquête. Son recours formé devant la Cour suprême est en instance. -
États-Unis (Alabama) – Action lettre / Info finale L’Alabama procède à sa sixième exécution de l’année
Carey Grayson a été exécuté en Alabama le 21 novembre 2024. En 1996, il avait été le dernier des quatre adolescents reconnus coupables d’un meurtre commis en 1994. Lors de leurs procès respectifs, le parquet avait utilisé des théories incompatibles les unes avec les autres sur le déroulement des faits, en accusant chacun d’eux d’être le principal auteur. En 2004, les autorités de l’Alabama ont indiqué à la Cour suprême fédérale que Carey Grayson n’était pas le principal auteur du meurtre. Il était le seul dont la condamnation à mort n’avait pas été commuée en appel. C’est la sixième exécution de l’année en Alabama, un record pour 2024 parmi tous les États américains appliquant la peine de mort. -
Arabie saoudite – Action lettre / Délai expiré Commutation d’une condamnation à mort pour des publications sur les réseaux sociaux
Le 24 septembre 2024, la chambre d’appel du Tribunal pénal spécial de l’Arabie saoudite a commué la peine de mort prononcée contre Mohammad bin Nasser al Ghamdi en raison de ses publications sur les réseaux sociaux et l’a condamné à 30 ans d’emprisonnement – une peine incroyablement sévère pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression. -
Deuxième mandat du président Trump Plus que jamais, Amnesty défendra les droits humains
Amnesty International rappelle au président élu Trump et à tous les élu·e·s du pays leur obligation de respecter, de protéger et de mettre en œuvre les droits humains dans le cadre de leurs politiques, aux États-Unis et dans le monde. L’organisation a largement documenté les dommages causés aux droits humains par la première administration du président élu Trump et se tient prête à défendre les libertés fondamentales au cours de son second mandat présidentiel. -
États-Unis (Caroline du Sud) – Action lettre terminée Richard Moore exécuté
Richard Moore, un homme noir de 59 ans, a été exécuté en Caroline du Sud le 1er novembre 2024 pour le meurtre d’un homme blanc employé dans une supérette, commis en 1999. Richard Moore n’était pas armé quand il était entré dans le magasin. Lui et l’employé avaient été blessés par balle après que ce dernier avait braqué deux armes à feu sur Richard Moore. La justice a rejeté ses ultimes recours et le gouverneur a refusé de lui octroyer une grâce. -
Iran – Action lettre / Délai expiré Un jeune homme risque d’être exécuté de manière imminente
Mohammad Reza Azizi, âgé de 21 ans, risque d’être exécuté de manière imminente pour un crime qui s’est déroulé alors qu’il n’avait que 17 ans, en violation du droit international interdisant de recourir à la peine de mort contre des mineur·e·s. Son procès fut des plus iniques, le tribunal s’appuyant sur ses «aveux» obtenus lors d'interrogatoires menés en l’absence d’un avocat pour le condamner. Les autorités iraniennes avaient déjà programmé son exécution au moins à deux reprises, notamment le 21 octobre 2024. Ces tentatives avaient échoué grâce au tollé général suscité, mais Mohammad Reza Azizi demeure sous le coup d’une condamnation à mort et risque désormais d’être exécuté. -
Journée mondiale contre la peine de mort Trois pays africains ont l'occasion d'abolir la peine capitale
À l'occasion de la journée mondiale contre la peine de mort le 10 octobre, Amnesty International appelle trois pays d’Afrique subsaharienne –le Kenya, le Zimbabwe et la Gambie– à agir maintenant et abandonner ce châtiment une fois pour toutes, montrant ainsi à d’autres pays du monde la voie à suivre. -
Arabie saoudite Nombre d'exécutions record depuis le début de l'année
Au moins 198 personnes ont été exécutées depuis le début de l’année 2024 en Arabie saoudite. Le royaume n'avait pas procédé à autant d'exécutions depuis 1990. -
Yémen – Action lettre / Délai expiré Il faut libérer un formateur aux droits humains détenu arbitrairement
Moujib al Mikhlafi, spécialiste de l’éducation et formateur yéménite, est détenu arbitrairement par les autorités houthies de facto depuis le 10 octobre 2023 à Sanaa, au Yémen. Le 1er septembre 2024, une chaîne de télévision affiliée aux Houthis a diffusé une vidéo de ce qui a été présenté comme des «aveux» de sa part indiquant qu’il était membre d’un «réseau d’espionnage» ciblant le secteur de l’éducation au Yémen. S’il était inculpé d’espionnage, Moujib al Mikhlafi encourrait la peine de mort. -
États-Unis (Missouri) – Action terminée Centième exécution dans le Missouri depuis leur reprise en 1989
Marcellus Williams, un homme noir de 55 ans, a été exécuté dans le Missouri le 24 septembre 2024, malgré de sérieuses questions posées quant à la qualité de son assistance juridique lors du procès, à la fiabilité des principaux témoins à charge, à la gestion des preuves ADN par les autorités et au rôle des préjugés racistes dans cette affaire. Le gouverneur a refusé d’octroyer une grâce à ce prisonnier, et la justice a rejeté ses ultimes recours. -
Iran Répression persistante contre le mouvement «Femme, Vie, Liberté»
La population iranienne continue de vivre sous le joug de la répression brutale qu’exercent les autorités contre le soulèvement « Femme, Vie, Liberté », dans un climat d’impunité systématique pour les crimes de droit international. C’est le constat que fait Amnesty International à l’approche du deuxième anniversaire du mouvement de contestation qui a amené le peuple iranien à se lever contre des décennies d’oppression et de discrimination fondée sur le genre. -
