2010
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Rapport annuel d'Amnesty 2023/24 Effondrement sans précédent du droit international
Le monde récolte les conséquences de l’escalade des conflits et de l’effondrement du droit international. Le développement rapide de l’intelligence artificielle (IA) risque d’accélérer l’affaiblissement de l’État de droit. C’est le constat que fait Amnesty International lors du lancement de son rapport annuel, qui évalue l’état des droits fondamentaux dans 155 pays. -
Rapport annuel d'Amnesty 2023/24 La Suisse ne se presse pas pour faire respecter le droit international
L'examen périodique universel a montré que la Suisse n’était toujours pas disposée à réaliser les investissements nécessaires coordonner la mise en œuvre des obligations internationales en matière de droits humains, et qu’elle était toujours peu empressée de veiller à la pleine conformité des initiatives populaires avec le droit international relatif aux droits humains avant de les soumettre au vote. -
Rapport annuel d'Amnesty 2023/24 RÉSUMÉ RÉGIONAL EUROPE ET ASIE CENTRALE
Les libertés et les droits fondamentaux ont cette année encore été constamment remis en question en Europe. Un certain nombre d’États ont persécuté les défenseur·e·s des droits humains, réprimé la dissidence et sanctionné le droit à la liberté d’expression et la diffusion d’informations indépendantes. -
Russie – Action lettre Il faut mettre un terme au traitement inhumain que subit Maria Ponomarenko en prison
Les autorités russes mettent en danger la santé et la vie de la journaliste Maria Ponomarenko, du fait des traitements qui lui sont infligés et de ses conditions de détention. Elle est notamment placée à l’isolement et ne reçoit pas les soins médicaux adaptés. Elle a été condamnée à six ans d’emprisonnement uniquement pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression; elle doit être libérée immédiatement et sans condition. -
Syrie Morts en détention et torture: le lourd tribut des survivant·e·s de l’EI
Les personnes détenues dans le nord-est de la Syrie depuis la défaite territoriale du groupe armé État islamique (EI) sont en butte à des violations systématiques et meurent en grand nombre du fait des conditions inhumaines de détention. Dans un nouveau rapport publié aujourd’hui, Amnesty International pointe du doigt les mauvais traitements infligés sans distinction aux ex-combattant·e·s du groupe et à leurs anciennes victimes. -
Égypte – Action lettre / Délai expiré Un étudiant injustement incarcéré souffrant d’un handicap fait l’objet d’une «rotation»
Malgré une décision judiciaire rendue en février en faveur de sa libération, les autorités égyptiennes maintiennent en détention arbitraire Oqba Hashad, qui se trouve en détention provisoire prolongée depuis près de cinq années. Au lieu de le remettre en liberté, les forces de sécurité l’ont soumis à une disparition forcée du 22 février au 2 mars 2024, lorsque le procureur a renouvelé sa détention provisoire dans l’attente d’investigations sur les accusations forgées de toutes pièces dans une nouvelle affaire, dans le cadre d’une pratique communément appelée «rotation». Il est toujours détenu dans la prison du Dixième jour de ramadan, où les autorités le privent cruellement d’une prothèse de jambe, dont il a besoin pour se déplacer sans assistance, car sa jambe droite a été amputée au-dessus du genou lorsqu’il était enfant. Oqba Hashad est détenu uniquement en raison des activités militantes de son frère en faveur des droits humains. Il doit donc être remis en liberté immédiatement et sans condition. -
Action lettre: Lesotho Des détenus restent exposés au risque d’être torturés
Le 22 décembre 2023, des détenus de l’Institution pénitentiaire centrale de Maseru (MCCI), au Lesotho, ont été soumis à des actes de torture et d’autres mauvais traitements par des agents pénitentiaires, qui les ont frappés avec diverses armes et les ont privés des soins médicaux dont ils avaient besoin. Leurs familles ont constaté qu’ils présentaient des blessures visibles lors de leur visite, ce qui les a incitées à engager une action en justice. -
