2010
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Iran – Action lettre → Le rappeur Toomaj Salehi fait face à des accusations fallacieuses
Le rappeur Toomaj Salehi, qui s’est opposé à l’État, est arbitrairement maintenu en détention à la prison centrale d’Ispahan (province d’Ispahan), en relation avec ses activités pacifiques, comme sa participation au mouvement de révolte «Femme, Vie, Liberté» et la publication sur ses réseaux sociaux de messages critiquant les autorités iraniennes. En juin 2024, la Cour suprême a annulé sa déclaration de culpabilité et sa condamnation à mort, et a renvoyé l’affaire devant une juridiction inférieure. Il est par ailleurs visé par de nouvelles accusations fallacieuses dans le cadre de procédures distinctes uniquement pour avoir exercé de manière pacifique ses droits humains, notamment la liberté d’expression par le biais de sa musique. -
Israël / TPO Le Hamas doit libérer immédiatement les otages
Le Hamas et les autres groupes armés doivent libérer immédiatement et sans condition tous les civil·e·s retenu·e·s en otage dans la bande de Gaza occupée depuis le 7 octobre. -
Iran – Action lettre Risque d’exécution élevé pour un suédo-iranien
L’universitaire suédo-iranien Ahmadreza Djalali, détenu arbitrairement en Iran depuis plus de huit ans, risque sérieusement d’être exécuté après avoir épuisé toutes les voies légales pour annuler sa condamnation à mort. Du 26 juin au 4 juillet 2024, il a observé une grève de la faim pour protester contre son maintien en détention arbitraire à la suite d’un échange de prisonniers entre l’Iran et la Suède qui a eu lieu le 15 juin. Les autorités iraniennes doivent annuler la déclaration de culpabilité et la condamnation à mort prononcées contre Ahmadreza Djalali à l’issue d’un procès manifestement inique, et le libérer immédiatement. -
Pakistan – Action lettre Un journaliste et poète visé par des accusations après son enlèvement
Le 15 mai 2024, Ahmad Farhad, journaliste et poète cachemiri, critique déclaré des disparitions forcées et connu pour son soutien à des mouvements sociaux, a été victime d’une disparition forcée à son domicile dans la capitale du Pakistan, Islamabad. Deux semaines plus tard, le 29 mai 2024, Ahmad Farhad est réapparu sous la garde de la police dans le territoire de Jammu-et-Cachemire administré par le Pakistan. Des poursuites pénales ont été engagées contre lui. -
Russie Les prisonniers anti-guerres privés de tout contact avec leur famille
Les autorités russes refusent systématiquement aux détracteurs et détractrices du gouvernement emprisonné·e·s arbitrairement tout contact avec leurs familles, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport. -
Yémen – Action lettre Un journaliste condamné à quatre ans d'emprisonnement
Le 28 mai 2024, le tribunal pénal spécial d'Aden a condamné le journaliste Ahmad Maher à quatre ans d’emprisonnement, à l'issue d'un procès manifestement inéquitable, pour diffusion d'informations fausses ou trompeuses et falsification de documents d'identité. Ahmad Maher a été arrêté le 6 août 2022 par les forces de sécurité affiliées aux autorités de facto du Conseil de transition du Sud (CTS), à Aden. Lors de ses interrogatoires au poste de police de Dar Saad, la torture et d’autres mauvais traitements lui ont été infligés dans le but de le contraindre à «avouer» sa participation à une attaque contre le poste de police de Dar Saad en mars 2022. Il s'est vu refuser l'accès à des soins de santé adéquats, y compris pour les blessures causées par des actes de torture. Il a également été privé du droit à une défense adéquate, du droit de consulter l'avocat de son choix, du droit à la présomption d'innocence et du droit de ne pas s'auto-incriminer, ce qui a rendu sa détention arbitraire. -
Yémen – Action lettre terminée – Good News Un juge maintenu en détention arbitraire a été libéré
Abdulwahab Mohammad Qatran est un juge yéménite exprimant des opinions critiques envers les autorités houthies de facto. Il a été arrêté arbitrairement le 2 janvier 2024 par des membres des services houthis de sécurité et du renseignement, qui ont fait irruption chez lui à Sanaa, l’ont menacé ainsi que les membres de sa famille et l’ont interrogé durant de longues heures en l’absence d’un avocat. -
