2010
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Azerbaïdjan – Action lettre Gubad Ibadoghlu privé d’une opération urgente
Le célèbre économiste azerbaïdjanais Gubad Ibadoghlu, qui est maintenu en résidence surveillée pour des accusations forgées de toutes pièces, n’est pas autorisé à quitter l’Azerbaïdjan pour recevoir des soins de santé urgents et vitaux. Selon sa famille, ses problèmes cardiaques se sont aggravés au point que sa vie est en danger et il ne peut pas obtenir la prise en charge nécessaire dans le pays. -
Guinée – Action lettre Disparition forcée des deux militants Oumar Sylla et Mamadou Billo Bah
Le 9 juillet, les militants Oumar Sylla (alias Foniké Menguè) et Mamadou Billo Bah ont été arrêtés par les forces de défense et de sécurité au domicile du premier à Conakry, la capitale guinéenne. Depuis lors, ces deux hommes sont victimes de disparition forcée et on ignore où ils se trouvent. Le jour de leur arrestation, Oumar Sylla avait appelé sur les réseaux sociaux à se vêtir de rouge le 11 juillet pour manifester, entre autres, contre la répression des médias et la cherté de la vie. Il faut que les autorités guinéennes indiquent sans délai où se trouvent Oumar Sylla et Mamadou Billo Bah, protègent leur intégrité physique et veillent à ce que ces deux militants soient libérés immédiatement et sans condition. -
Chine – Action lettre Une journaliste qui a enquêté sur le COVID-19 est de nouveau détenue
Zhang Zhan est actuellement détenue au centre de détention du nouveau district de Pudong, à Shanghai, pour «avoir cherché à provoquer des conflits et troublé l’ordre public». Elle est prise pour cible parce qu’elle n’a cessé de défendre les droits humains à la suite de sa libération le 13 mai 2024. Sa famille est également confrontée à des mesures d’intimidation et à des menaces de la part des autorités, alors que l’avocat que sa famille souhaitait désigner a été retenu pendant plusieurs heures par la police. -
Afghanistan – Action lettre terminée / Good News Libération de militants de l’éducation
Les militants de l’éducation Ahmad Fahim Azimi et Seddiqullah Afghan qui étaient détenus arbitrairement depuis plusieurs mois ont été relâchés. Seddiqullah Afghan a été libéré le 9 avril 2024 à la faveur d’une grâce accordée à des prisonniers à l’occasion de l’Aïd. Ahmad Fahim Azimi a été remis en liberté le 26 septembre 2024 à la suite de la décision d’un tribunal taliban ayant invoqué un manque de preuves. -
Ukraine / Russie Propagande d'État russe au programme des classes ukrainiennes
Les enseignant·e·x·s dans les territoires occupés par la Russie sont contraint·e·x·s sous la menace et la violence d’enseigner le programme d'État russe. -
Israël et TPO – Action terminée / Good News Le chirurgien palestinien Khaled Al Serr a été libéré
Le 30 septembre, Khaled Al Serr a été libéré de la prison militaire d’Ofer, en Cisjordanie occupée, où il était détenu par les autorités israéliennes, puis renvoyé dans la bande de Gaza occupée. -
Chine – Action lettre Un réalisateur arrêté pour un film sur les manifestations
Chen Pinlin est le réalisateur du documentaire Urumqi Middle Road (乌鲁木齐中路), dans lequel figurent des scènes du mouvement national des «feuilles blanches», une série de manifestations pacifiques contre les confinements qui se sont succédés pendant trois ans dans le cadre de la politique «zéro-COVID» du gouvernement ainsi que contre le climat de censure et de surveillance en Chine. Chen Pinlin a mis son film en ligne à l’occasion du premier anniversaire de ce mouvement. Arrêté le 5 janvier 2024, il est actuellement détenu au centre de détention du district de Baoshan, à Shanghai, pour «avoir cherché à provoquer des conflits et troublé l’ordre public». Il risque une peine de cinq ans d’emprisonnement. -
Iran – Action lettre Condamnation à mort d'une militante kurde
La travailleuse humanitaire et militante de la société civile Pakhshan Azizi, issue de la minorité ethnique kurde opprimée d'Iran, risque d'être exécuté à la suite d'un procès inique devant un tribunal révolutionnaire de Téhéran. En juillet 2024, elle a été condamnée à mort uniquement en lien avec ses activités pacifiques humanitaires et de défense des droits humains, qui ont notamment consisté à aider des femmes et des enfants déplacés dans le nord-est de la Syrie. Ses allégations de torture et d'autres mauvais traitements n'ont jamais fait l'objet d’investigations. -