Action lettre: Chine / Action terminée Un couple de militant·e·s détenu depuis presque un an
Le 13 avril 2023, le défenseur des droits humains Yu Wensheng et son épouse Xu Yan ont été arrêtés alors qu’iels se rendaient au siège de la délégation de l’Union européenne en Chine, à Pékin. En octobre, Yu Wensheng et Xu Yan ont été inculpés pour «avoir cherché à provoquer des conflits» et pour «incitation à la subversion de l’État. Iels ont été transférés en janvier 2024 d’un centre de détention de Pékin à un autre situé dans la province du Jiangsu. Xu Yan aurait perdu 14kg depuis le début de sa détention et les conditions dans lesquelles elle a été détenue à Pékin pourraient s’apparenter à de la torture et d’autres mauvais traitements. Leur fils, qui venait d’avoir 18 ans au moment de leur arrestation, a vu sa santé mentale se dégrader sérieusement au cours de l’année passée et souffre actuellement de dépression. -
Arabie saoudite Le projet de code pénal dissipe les illusions sur les réformes
Le projet du premier Code pénal écrit saoudien est loin de respecter les normes universelles relatives aux droits humains. Le texte qui a fuité il y a plus d'un an révèle l’hypocrisie qui se cache derrière les promesses du prince héritier de positionner son gouvernement comme progressiste et inclusif. -
Action lettre: Éthiopie / Action terminée Un journaliste arrêté dans le cadre de l’état d’urgence
Le 13 novembre 2023, Belay Manaye, cofondateur et présentateur de la chaîne d’informations YouTube Ethio News, a été arrêté à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, par un groupe de policiers en uniforme et d’autres membres des forces de sécurité en civil. À ce jour, il n’a été ni interrogé ni informé des motifs de son arrestation et de sa détention, bien qu’il semble que cela soit lié à son travail de journalisme sur le conflit dans la région Amhara. Dans le cadre de l’état d’urgence, le gouvernement éthiopien a arrêté arbitrairement sept autres journalistes pour des motifs liés au conflit dans la région Amhara, et n’en a libéré que quelques-uns. Les autorités éthiopiennes doivent libérer immédiatement et sans condition Belay Manaye et les deux autres journalistes détenus en lien avec leur travail dans le cadre de l’état d’urgence. -
Session de Printemps du 26 février au 15 mars Droits humains au Parlement: Printemps 2024
Les recherches d'Amnesty International montrent comment les forces armées israéliennes bafouent le droit international humanitaire et exterminent des familles entières en toute impunité. Le Conseil de sécurité de l'ONU est toujours bloqué et, au lieu de fournir une aide humanitaire rapide et non bureaucratique, plusieurs pays l'ont même limitée. -
Royaume-Uni Extrader Julian Assange serait une menace pour la liberté de la presse
À la veille de la prochaine audience de Julian Assange devant les tribunaux britanniques en vue de son éventuelle extradition vers les États-Unis, Amnesty International réitère ses inquiétudes quant au risque de graves violations des droits humains en cas d'extradition et met en garde contre un profond «effet paralysant» sur la liberté de la presse dans le monde. -
Action lettre: Iran / Action terminée Un manifestant condamné à mort à l’issue d’un procès inique
Le manifestant Abbas Deris risque d’être exécuté sous peu en lien avec les manifestations qui ont secoué le pays en novembre 2019. Son avocat a déclaré publiquement le 4 juillet que la Cour suprême avait confirmé sa déclaration de culpabilité et sa peine capitale pour «inimitié à l’égard de Dieu» (moharebeh). Fin octobre 2022, un tribunal révolutionnaire à Mahshahr l’a condamné à mort à l’issue d’un procès manifestement inique entaché d’«aveux» diffusés à la télévision d’État quelques semaines après son interpellation. Sa demande de réexamen judiciaire est toujours en instance devant la Cour suprême. -
Action lettre: Yémen / Action terminée Une défenseure des droits humains risque d’être exécutée