Israël et TPO – Action lettre terminée Il faut libérer un chirurgien palestinien victime d’une disparition forcée
Le 24 mars 2024, le Palestinien Khaled Al Serr a été arrêté par l’armée israélienne à l’hôpital al Nasser à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Depuis, il est maintenu en détention dans des conditions qui s’apparentent à une disparition forcée. Depuis plus de deux mois, les autorités israéliennes dissimulent le sort qui lui a été réservé et le lieu où il se trouve ; les bribes d’informations que sa famille a pu obtenir provenaient de ses collègues et de détenus libérés. -
Jordanie – Action lettre terminée Un réfugié syrien a été libéré
Le 29 mai 2024, les autorités jordaniennes ont libéré le réfugié et journaliste étudiant syrien Atiya Mohammad Abu Salem après l’avoir maintenu en détention arbitraire pendant 50 jours, au cours desquels il risquait d’être renvoyé de force en Syrie. -
Guinée équatoriale – Action lettre / Délai expiré On est sans nouvelles d’un défenseur des droits humains
Le 1er mars, Anacleto Micha Ndong, défenseur équato-guinéen des droits humains, a été transféré à la prison de Black Beach, à Malabo, en détention provisoire. Il est accusé d’outrage et de calomnie par un gendarme qu’il a lui-même accusé de l’avoir torturé la dernière fois qu’il était incarcéré à Black Beach, en 2023. Le 15 avril, son avocat est allé lui rendre visite à Black Beach, mais on lui a dit qu’il ne pouvait pas le voir car il n’était pas là. Depuis, personne n’a vu Anacleto Micha ou n’a reçu de confirmation officielle du lieu où il se trouve, ce qui équivaut à une disparition forcée. Selon certaines sources, il a été transféré à la prison d’Oveng Ansem, où la torture serait très répandue. Les autorités doivent immédiatement révéler ce qu’il est advenu d’Anacleto Micha Ndong. -
Action lettre: Iran / Délai expiré Risque d’exécutions liées aux manifestations à l’issue de procès iniques
En Iran, au moins huit personnes sont sous le coup d’une condamnation à mort en rapport avec le soulèvement «Femme. Vie. Liberté» de 2022, et neuf autres ont été victimes d’exécutions arbitraires à la suite de simulacres de procès contraires aux règles d’équité les plus fondamentales. Les autorités ont gravement bafoué leur droit à un procès équitable et ont soumis nombre de ces personnes à la torture et à d’autres mauvais traitements, notamment des coups, des décharges électriques et des violences sexuelles. Les craintes d’autres exécutions liées aux manifestations sont ravivées par la frénésie d’exécutions qui se poursuit. -
Azerbaïdjan – Action lettre / délai expiré Il faut abandonner les poursuites contre Gubad Ibadoghlu et le libérer
Le 22 avril 2024, après 274 jours passés en détention, le célèbre économiste et militant politique azerbaïdjanais Gubad Ibadoghlu a été placé en résidence surveillée. Cette décision a été prise à la suite de la dégradation de son état de santé, notamment liée à son diabète et ses troubles cardiaques. Cependant, il continue d’être privé de liberté et n’est pas autorisé à se rendre à l’étranger pour bénéficier des soins médicaux dont il a besoin. -
Afghanistan – Action lettre terminée Un militant de l’éducation est arbitrairement détenu
26.09.24: We are happy to share with you the great news that education activist Ahmad Fahim Azimi has been released today! An Outcome UA will be issued as soon as possible. // Le 17 octobre 2023, Ahmad Fahim Azimi et Seddiqullah Afghan, deux militants qui travaillent pour l’organisation éducative Fekre Behtar, ont été arrêtés arbitrairement dans leurs bureaux à Karta Char, à Kaboul, capitale de l’Afghanistan, et détenus au 40e district de la Direction générale du renseignement (GDI) des talibans. Seddiqullah Afghan a été libéré le 9 avril à la faveur d’une grâce accordée à des prisonniers à l’occasion de l’Aïd par le chef suprême des talibans, mais Ahmad Fahim Azimi demeure incarcéré à la prison de Pul-e-Charkhi. Accusé à tort de travailler contre les autorités talibanes de facto, il a été condamné à l’issue d’un procès inique par le tribunal de première instance des talibans à un an de prison. Son arrestation, sa détention arbitraire et son procès inique vont à l’encontre du droit international relatif aux droits humains. Cet homme doit être libéré immédiatement et sans condition. -
