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Chine – Action lettre Un réalisateur arrêté pour un film sur les manifestations
Chen Pinlin est le réalisateur du documentaire Urumqi Middle Road (乌鲁木齐中路), dans lequel figurent des scènes du mouvement national des «feuilles blanches», une série de manifestations pacifiques contre les confinements qui se sont succédés pendant trois ans dans le cadre de la politique «zéro-COVID» du gouvernement ainsi que contre le climat de censure et de surveillance en Chine. Chen Pinlin a mis son film en ligne à l’occasion du premier anniversaire de ce mouvement. Arrêté le 5 janvier 2024, il est actuellement détenu au centre de détention du district de Baoshan, à Shanghai, pour «avoir cherché à provoquer des conflits et troublé l’ordre public». Il risque une peine de cinq ans d’emprisonnement. -
Yémen – Action lettre / Délai expiré Il faut libérer un formateur aux droits humains détenu arbitrairement
Moujib al Mikhlafi, spécialiste de l’éducation et formateur yéménite, est détenu arbitrairement par les autorités houthies de facto depuis le 10 octobre 2023 à Sanaa, au Yémen. Le 1er septembre 2024, une chaîne de télévision affiliée aux Houthis a diffusé une vidéo de ce qui a été présenté comme des «aveux» de sa part indiquant qu’il était membre d’un «réseau d’espionnage» ciblant le secteur de l’éducation au Yémen. S’il était inculpé d’espionnage, Moujib al Mikhlafi encourrait la peine de mort. -
Iran Répression persistante contre le mouvement «Femme, Vie, Liberté»
La population iranienne continue de vivre sous le joug de la répression brutale qu’exercent les autorités contre le soulèvement « Femme, Vie, Liberté », dans un climat d’impunité systématique pour les crimes de droit international. C’est le constat que fait Amnesty International à l’approche du deuxième anniversaire du mouvement de contestation qui a amené le peuple iranien à se lever contre des décennies d’oppression et de discrimination fondée sur le genre. -
Chine – Action lettre Deux militant·e·s injustement condamnés
La militante de #MeToo Sophia Huang Xueqin et le défenseur des droits du travail Wang Jianbing ont été arrêtés le 19 septembre 2021. Le 14 juin 2024, Sophia Huang Xueqin a été condamnée à cinq ans d’emprisonnement et Wang Jianbing à trois ans et six mois pour «incitation à la subversion de l’État». Parmi les éléments présentés par l’accusation figuraient des allégations selon lesquelles ils auraient tous deux organisé des rassemblements privés chaque semaine avec des militant·e·s pour discuter des difficultés rencontrées par la société civile en Chine, et accueilli et organisé des formations au sein de «mouvements non violents». Ils ont fait appel de leur jugement. Récemment, Amnesty International a appris qu’ils ont des problèmes de santé mais n’ont pas été autorisés à accéder à des soins médicaux adaptés. Ils doivent être libérés immédiatement et sans condition. -
Arabie saoudite Double discours envers les femmes
La stratégie «Vision 2030» décrit les femmes comme «un autre grand atout» et déclare qu’elle vise à les «autonomiser». Mais qu’en est-il si l’on confronte la communication officielle à la réalité? -
Turquie (Erythrée) – Action lettre / Délai expiré Des érythréen·ne·s risquent d’être renvoyés de force de manière imminente
Des centaines de ressortissants érythréens risquent à tout moment d'être renvoyés de force en Érythrée, où ils pourraient vraisemblablement être torturés, placés en détention arbitraire ou subir d’autres graves violations des droits humains. Selon certaines informations, 300 Érythréen·ne·s récemment arrêtés en Turquie, privés d’un accès adéquat à des moyens de communication et à une assistance juridique, ont été expulsés vers l’Érythrée. Les autorités doivent immédiatement suspendre l’expulsion forcée d’Érythréen·ne·s depuis la Turquie et leur donner la possibilité de demander l’asile, conformément au droit international. -
Session d'Automne du 9 au 27 septembre Droits humains au Parlement: Automne 2024
