2009
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Bélarus – Action lettre / Délai expiré Il faut mettre fin à l’isolement de Maryia Kalesnikava
Maryia Kalesnikava va est détenue arbitrairement depuis quatre ans en raison de son rôle important dans l’élection de 2020 et les manifestations pacifiques qui ont suivi au Bélarus, et a été maintenue en détention au secret pendant plus de 500 jours. Elle est privée d’appels téléphoniques, de lettres et de visites; il lui est même interdit de parler avec les autres prisonnières. Selon des sources confidentielles, la santé de Maryia Kalesnikava s’est gravement détériorée et elle ne pèse plus que 45 kilos. Le traitement qui lui est réservé, notamment la privation des soins médicaux dont elle a besoin, peut s’apparenter à une forme de torture ou de mauvais traitements et met sa vie en danger. -
Chine – Action lettre (Messages de solidarité) terminée Une étudiante ouïghoure en prison pour avoir publié une vidéo de manifestations
Kamile Wayit, jeune étudiante ouïghoure, a été condamnée le 25 mars 2023 pour «apologie de l’extrémisme» après avoir publié sur WeChat une vidéo sur les «manifestations A4» qui ont eu lieu en Chine en novembre 2022. Cette jeune femme doit être libérée immédiatement, car elle n’a fait qu’exercer pacifiquement son droit à la liberté d’expression. -
Guinée équatoriale – Action lettre / Délai expiré Un défenseur des droits humains arrêté une nouvelle fois
Le 1er août, Joaquín Elo Ayeto, défenseur équato-guinéen des droits humains, a été arrêté à son domicile, à Malabo, la capitale de la Guinée équatoriale, lorsque des gendarmes sont entrés de force chez lui et l’ont emmené. Il a été accusé d’avoir mené des activités illégales par le biais de l’organisation de la société civile Somos+, dont il est membre et dont les autorités prétendent qu’elle n’est pas légalement enregistrée. Il a d’abord été envoyé à la prison de Malabo Black Beach avant d’être transféré le 13 août à la prison d’Oveng Azem, dans la ville de Mongomo (est du pays), où il est maintenu en détention provisoire. Les autorités équato-guinéennes doivent immédiatement libérer Joaquín Elo Ayeto, car il est maintenu en détention arbitraire au seul motif de son travail de défenseur des droits humains. -
Syrie Des survivant·e·s à l’État islamique détenu·e·s par erreur depuis des années
Des milliers de Yézidi·e·s qui ont survécu aux atrocités commises par l’État islamique (EI) sont toujours portés disparus. Des centaines sont probablement encore détenus dans le nord-est de la Syrie, arrêtés à tort dans le sillage de la défaite de l’EI, a déclaré Amnesty International à l’approche du 10e anniversaire de l’attaque de l’EI contre la communauté yézidie en Irak. -
Russie – Action lettre / Délai expiré Une militante emprisonnée dans des conditions strictes
Natalia Filonova est une militante et journaliste vivant à Oulan-Oudé, en Sibérie orientale. Elle a été arrêtée en 2022 lors d’un rassemblement pacifique contre la conscription des hommes au sein de l’armée russe pour combattre en Ukraine. Elle a ensuite été condamnée à deux ans et 10 mois d’emprisonnement pour avoir, selon les autorités, griffé deux policiers. En prison, des sanctions lui ont été infligées à plusieurs reprises, notamment le placement dans une cellule disciplinaire et, récemment, le durcissement de ses conditions de détention. Amnesty International estime que la condamnation de Natalia Filonova est illégale et repose sur des motifs sous-tendus par des considérations politiques en raison de son militantisme pacifique. Par conséquent, elle doit être libérée immédiatement. -
Israël / Gaza Les détentions au secret et tortures massives de Palestinien·ne·s doivent cesser
Amnesty International exige des autorités israéliennes qu’elles mettent fin à la détention prolongée au secret de Palestinien·ne·s de la bande de Gaza. De nombreuses personnes sont incarcérées sans inculpation ni jugement au titre de la loi sur les « combattants illégaux », ce qui constitue une violation flagrante du droit international. -
Israël / TPO Le Hamas doit libérer immédiatement les otages
Le Hamas et les autres groupes armés doivent libérer immédiatement et sans condition tous les civil·e·s retenu·e·s en otage dans la bande de Gaza occupée depuis le 7 octobre. -
Iran – Action lettre / Délai expiré Risque d’exécution élevé pour un suédo-iranien
L’universitaire suédo-iranien Ahmadreza Djalali, détenu arbitrairement en Iran depuis plus de huit ans, risque sérieusement d’être exécuté après avoir épuisé toutes les voies légales pour annuler sa condamnation à mort. Du 26 juin au 4 juillet 2024, il a observé une grève de la faim pour protester contre son maintien en détention arbitraire à la suite d’un échange de prisonniers entre l’Iran et la Suède qui a eu lieu le 15 juin. Les autorités iraniennes doivent annuler la déclaration de culpabilité et la condamnation à mort prononcées contre Ahmadreza Djalali à l’issue d’un procès manifestement inique, et le libérer immédiatement. -
Pakistan – Action lettre / Délai expiré Un journaliste et poète visé par des accusations après son enlèvement
Le 15 mai 2024, Ahmad Farhad, journaliste et poète cachemiri, critique déclaré des disparitions forcées et connu pour son soutien à des mouvements sociaux, a été victime d’une disparition forcée à son domicile dans la capitale du Pakistan, Islamabad. Deux semaines plus tard, le 29 mai 2024, Ahmad Farhad est réapparu sous la garde de la police dans le territoire de Jammu-et-Cachemire administré par le Pakistan. Des poursuites pénales ont été engagées contre lui. -
Russie Les prisonniers anti-guerres privés de tout contact avec leur famille