Fatma al Arwali, une défenseure des droits humains âgée de 34 ans, risque d’être exécutée après que le tribunal pénal spécialisé de Sanaa, au Yémen, contrôlé par les Houthis, l’a déclarée coupable d’avoir «aidé un pays ennemi» et l’a condamnée à mort le 5 décembre 2023, à l’issue d’un procès manifestement inique. -
Action lettre: Iran / Action terminée Quatre hommes victimes d’une disparition forcée risquent d’être exécutés en secret
Les dissidents kurdes iraniens Pejman Fatehi, Vafa Azarbar, Mohammad (Hazhir) Faramarzi et Mohsen Mazloum, risquent d’être exécutés sous peu en secret, sans que leurs familles ni leurs avocats n’en soient informés, tandis qu’ils sont soumis à des disparitions forcées, un crime qui relève du droit international, depuis juillet 2022. Dans un contexte de frénésie effrayante d’exécutions à travers l’Iran, les condamnations à mort de ces hommes, prononcées à l’issue d’un procès secret manifestement inique, ont été confirmées par la Cour suprême le 2 janvier 2024 et transmises aux autorités chargées de leur application. -
Action lettre: Arabie saoudite / Action terminée Deux jeunes hommes risquent d’être exécutés de manière imminente
Abdullah al Derazi et Jalal Labbad risquent d’être exécutés à tout moment, après que la Cour suprême d’Arabie saoudite a confirmé en secret leur condamnation à mort, sans en informer leurs familles ni leurs avocats. Ces deux jeunes gens étaient mineurs au moment des faits qui leur sont reprochés, et ont été condamnés pour des infractions liées à leur participation à des manifestations antigouvernementales, à l’issue de procès manifestement inéquitables qui se sont principalement appuyés sur des aveux obtenus sous la torture. Ils ont épuisé toutes les voies de recours dans leur pays et risquent désormais d’être exécutés de manière imminente, si le roi Salman ratifie leur condamnation à mort. -
Action lettre: Iran / Action terminée Quatre Kurdes risquent une exécution imminente
Anwar Khezri, Farhad Salimi, Kamran Sheikheh et Khosrow Basharat, tous membres de la minorité sunnite kurde d’Iran, risquent une exécution imminente à la prison de Ghezel Hesar, dans la province d’Alborz, dans le contexte d’une recrudescence des exécutions à travers le pays, et à la suite de l’exécution arbitraire de trois autres Kurdes iraniens entre novembre 2023 et janvier 2024, jugés dans le cadre de la même affaire. Les sept hommes ont été déclarés coupables de «corruption sur terre» (ifsad fil Arz) et condamnés à mort à l’issue d’un procès manifestement inique, entaché d’allégations de torture et de mauvais traitements. -
Suisse / Gambie L'heure de rendre des compte a sonné pour Ousman Sonko
Alors que le procès de l'ancien ministre gambien devant le Tribunal pénal fédéral à Bellinzone s'est ouvert le 8 janvier, Amnesty rappelle que les victimes des crimes commis en Gambie sous la dictature de Yahya Jammeh attendent justice depuis plus de sept ans. -
Action lettre: Iran / Action terminée Risque imminent d’exécution en lien avec les manifestations
Mojahed (Abbas) Kourkouri risque d’être exécuté de manière imminente en relation avec les manifestations qui ont secoué le pays de septembre à décembre 2022. Le 24 décembre, sa famille a appris que la 39e branche de la Cour suprême a confirmé sa déclaration de culpabilité et sa condamnation à mort. Sa sentence a été transmise aux autorités chargées de son application, sur fond de multiplication des exécutions dans le pays. Placé en détention à l'isolement, il a été soumis de manière répétée à la torture et à d’autres formes de mauvais traitements, notamment des passages à tabac. -
Action lettre: Israël/TPO Disparition forcée de journalistes palestiniens
Nidal al Waheidi et Haitham Abdelwahed sont des journalistes de la bande de Gaza occupée. Tous deux ont été arrêtés par les forces israéliennes le 7 octobre alors qu’ils couvraient l’attaque menée par le Hamas, et sont détenus dans des conditions constituant une disparition forcée. Les autorités israéliennes refusent depuis lors de divulguer le lieu où ils se trouvent, ainsi que les fondements juridiques et les raisons de leur arrestation.
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