2012
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Action lettre: Yémen Il faut libérer un formateur aux droits humains détenu arbitrairement
Moujib al Mikhlafi, spécialiste de l’éducation et formateur yéménite, est détenu arbitrairement par les autorités houthies de facto depuis le 10 octobre 2023 à Sanaa, au Yémen. Le 1er septembre 2024, une chaîne de télévision affiliée aux Houthis a diffusé une vidéo de ce qui a été présenté comme des «aveux» de sa part indiquant qu’il était membre d’un «réseau d’espionnage» ciblant le secteur de l’éducation au Yémen. S’il était inculpé d’espionnage, Moujib al Mikhlafi encourrait la peine de mort. Depuis son arrestation, il a été soumis à de multiples violations des droits humains, notamment à une disparition forcée, à une détention au secret et à la privation de son droit à un avocat. Il a été placé à l’isolement pendant au moins trois mois, ce qui constitue en soi une forme de mauvais traitement pouvant s’apparenter à la torture. Il doit être libéré immédiatement. -
Iran Répression persistante contre le mouvement «Femme, Vie, Liberté»
La population iranienne continue de vivre sous le joug de la répression brutale qu’exercent les autorités contre le soulèvement « Femme, Vie, Liberté », dans un climat d’impunité systématique pour les crimes de droit international. C’est le constat que fait Amnesty International à l’approche du deuxième anniversaire du mouvement de contestation qui a amené le peuple iranien à se lever contre des décennies d’oppression et de discrimination fondée sur le genre. -
Chine – Action lettre Deux militant·e·s injustement condamnés
La militante de #MeToo Sophia Huang Xueqin et le défenseur des droits du travail Wang Jianbing ont été arrêtés le 19 septembre 2021. Le 14 juin 2024, Sophia Huang Xueqin a été condamnée à cinq ans d’emprisonnement et Wang Jianbing à trois ans et six mois pour «incitation à la subversion de l’État». Parmi les éléments présentés par l’accusation figuraient des allégations selon lesquelles ils auraient tous deux organisé des rassemblements privés chaque semaine avec des militant·e·s pour discuter des difficultés rencontrées par la société civile en Chine, et accueilli et organisé des formations au sein de «mouvements non violents». Ils ont fait appel de leur jugement. Récemment, Amnesty International a appris qu’ils ont des problèmes de santé mais n’ont pas été autorisés à accéder à des soins médicaux adaptés. Ils doivent être libérés immédiatement et sans condition. -
Arabie saoudite Double discours envers les femmes
La stratégie «Vision 2030» décrit les femmes comme «un autre grand atout» et déclare qu’elle vise à les «autonomiser». Mais qu’en est-il si l’on confronte la communication officielle à la réalité? -
Turquie (Erythrée) – Action lettre Des érythréen·ne·s risquent d’être renvoyés de force de manière imminente
Des centaines de ressortissants érythréens risquent à tout moment d'être renvoyés de force en Érythrée, où ils pourraient vraisemblablement être torturés, placés en détention arbitraire ou subir d’autres graves violations des droits humains. Selon certaines informations, 300 Érythréen·ne·s récemment arrêtés en Turquie, privés d’un accès adéquat à des moyens de communication et à une assistance juridique, ont été expulsés vers l’Érythrée. Les autorités doivent immédiatement suspendre l’expulsion forcée d’Érythréen·ne·s depuis la Turquie et leur donner la possibilité de demander l’asile, conformément au droit international. -
Session d'Automne du 9 au 27 septembre Droits humains au Parlement: Automne 2024
Santé, famille, liberté d’expression – nous en bénéficions chaque jour en Suisse comme si cela allait de soi, mais ces droit n’ont pas toujours été «acquis automatiquement». Nos droits humains et leur protection sont la base d’une société pacifique où il fait bon vivre, et qui respecte la dignité de chaque être humain. La Convention européenne des droits de l’homme (CEDH) en est à la fois le fondement et le garant. Quiconque s’en prend à la CEDH ou à la Cour européenne des droits de l’homme, le tribunal créé pour faire respecter la convention, met cela en péril – en Suisse et dans toute l’Europe. -