Les autorités russes refusent systématiquement aux détracteurs et détractrices du gouvernement emprisonné·e·s arbitrairement tout contact avec leurs familles, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport. -
Yémen – Action lettre terminée – Good News Un juge maintenu en détention arbitraire a été libéré
Abdulwahab Mohammad Qatran est un juge yéménite exprimant des opinions critiques envers les autorités houthies de facto. Il a été arrêté arbitrairement le 2 janvier 2024 par des membres des services houthis de sécurité et du renseignement, qui ont fait irruption chez lui à Sanaa, l’ont menacé ainsi que les membres de sa famille et l’ont interrogé durant de longues heures en l’absence d’un avocat. -
Jordanie – Action lettre terminée Un réfugié syrien a été libéré
Le 29 mai 2024, les autorités jordaniennes ont libéré le réfugié et journaliste étudiant syrien Atiya Mohammad Abu Salem après l’avoir maintenu en détention arbitraire pendant 50 jours, au cours desquels il risquait d’être renvoyé de force en Syrie. -
Guinée équatoriale – Action lettre / Délai expiré On est sans nouvelles d’un défenseur des droits humains
Le 1er mars, Anacleto Micha Ndong, défenseur équato-guinéen des droits humains, a été transféré à la prison de Black Beach, à Malabo, en détention provisoire. Il est accusé d’outrage et de calomnie par un gendarme qu’il a lui-même accusé de l’avoir torturé la dernière fois qu’il était incarcéré à Black Beach, en 2023. Le 15 avril, son avocat est allé lui rendre visite à Black Beach, mais on lui a dit qu’il ne pouvait pas le voir car il n’était pas là. Depuis, personne n’a vu Anacleto Micha ou n’a reçu de confirmation officielle du lieu où il se trouve, ce qui équivaut à une disparition forcée. Selon certaines sources, il a été transféré à la prison d’Oveng Ansem, où la torture serait très répandue. Les autorités doivent immédiatement révéler ce qu’il est advenu d’Anacleto Micha Ndong. -
Action lettre: Afghanistan / Action terminée Quatre manifestantes remises en liberté
Zholia Parsi, Neda Parwani, Parisa Azada et Manizha Seddiqi, défenseures des droits humains et manifestantes, ont été libérées après plusieurs mois de détention arbitraire. -
Action lettre: Iran → / Action terminée Un homme torturé risque d’être exécuté de façon imminente
Reza Rasaei, Kurde iranien membre de la minorité religieuse yarsan, risque d’être exécuté d’un moment à l’autre en lien avec le mouvement «Femme, Vie, Liberté». Il a épuisé toutes les voies de recours juridiques disponibles et peut à présent être exécuté à tout moment. Il a été condamné à mort à l’issue d’un procès inique basé sur ses «aveux» obtenus au moyen des actes de torture et des autres mauvais traitements qui lui ont été infligés; il a notamment été soumis à des coups, à la suffocation, à des décharges électriques et à des violences sexuelles. -
Action lettre: Myanmar / Action terminée Un dirigeant syndical condamné à sept ans d’emprisonnement
Thet Hnin Aung, dirigeant syndical de premier plan, a été condamné à sept ans de prison assortis de travaux forcés à l’issue d’un procès secret et après avoir été soumis à une disparition forcée pendant cinq mois. Il a été arrêté le jour même de sa sortie de prison, après avoir purgé une peine de deux ans d’emprisonnement (2021-2023) pour son militantisme au sein du mouvement de désobéissance civile. -
Action lettre: Venezuela / Action terminée Des détenu·e·s sont victimes d’une négligence critique
Depuis février 2024, Juan Carlos Marrufo endure des conditions inhumaines de détention à la prison vénézuélienne Rodeo I, ayant été placé en détention arbitraire motivée par des considérations politiques depuis mars 2019. En plus d’être placé à l’isolement et de manquer d’eau potable, il est également privé d’examens et de traitements médicaux. María Auxiliadora Delgado, son épouse également détenue depuis plus de cinq ans, a besoin d’examens médicaux sans délai. Emirlendris Benitez, arrêtée arbitrairement en août 2018, souffre de pathologies liées aux actes de torture qu’elle a subis et a besoin d’interventions chirurgicales immédiates. Nous demandons à la ministre Celsa Bautista de veiller à ce que ces détenu·e·s reçoivent des soins médicaux sans plus attendre. -
Rapport annuel d'Amnesty 2023/24 Résumé régional Asie-Pacifique
De modestes avancées ont été enregistrées dans plusieurs pays concernant les droits des femmes et des personnes LGBTQIA+. Une nouvelle loi réprimant la torture et les disparitions forcées a été adoptée en Thaïlande et l’application automatique de la peine capitale a été abolie en Malaisie. Globalement, cependant, la situation en matière de droits humains restait sombre dans la région Asie-Pacifique. -
Rapport annuel d'Amnesty 2023/24 Effondrement sans précédent du droit international
Le monde récolte les conséquences de l’escalade des conflits et de l’effondrement du droit international. Le développement rapide de l’intelligence artificielle (IA) risque d’accélérer l’affaiblissement de l’État de droit. C’est le constat que fait Amnesty International lors du lancement de son rapport annuel, qui évalue l’état des droits fondamentaux dans 155 pays. -
Rapport annuel d'Amnesty 2023/24 La Suisse ne se presse pas pour faire respecter le droit international
L'examen périodique universel a montré que la Suisse n’était toujours pas disposée à réaliser les investissements nécessaires coordonner la mise en œuvre des obligations internationales en matière de droits humains, et qu’elle était toujours peu empressée de veiller à la pleine conformité des initiatives populaires avec le droit international relatif aux droits humains avant de les soumettre au vote.
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