Yémen – Action lettre Il faut libérer un formateur aux droits humains détenu arbitrairement
Moujib al Mikhlafi, spécialiste de l’éducation et formateur yéménite, est détenu arbitrairement par les autorités houthies de facto depuis le 10 octobre 2023 à Sanaa, au Yémen. Le 1er septembre 2024, une chaîne de télévision affiliée aux Houthis a diffusé une vidéo de ce qui a été présenté comme des «aveux» de sa part indiquant qu’il était membre d’un «réseau d’espionnage» ciblant le secteur de l’éducation au Yémen. S’il était inculpé d’espionnage, Moujib al Mikhlafi encourrait la peine de mort. -
Iran Répression persistante contre le mouvement «Femme, Vie, Liberté»
La population iranienne continue de vivre sous le joug de la répression brutale qu’exercent les autorités contre le soulèvement « Femme, Vie, Liberté », dans un climat d’impunité systématique pour les crimes de droit international. C’est le constat que fait Amnesty International à l’approche du deuxième anniversaire du mouvement de contestation qui a amené le peuple iranien à se lever contre des décennies d’oppression et de discrimination fondée sur le genre. -
Chine – Action lettre Deux militant·e·s injustement condamnés
La militante de #MeToo Sophia Huang Xueqin et le défenseur des droits du travail Wang Jianbing ont été arrêtés le 19 septembre 2021. Le 14 juin 2024, Sophia Huang Xueqin a été condamnée à cinq ans d’emprisonnement et Wang Jianbing à trois ans et six mois pour «incitation à la subversion de l’État». Parmi les éléments présentés par l’accusation figuraient des allégations selon lesquelles ils auraient tous deux organisé des rassemblements privés chaque semaine avec des militant·e·s pour discuter des difficultés rencontrées par la société civile en Chine, et accueilli et organisé des formations au sein de «mouvements non violents». Ils ont fait appel de leur jugement. Récemment, Amnesty International a appris qu’ils ont des problèmes de santé mais n’ont pas été autorisés à accéder à des soins médicaux adaptés. Ils doivent être libérés immédiatement et sans condition. -
Arabie saoudite Double discours envers les femmes
La stratégie «Vision 2030» décrit les femmes comme «un autre grand atout» et déclare qu’elle vise à les «autonomiser». Mais qu’en est-il si l’on confronte la communication officielle à la réalité? -
Turquie (Erythrée) – Action lettre Des érythréen·ne·s risquent d’être renvoyés de force de manière imminente
Des centaines de ressortissants érythréens risquent à tout moment d'être renvoyés de force en Érythrée, où ils pourraient vraisemblablement être torturés, placés en détention arbitraire ou subir d’autres graves violations des droits humains. Selon certaines informations, 300 Érythréen·ne·s récemment arrêtés en Turquie, privés d’un accès adéquat à des moyens de communication et à une assistance juridique, ont été expulsés vers l’Érythrée. Les autorités doivent immédiatement suspendre l’expulsion forcée d’Érythréen·ne·s depuis la Turquie et leur donner la possibilité de demander l’asile, conformément au droit international. -
Session d'Automne du 9 au 27 septembre Droits humains au Parlement: Automne 2024
Santé, famille, liberté d’expression – nous en bénéficions chaque jour en Suisse comme si cela allait de soi, mais ces droit n’ont pas toujours été «acquis automatiquement». Nos droits humains et leur protection sont la base d’une société pacifique où il fait bon vivre, et qui respecte la dignité de chaque être humain. La Convention européenne des droits de l’homme (CEDH) en est à la fois le fondement et le garant. Quiconque s’en prend à la CEDH ou à la Cour européenne des droits de l’homme, le tribunal créé pour faire respecter la convention, met cela en péril – en Suisse et dans toute l’Europe. -
Bélarus – Action lettre Il faut mettre fin à l’isolement de Maryia Kalesnikava