Santé, famille, liberté d’expression – nous en bénéficions chaque jour en Suisse comme si cela allait de soi, mais ces droit n’ont pas toujours été «acquis automatiquement». Nos droits humains et leur protection sont la base d’une société pacifique où il fait bon vivre, et qui respecte la dignité de chaque être humain. La Convention européenne des droits de l’homme (CEDH) en est à la fois le fondement et le garant. Quiconque s’en prend à la CEDH ou à la Cour européenne des droits de l’homme, le tribunal créé pour faire respecter la convention, met cela en péril – en Suisse et dans toute l’Europe. -
Bélarus – Action lettre Il faut mettre fin à l’isolement de Maryia Kalesnikava
Maryia Kalesnikava va est détenue arbitrairement depuis quatre ans en raison de son rôle important dans l’élection de 2020 et les manifestations pacifiques qui ont suivi au Bélarus, et a été maintenue en détention au secret pendant plus de 500 jours. Elle est privée d’appels téléphoniques, de lettres et de visites; il lui est même interdit de parler avec les autres prisonnières. Selon des sources confidentielles, la santé de Maryia Kalesnikava s’est gravement détériorée et elle ne pèse plus que 45 kilos. Le traitement qui lui est réservé, notamment la privation des soins médicaux dont elle a besoin, peut s’apparenter à une forme de torture ou de mauvais traitements et met sa vie en danger. -
Chine – Action lettre (Messages de solidarité) terminée Une étudiante ouïghoure en prison pour avoir publié une vidéo de manifestations
Kamile Wayit, jeune étudiante ouïghoure, a été condamnée le 25 mars 2023 pour «apologie de l’extrémisme» après avoir publié sur WeChat une vidéo sur les «manifestations A4» qui ont eu lieu en Chine en novembre 2022. Cette jeune femme doit être libérée immédiatement, car elle n’a fait qu’exercer pacifiquement son droit à la liberté d’expression. -
Guinée équatoriale – Action lettre Un défenseur des droits humains arrêté une nouvelle fois
Le 1er août, Joaquín Elo Ayeto, défenseur équato-guinéen des droits humains, a été arrêté à son domicile, à Malabo, la capitale de la Guinée équatoriale, lorsque des gendarmes sont entrés de force chez lui et l’ont emmené. Il a été accusé d’avoir mené des activités illégales par le biais de l’organisation de la société civile Somos+, dont il est membre et dont les autorités prétendent qu’elle n’est pas légalement enregistrée. Il a d’abord été envoyé à la prison de Malabo Black Beach avant d’être transféré le 13 août à la prison d’Oveng Azem, dans la ville de Mongomo (est du pays), où il est maintenu en détention provisoire. Les autorités équato-guinéennes doivent immédiatement libérer Joaquín Elo Ayeto, car il est maintenu en détention arbitraire au seul motif de son travail de défenseur des droits humains. -
Venezuela – Action lettre / Délai expiré Arrestations massives de groupes vulnérables
Entre le 29 juillet et le 7 août 2024, plus de deux mille personnes ont été arrêtées pour avoir protesté ou parce qu’elles sont considérées comme ayant critiqué le gouvernement. La majorité des personnes arrêtées sont des jeunes, dont au moins 105 ont entre 13 et 17 ans. Au moins 16 personnes vivant avec un handicap tel qu’une déficience visuelle ou auditive sont toujours détenues. Des allégations crédibles continuent de faire état de détention au secret et de refus d'assistance juridique, avec un risque élevé de torture et d’autres mauvais traitements. Nous demandons aux autorités de libérer toutes les personnes détenues pour avoir exercé leurs droits et nous exhortons le procureur général à protéger les personnes vulnérables en raison de leur âge, d’un handicap ou d’une maladie grave ou chronique. -
Syrie Des survivant·e·s à l’État islamique détenu·e·s par erreur depuis des années
Des milliers de Yézidi·e·s qui ont survécu aux atrocités commises par l’État islamique (EI) sont toujours portés disparus. Des centaines sont probablement encore détenus dans le nord-est de la Syrie, arrêtés à tort dans le sillage de la défaite de l’EI, a déclaré Amnesty International à l’approche du 10e anniversaire de l’attaque de l’EI contre la communauté yézidie en Irak. -