Tunisie – Action lettre / Délai expiré Une figure de l’opposition condamnée à deux ans de prison
Le 5 août 2024, le tribunal de première instance de Tunis a condamné la figure de l’opposition Abir Moussi à deux ans de prison en vertu du décret-loi n° 54 à la suite d’une plainte déposée par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) au motif qu’elle avait critiqué le processus des élections législatives. Depuis le 3 octobre 2023, Abir Moussi est maintenue en détention arbitraire pour des accusations de «tentative de changement de la forme du gouvernement», «incitation à la violence sur le territoire tunisien» et «agression dans le but de provoquer le désordre» en vertu de l’article 72 du Code pénal, après qu’elle eut tenté de déposer un appel contre les décrets présidentiels à la veille des élections locales. -
États-Unis (Alabama) – Action terminée L’Alabama procède à sa troisième exécution de l’année
Keith Gavin a été exécuté en Alabama le 18 juillet 2024. Il avait été déclaré coupable en 1999 d’un meurtre commis en 1998 et condamné à mort après que le jury s’était prononcé en faveur de cette peine par 10 voix contre deux. En 2020, une juge fédérale a estimé que son assistance juridique lors de la phase du procès consacrée à la détermination de la peine avait été insuffisante au regard de la Constitution, mais la cour d’appel a annulé cette décision en 2022. La gouverneure de l’Alabama a refusé d’intervenir, et après le rejet des ultimes recours en justice, l’exécution a eu lieu. C’était la troisième de l’année en Alabama. -
Iran – Action lettre / Délai expiré Risque d’exécution élevé pour un suédo-iranien
L’universitaire suédo-iranien Ahmadreza Djalali, détenu arbitrairement en Iran depuis plus de huit ans, risque sérieusement d’être exécuté après avoir épuisé toutes les voies légales pour annuler sa condamnation à mort. Du 26 juin au 4 juillet 2024, il a observé une grève de la faim pour protester contre son maintien en détention arbitraire à la suite d’un échange de prisonniers entre l’Iran et la Suède qui a eu lieu le 15 juin. Les autorités iraniennes doivent annuler la déclaration de culpabilité et la condamnation à mort prononcées contre Ahmadreza Djalali à l’issue d’un procès manifestement inique, et le libérer immédiatement. -
États-Unis (Texas) – Action terminée Grâce refusée, nouvelle exécution au Texas
Ramiro Gonzales, âgé de 41 ans, a été exécuté au Texas le 26 juin 2024. Il avait été condamné à mort en 2006 pour un meurtre commis en 2001, alors qu’il avait 18 ans et sortait d’une enfance et d’une adolescence où régnaient la violence et la négligence. Les tribunaux ont refusé d’empêcher cette exécution malgré les déclarations inexactes et par la suite rétractées du témoin expert présenté par l’accusation pour obtenir une décision du jury déterminant que Ramiro Gonzales commettrait des actes de violence criminelle s’il était autorisé à vivre, condition exigée pour prononcer une condamnation à mort au Texas. La vie carcérale de Ramiro Gonzales a été marquée par la non-violence et le développement personnel. -
Arabie saoudite: Action lettre pour Sulaimon Olufemi / Action terminée Le citoyen nigérian condamné à mort en 2005 doit être gracié !
Sulaimon Olufemi, un citoyen nigérian, risque d'être exécuté en Arabie saoudite après avoir été condamné à mort à l'issue d'un procès manifestement inéquitable en 2005. -
Peine de mort en 2023 Le nombre d’exécutions à son plus haut niveau en près d’une décennie
En 2023, le nombre d’exécutions a atteint son plus haut niveau en près d’une décennie, notamment en raison d’une flambée des mises à mort au Moyen-Orient, a déclaré Amnesty International à l’occasion de la publication de son rapport annuel sur le recours à la peine de mort dans le monde. -
Action lettre: Iran → / Action terminée Un homme torturé risque d’être exécuté de façon imminente
Reza Rasaei, Kurde iranien membre de la minorité religieuse yarsan, risque d’être exécuté d’un moment à l’autre en lien avec le mouvement «Femme, Vie, Liberté». Il a épuisé toutes les voies de recours juridiques disponibles et peut à présent être exécuté à tout moment. Il a été condamné à mort à l’issue d’un procès inique basé sur ses «aveux» obtenus au moyen des actes de torture et des autres mauvais traitements qui lui ont été infligés; il a notamment été soumis à des coups, à la suffocation, à des décharges électriques et à des violences sexuelles. -
Action lettre: États-Unis (Alabama) / Action terminée Une exécution programmée malgré la révélation d’une faute du parquet
Jamie Mills doit être exécuté en Alabama le 30 mai 2024. En 2007, il a été déclaré coupable du meurtre d’un couple de personnes âgées, commis en 2004, et condamné à mort après que le jury s’est prononcé en faveur de la peine capitale à 11 voix contre une. De nouveaux éléments ont révélé que la principale témoin à charge, qui risquait alors d’être jugée pour les mêmes accusations de meurtre passible de la peine de mort que Jamie Mills, s’était vu proposer un accord sur la peine encourue en échange de son témoignage, ce que le parquet a nié lors du procès. Nous appelons la gouverneure de l’Alabama à reconnaître que le droit de grâce accordé au pouvoir exécutif sert de filet de sécurité contre les injustices auxquelles les tribunaux n’ont pas pu remédier et à commuer cette condamnation à mort.
Page 2 sur 22