2011
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Mauvais traitements des prisonniers Ukrainiens en Russie Des possibles crimes de guerre et crimes contre l’humanité
Les autorités russes soumettent des prisonniers de guerre et des captifs civils ukrainiens à des actes de torture, des détentions au secret prolongées, des disparitions forcées et des traitements inhumains. Ces pratiques s’apparentent à des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport publié le 4 mars 2025. -
Russie (territoire ukrainien occupé) – Action lettre La vie d'un prisonnier de guerre blessé en danger
Infirmier de combat, Artem Kolomiiets a été fait prisonnier de guerre en mai 2022 pendant le siège de Marioupol. Son état de santé est critique et sa vie est en danger en raison d’actes de torture et d’autres mauvais traitements lui ayant été infligés, ainsi que du refus de lui fournir une aide médicale adéquate. Il est détenu au secret. Ce prisonnier de guerre gravement malade doit être immédiatement rapatrié en Ukraine ou hébergé dans un pays neutre pour des raisons de santé. -
Iran – Action lettre Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani risquent d’être exécutés après avoir été torturés
Behrouz Ehsani, 69 ans, et Mehdi Hassani, 48 ans, risquent d’être exécutés à tout moment à la prison de Ghezel Hesar, dans la province d’Alborz, après que la Cour suprême a rejeté leur demande de révision judiciaire. Ils ont été condamnés à mort en septembre 2024 à l’issue d’un procès manifestement inique, qui n’a duré que cinq minutes et a été entaché d’allégations de torture et d’autres mauvais traitements visant à leur arracher des «aveux» forcés. -
Iran – Action lettre / Délai expiré Une militante kurde risque d’être exécutée de façon imminente
La travailleuse humanitaire et défenseure des droits humains Pakhshan Azizi, membre de la minorité kurde opprimée d’Iran, risque d’être exécutée de façon imminente. Le 5 février, ses avocats ont été informés que la neuvième chambre de la Cour suprême avait rejeté sa demande de révision judiciaire. Un tribunal révolutionnaire l’avait condamnée à mort en juillet 2024 à l’issue d’un procès manifestement inéquitable, pour ses seules activités pacifiques humanitaires et de défense des droits humains. La Cour suprême avait confirmé sa condamnation en janvier 2025. Aucune enquête n’a jamais été menée sur ses allégations de torture et d’autres mauvais traitements. -
Libye – Action lettre Un dignitaire soufi âgé est soumis à une disparition forcée depuis un an
Muftah Al Amin Al Biju, un dignitaire soufi malade, âgé de 79 ans, est soumis à une disparition forcée depuis son arrestation arbitraire à son domicile de Benghazi le 4 février 2024, sur fond d’intensification de la répression contre les religieux et les militants soufis par des groupes armés alliés aux Forces armées arabes libyennes (FAAL) autoproclamées, qui contrôlent de fait l’est de la Libye. Les inquiétudes concernant sa santé et son bien-être ont été exacerbées par des informations récentes faisant état d’actes de torture et d’autres mauvais traitements dans la prison de Gernada, où il serait détenu. -
Afghanistan – Action lettre / Délai expiré Il faut libérer un journaliste déclaré coupable de propagande
Mahdi Ansari, 27 ans, est un journaliste qui travaillait pour l’agence de presse afghane. Le 5 octobre 2024, il a été arrêté par des membres du 40e District de la Direction générale du renseignement (GDI) des talibans, près de son bureau. Il a été condamné à une peine d’un an et demi de prison. Lors de son procès initial, le 1er janvier 2025, en l’absence de sa famille et d’un avocat de la défense, le tribunal l’a accusé de diffusion de propagande contre les autorités de facto des talibans en raison de ses reportages journalistiques et de ses publications sur Facebook. Pendant sa détention, Mahdi Ansari a subi des mauvais traitements, notamment le placement à l’isolement, sa santé mentale s’est dégradée et il n’a pas été autorisé à recevoir des visites régulières de sa famille, qui n’a pu le voir qu’un mois après sa détention arbitraire et pendant seulement cinq minutes. Mahdi Ansari est détenu uniquement pour avoir exercé pacifiquement ses droits fondamentaux. Il doit donc être remis en liberté immédiatement et sans condition. -