Russie – Action lettre / Délai expiré Une militante emprisonnée dans des conditions strictes
Natalia Filonova est une militante et journaliste vivant à Oulan-Oudé, en Sibérie orientale. Elle a été arrêtée en 2022 lors d’un rassemblement pacifique contre la conscription des hommes au sein de l’armée russe pour combattre en Ukraine. Elle a ensuite été condamnée à deux ans et 10 mois d’emprisonnement pour avoir, selon les autorités, griffé deux policiers. En prison, des sanctions lui ont été infligées à plusieurs reprises, notamment le placement dans une cellule disciplinaire et, récemment, le durcissement de ses conditions de détention. Amnesty International estime que la condamnation de Natalia Filonova est illégale et repose sur des motifs sous-tendus par des considérations politiques en raison de son militantisme pacifique. Par conséquent, elle doit être libérée immédiatement. -
Israël / Gaza Les détentions au secret et tortures massives de Palestinien·ne·s doivent cesser
Amnesty International exige des autorités israéliennes qu’elles mettent fin à la détention prolongée au secret de Palestinien·ne·s de la bande de Gaza. De nombreuses personnes sont incarcérées sans inculpation ni jugement au titre de la loi sur les « combattants illégaux », ce qui constitue une violation flagrante du droit international. -
Israël / TPO Le Hamas doit libérer immédiatement les otages
Le Hamas et les autres groupes armés doivent libérer immédiatement et sans condition tous les civil·e·s retenu·e·s en otage dans la bande de Gaza occupée depuis le 7 octobre. -
Iran – Action lettre / Délai expiré Risque d’exécution élevé pour un suédo-iranien
L’universitaire suédo-iranien Ahmadreza Djalali, détenu arbitrairement en Iran depuis plus de huit ans, risque sérieusement d’être exécuté après avoir épuisé toutes les voies légales pour annuler sa condamnation à mort. Du 26 juin au 4 juillet 2024, il a observé une grève de la faim pour protester contre son maintien en détention arbitraire à la suite d’un échange de prisonniers entre l’Iran et la Suède qui a eu lieu le 15 juin. Les autorités iraniennes doivent annuler la déclaration de culpabilité et la condamnation à mort prononcées contre Ahmadreza Djalali à l’issue d’un procès manifestement inique, et le libérer immédiatement. -
Pakistan – Action lettre / Délai expiré Un journaliste et poète visé par des accusations après son enlèvement
Le 15 mai 2024, Ahmad Farhad, journaliste et poète cachemiri, critique déclaré des disparitions forcées et connu pour son soutien à des mouvements sociaux, a été victime d’une disparition forcée à son domicile dans la capitale du Pakistan, Islamabad. Deux semaines plus tard, le 29 mai 2024, Ahmad Farhad est réapparu sous la garde de la police dans le territoire de Jammu-et-Cachemire administré par le Pakistan. Des poursuites pénales ont été engagées contre lui. -
Russie Les prisonniers anti-guerres privés de tout contact avec leur famille
Les autorités russes refusent systématiquement aux détracteurs et détractrices du gouvernement emprisonné·e·s arbitrairement tout contact avec leurs familles, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport. -
Yémen – Action lettre terminée – Good News Un juge maintenu en détention arbitraire a été libéré
Abdulwahab Mohammad Qatran est un juge yéménite exprimant des opinions critiques envers les autorités houthies de facto. Il a été arrêté arbitrairement le 2 janvier 2024 par des membres des services houthis de sécurité et du renseignement, qui ont fait irruption chez lui à Sanaa, l’ont menacé ainsi que les membres de sa famille et l’ont interrogé durant de longues heures en l’absence d’un avocat. -
Jordanie – Action lettre terminée Un réfugié syrien a été libéré
Le 29 mai 2024, les autorités jordaniennes ont libéré le réfugié et journaliste étudiant syrien Atiya Mohammad Abu Salem après l’avoir maintenu en détention arbitraire pendant 50 jours, au cours desquels il risquait d’être renvoyé de force en Syrie.
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