Action lettre: Afghanistan / Action terminée Quatre manifestantes remises en liberté
Zholia Parsi, Neda Parwani, Parisa Azada et Manizha Seddiqi, défenseures des droits humains et manifestantes, ont été libérées après plusieurs mois de détention arbitraire. -
Action lettre: Iran → / Action terminée Un homme torturé risque d’être exécuté de façon imminente
Reza Rasaei, Kurde iranien membre de la minorité religieuse yarsan, risque d’être exécuté d’un moment à l’autre en lien avec le mouvement «Femme, Vie, Liberté». Il a épuisé toutes les voies de recours juridiques disponibles et peut à présent être exécuté à tout moment. Il a été condamné à mort à l’issue d’un procès inique basé sur ses «aveux» obtenus au moyen des actes de torture et des autres mauvais traitements qui lui ont été infligés; il a notamment été soumis à des coups, à la suffocation, à des décharges électriques et à des violences sexuelles. -
Action lettre: Myanmar / Action terminée Un dirigeant syndical condamné à sept ans d’emprisonnement
Thet Hnin Aung, dirigeant syndical de premier plan, a été condamné à sept ans de prison assortis de travaux forcés à l’issue d’un procès secret et après avoir été soumis à une disparition forcée pendant cinq mois. Il a été arrêté le jour même de sa sortie de prison, après avoir purgé une peine de deux ans d’emprisonnement (2021-2023) pour son militantisme au sein du mouvement de désobéissance civile. -
Action lettre: Venezuela / Action terminée Des détenu·e·s sont victimes d’une négligence critique
Depuis février 2024, Juan Carlos Marrufo endure des conditions inhumaines de détention à la prison vénézuélienne Rodeo I, ayant été placé en détention arbitraire motivée par des considérations politiques depuis mars 2019. En plus d’être placé à l’isolement et de manquer d’eau potable, il est également privé d’examens et de traitements médicaux. María Auxiliadora Delgado, son épouse également détenue depuis plus de cinq ans, a besoin d’examens médicaux sans délai. Emirlendris Benitez, arrêtée arbitrairement en août 2018, souffre de pathologies liées aux actes de torture qu’elle a subis et a besoin d’interventions chirurgicales immédiates. Nous demandons à la ministre Celsa Bautista de veiller à ce que ces détenu·e·s reçoivent des soins médicaux sans plus attendre. -
Action lettre: Chine / Délai expiré Un réalisateur arrêté pour un film sur les manifestations
Chen Pinlin est le réalisateur du documentaire Urumqi Middle Road (乌鲁木齐中路), dans lequel figurent des scènes du mouvement national des «feuilles blanches», une série de manifestations pacifiques contre les confinements qui se sont succédés pendant trois ans dans le cadre de la politique «zéro-COVID» du gouvernement ainsi que contre le climat de censure et de surveillance en Chine. Chen Pinlin a mis son film en ligne à l’occasion du premier anniversaire de ce mouvement. Arrêté le 5 janvier 2024, il est actuellement détenu au centre de détention du district de Baoshan, à Shanghai, pour «avoir cherché à provoquer des conflits et troublé l’ordre public». Il risque une peine de cinq ans d’emprisonnement. -
Rapport annuel d'Amnesty 2023/24 Résumé régional Asie-Pacifique
De modestes avancées ont été enregistrées dans plusieurs pays concernant les droits des femmes et des personnes LGBTQIA+. Une nouvelle loi réprimant la torture et les disparitions forcées a été adoptée en Thaïlande et l’application automatique de la peine capitale a été abolie en Malaisie. Globalement, cependant, la situation en matière de droits humains restait sombre dans la région Asie-Pacifique. -
Rapport annuel d'Amnesty 2023/24 Effondrement sans précédent du droit international
Le monde récolte les conséquences de l’escalade des conflits et de l’effondrement du droit international. Le développement rapide de l’intelligence artificielle (IA) risque d’accélérer l’affaiblissement de l’État de droit. C’est le constat que fait Amnesty International lors du lancement de son rapport annuel, qui évalue l’état des droits fondamentaux dans 155 pays.
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