Maryia Kalesnikava va est détenue arbitrairement depuis quatre ans en raison de son rôle important dans l’élection de 2020 et les manifestations pacifiques qui ont suivi au Bélarus, et a été maintenue en détention au secret pendant plus de 500 jours. Elle est privée d’appels téléphoniques, de lettres et de visites; il lui est même interdit de parler avec les autres prisonnières. Selon des sources confidentielles, la santé de Maryia Kalesnikava s’est gravement détériorée et elle ne pèse plus que 45 kilos. Le traitement qui lui est réservé, notamment la privation des soins médicaux dont elle a besoin, peut s’apparenter à une forme de torture ou de mauvais traitements et met sa vie en danger. -
Chine – Action lettre (Messages de solidarité) terminée Une étudiante ouïghoure en prison pour avoir publié une vidéo de manifestations
Kamile Wayit, jeune étudiante ouïghoure, a été condamnée le 25 mars 2023 pour «apologie de l’extrémisme» après avoir publié sur WeChat une vidéo sur les «manifestations A4» qui ont eu lieu en Chine en novembre 2022. Cette jeune femme doit être libérée immédiatement, car elle n’a fait qu’exercer pacifiquement son droit à la liberté d’expression. -
Guinée équatoriale – Action lettre Un défenseur des droits humains arrêté une nouvelle fois
Le 1er août, Joaquín Elo Ayeto, défenseur équato-guinéen des droits humains, a été arrêté à son domicile, à Malabo, la capitale de la Guinée équatoriale, lorsque des gendarmes sont entrés de force chez lui et l’ont emmené. Il a été accusé d’avoir mené des activités illégales par le biais de l’organisation de la société civile Somos+, dont il est membre et dont les autorités prétendent qu’elle n’est pas légalement enregistrée. Il a d’abord été envoyé à la prison de Malabo Black Beach avant d’être transféré le 13 août à la prison d’Oveng Azem, dans la ville de Mongomo (est du pays), où il est maintenu en détention provisoire. Les autorités équato-guinéennes doivent immédiatement libérer Joaquín Elo Ayeto, car il est maintenu en détention arbitraire au seul motif de son travail de défenseur des droits humains. -
Venezuela – Action lettre / Délai expiré Arrestations massives de groupes vulnérables
Entre le 29 juillet et le 7 août 2024, plus de deux mille personnes ont été arrêtées pour avoir protesté ou parce qu’elles sont considérées comme ayant critiqué le gouvernement. La majorité des personnes arrêtées sont des jeunes, dont au moins 105 ont entre 13 et 17 ans. Au moins 16 personnes vivant avec un handicap tel qu’une déficience visuelle ou auditive sont toujours détenues. Des allégations crédibles continuent de faire état de détention au secret et de refus d'assistance juridique, avec un risque élevé de torture et d’autres mauvais traitements. Nous demandons aux autorités de libérer toutes les personnes détenues pour avoir exercé leurs droits et nous exhortons le procureur général à protéger les personnes vulnérables en raison de leur âge, d’un handicap ou d’une maladie grave ou chronique. -
Syrie Des survivant·e·s à l’État islamique détenu·e·s par erreur depuis des années
Des milliers de Yézidi·e·s qui ont survécu aux atrocités commises par l’État islamique (EI) sont toujours portés disparus. Des centaines sont probablement encore détenus dans le nord-est de la Syrie, arrêtés à tort dans le sillage de la défaite de l’EI, a déclaré Amnesty International à l’approche du 10e anniversaire de l’attaque de l’EI contre la communauté yézidie en Irak. -
Russie – Action lettre / Délai expiré Une militante emprisonnée dans des conditions strictes
Natalia Filonova est une militante et journaliste vivant à Oulan-Oudé, en Sibérie orientale. Elle a été arrêtée en 2022 lors d’un rassemblement pacifique contre la conscription des hommes au sein de l’armée russe pour combattre en Ukraine. Elle a ensuite été condamnée à deux ans et 10 mois d’emprisonnement pour avoir, selon les autorités, griffé deux policiers. En prison, des sanctions lui ont été infligées à plusieurs reprises, notamment le placement dans une cellule disciplinaire et, récemment, le durcissement de ses conditions de détention. Amnesty International estime que la condamnation de Natalia Filonova est illégale et repose sur des motifs sous-tendus par des considérations politiques en raison de son militantisme pacifique. Par conséquent, elle doit être libérée immédiatement.
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