Ouganda – Action lettre / action "on hold" Un tribunal militaire condamne un avocat spécialiste des droits humains
Le 7 janvier 2025, lors d’une audience, des soldats ont physiquement empêché Eron Kiiza d’entrer dans la partie du tribunal militaire réservée aux avocats de la défense au moment où son client, un opposant politique, se voyait signifier son inculpation. Eron Kiiza s’est alors le mis à crier et à frapper la barrière de la salle d’audience. Des soldats l’ont agressé et expulsé de la salle, avant de l’arrêter et de le placer sur le banc des accusés aux côtés de ses clients. Plus tard le même jour, le tribunal l’a déclaré coupable d’«outrage à la cour» et l’a condamné à neuf mois d’emprisonnement à la prison de Kitalya, sans qu’il soit jugé de manière équitbale. Les autorités ougandaises doivent cesser de juger des civil·e·s devant des tribunaux militaires et de s’en prendre aux avocats simplement parce qu’ils font leur travail. Elles doivent libérer Eron Kiiza sur-le-champ. -
Égypte – Action lettre Un avocat spécialiste des droits humains injustement détenu est renvoyé devant la justice
Ibrahim Metwaly, avocat spécialisé dans la défense des droits humains et cofondateur et coordinateur de l’Association des familles de disparus en Égypte, est maintenu depuis plus de sept ans en détention arbitraire, en représailles contre son travail en faveur des droits humains. Les forces de sécurité ont arrêté Ibrahim Metwaly le 10 septembre 2017 à l’aéroport international du Caire, alors qu’il se rendait à Genève pour d’exprimer devant l’ONU. Depuis septembre 2024, il a fait l’objet de deux procès distincts sur la base d’accusations similaires infondées. Il se trouve à la prison Badr 3, où il est privé de soins de santé urgents. Il doit être libéré immédiatement et sans condition car il est détenu uniquement pour avoir exercé ses droits fondamentaux, du fait de sa quête de vérité et de justice au nom de son fils soumis à une disparition forcée. -
Afghanistan – Action lettre / Délai expiré Un cinéaste détenu arbitrairement
Sayed Rahim Saidi, cinéaste de 57 ans, directeur général et producteur d’Anar Media, une chaîne basée sur YouTube, a été arrêté par des membres du 40e District de la Direction générale du renseignement (GDI) des talibans le 14 juillet 2024, près de son bureau. Il a été condamné à trois ans de prison et purge actuellement sa peine à la prison de Pol-e-Charkhi. Lors de son premier procès, le 18 décembre 2024, il a été accusé de diffusion de propagande contre les autorités talibanes de facto. -
Iran – Action lettre / Délai expiré Six hommes risquent d’être exécutés, après un procès manifestement inique
Six hommes - Abolhassan Montazer, Akbar (Shahrokh) Daneshvarkar, Babak Alipour, Mohammad Tagha-vi Sangdehi, Pouya Ghobadi et Vahid Bani Amerian - risquent d’être exécutés en Iran. En octobre 2024, la 26e branche du tribunal révolutionnaire de Téhéran les a déclarés coupables de «rébellion armée contre l’État» (baghi) et les a condamnés à mort à l’issue d’un procès manifestement inique, entaché d’allégations de torture et d’autres mauvais traitements visant à extorquer des «aveux» forcés. -
Yémen – Action lettre terminée / Good News Le journaliste Ahmad Maher a été libéré
Le 18 janvier 2025, le journaliste Ahmad Maher a été libéré de la prison de Bir Ahmad, à Aden, au Yémen. Le 25 décembre 2024, la Cour d’appel du Tribunal pénal spécial basé à Aden l’a acquitté, après qu’il eut été condamné par le Tribunal pénal spécial à quatre ans d’emprisonnement, à l'issue d'un procès manifestement inique, pour diffusion d'informations fausses ou trompeuses, une infraction qui n’est pas reconnue au titre du droit international, et falsification de documents d'identité. -
Arabie saoudite – Action lettre / Délai expiré Il faut mettre fin à l’extradition d’une victime de torture vers l’Égypte
Arrêté le 13 novembre 2024 par les autorités saoudiennes, Ahmed Fathi Kamal Kamel, citoyen égyptien, risque de faire l’objet d’une expulsion forcée imminente depuis l’Arabie saoudite vers l’Égypte, où il risquerait d’être torturé, persécuté et de subir de graves violations des droits humains. S’il est extradé, Ahmed Fathi Kamal Kamel risque très probablement d’être torturé et persécuté par les autorités égyptiennes, du fait de ses opinions politiques. -
Good News Iran Nahid Taghavi est libre !
La militante germano-iranienne des droits des femmes Nahid Taghavi a été libérée après quatre ans d'emprisonnement. Le 12 janvier 2025, elle a atterri en toute sécurité en Allemagne. Amnesty International s'était engagée pendant des années pour sa libération. -
Iran – Action lettre / Délai expiré Risques de nouvelles exécutions liées aux manifestations de 2022
En Iran, au moins 10 personnes sont sous le coup d’une condamnation à mort en rapport avec le mouvement national de protestation «Femme. Vie. Liberté», de septembre à décembre 2022. Les autorités iraniennes ont ôté arbitrairement la vie à 10 autres personnes à l’issue de procès manifestement iniques et ont soumis la plupart d’entre elles à des actes de torture et des mauvais traitements, notamment des coups, des décharges électriques et des violences sexuelles. Les craintes de nouvelles mises à mort sont ravivées par la frénésie d’exécutions qui ne faiblit pas. -
Georgie La police réprime les manifestations avec une violence excessive
Des centaines de manifestant·e·x·s qui participaient à des mobilisations antigouvernementales ces deux dernières semaines ont été soumis·e·x·s à des agressions physiques, des arrestations arbitraires, à la torture et à d’autres mauvais traitements. -
Iran Narges Mohammadi bénéficie d'une libération provisoire pour raisons médicales
L'activiste iranienne en faveur des droits humains Narges Mohammadi a été libérée de prison le 4 décembre pour qu'elle puisse suivre son traitement médical de trois semaines. La lauréate du prix Nobel de la paix avait été condamnée à plusieurs reprises ces dernières années dans le cadre de procès inéquitables, emprisonnée et torturée en détention. -
Syrie La page qui se tourne doit être placée sous le sceau de la justice
La chute du président syrien Bachar el-Assad, survenue dans la nuit du 7 au 8 décembre à la suite de la prise de pouvoir par les forces de l'opposition dans la capitale Damas, met un terme à plusieurs décennies d’un régime répressif. L’occasion de faire peau neuve. -
Chine – Action lettre / Délai expiré Un artiste de renom arrêté en raison de son travail
Le 26 août 2024, Gao Zhen, célèbre artiste chinois, a été arrêté par les autorités alors qu’il voyageait en Chine avec son épouse et son fils. Il est inculpé d’«atteinte à la réputation et à l’honneur des héros et martyrs chinois», une infraction passible d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans de prison. Son arrestation officielle a été approuvée, et son épouse et son fils se sont vus empêcher de sortir du pays. Les autorités chinoises doivent libérer Gao Zhen immédiatement et sans condition, et cesser d’utiliser ce texte de loi et d’autres pour étouffer l’expression créative. -
Iran – Action lettre / Délai expiré Une dissidente kurde condamnée à mort en Iran
Verisheh Moradi, une dissidente appartenant à la minorité ethnique kurde opprimée en Iran, risque d’être exécutée à la suite d’un procès inique devant un tribunal révolutionnaire de Téhéran. En novembre 2024, elle a été condamnée à mort pour «rébellion armée contre l’État» (baghi), et ses allégations de torture et d’autres mauvais traitements n’ont fait l’objet d’aucune enquête. Son recours formé devant la Cour suprême est en instance. -
Égypte – Action lettre Crainte pour la santé d'Anas al-Beltagy
Anas al Beltagy est détenu arbitrairement depuis près de 11 ans uniquement en raison de ses liens familiaux. Depuis son arrestation en décembre 2013, les autorités égyptiennes lui ont fait subir de multiples violations des droits humains, dont une disparition forcée et des actes de torture et autres mauvais traitements. Après qu’Anas al Beltagy a participé à une grève de la faim en prison en juin 2024, les autorités de la prison du Dixième jour de ramadan l’ont placé à l’isolement dans une «cellule disciplinaire» pour une période de trois mois, qui a conduit à une grave dégradation de sa santé physique et mentale. En outre, les autorités continuent de le priver de toute visite de sa famille et de ses avocats. Il doit être libéré immédiatement et sans condition.
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