Chine – Action lettre (Messages de solidarité) Une étudiante ouïghoure en prison pour avoir publié une vidéo de manifestations
Kamile Wayit, jeune étudiante ouïghoure, a été condamnée le 25 mars 2023 pour «apologie de l’extrémisme» après avoir publié sur WeChat une vidéo sur les «manifestations A4» qui ont eu lieu en Chine en novembre 2022. Cette jeune femme doit être libérée immédiatement, car elle n’a fait qu’exercer pacifiquement son droit à la liberté d’expression. -
Guinée équatoriale – Action lettre Un défenseur des droits humains arrêté une nouvelle fois
Le 1er août, Joaquín Elo Ayeto, défenseur équato-guinéen des droits humains, a été arrêté à son domicile, à Malabo, la capitale de la Guinée équatoriale, lorsque des gendarmes sont entrés de force chez lui et l’ont emmené. Il a été accusé d’avoir mené des activités illégales par le biais de l’organisation de la société civile Somos+, dont il est membre et dont les autorités prétendent qu’elle n’est pas légalement enregistrée. Il a d’abord été envoyé à la prison de Malabo Black Beach avant d’être transféré le 13 août à la prison d’Oveng Azem, dans la ville de Mongomo (est du pays), où il est maintenu en détention provisoire. Les autorités équato-guinéennes doivent immédiatement libérer Joaquín Elo Ayeto, car il est maintenu en détention arbitraire au seul motif de son travail de défenseur des droits humains. -
Venezuela – Action lettre terminée Arrestations massives de groupes vulnérables
Entre le 29 juillet et le 7 août 2024, plus de deux mille personnes ont été arrêtées pour avoir protesté ou parce qu’elles sont considérées comme ayant critiqué le gouvernement. La majorité des personnes arrêtées sont des jeunes, dont au moins 105 ont entre 13 et 17 ans. Au moins 16 personnes vivant avec un handicap tel qu’une déficience visuelle ou auditive sont toujours détenues. Des allégations crédibles continuent de faire état de détention au secret et de refus d'assistance juridique, avec un risque élevé de torture et d’autres mauvais traitements. Nous demandons aux autorités de libérer toutes les personnes détenues pour avoir exercé leurs droits et nous exhortons le procureur général à protéger les personnes vulnérables en raison de leur âge, d’un handicap ou d’une maladie grave ou chronique. -
Syrie Des survivant·e·s à l’État islamique détenu·e·s par erreur depuis des années
Des milliers de Yézidi·e·s qui ont survécu aux atrocités commises par l’État islamique (EI) sont toujours portés disparus. Des centaines sont probablement encore détenus dans le nord-est de la Syrie, arrêtés à tort dans le sillage de la défaite de l’EI, a déclaré Amnesty International à l’approche du 10e anniversaire de l’attaque de l’EI contre la communauté yézidie en Irak. -
Russie – Action lettre / Délai expiré Une militante emprisonnée dans des conditions strictes
Natalia Filonova est une militante et journaliste vivant à Oulan-Oudé, en Sibérie orientale. Elle a été arrêtée en 2022 lors d’un rassemblement pacifique contre la conscription des hommes au sein de l’armée russe pour combattre en Ukraine. Elle a ensuite été condamnée à deux ans et 10 mois d’emprisonnement pour avoir, selon les autorités, griffé deux policiers. En prison, des sanctions lui ont été infligées à plusieurs reprises, notamment le placement dans une cellule disciplinaire et, récemment, le durcissement de ses conditions de détention. Amnesty International estime que la condamnation de Natalia Filonova est illégale et repose sur des motifs sous-tendus par des considérations politiques en raison de son militantisme pacifique. Par conséquent, elle doit être libérée immédiatement. -
Guinée – Action lettre Disparition forcée des deux militants Oumar Sylla et Mamadou Billo Bah
Le 9 juillet, les militants Oumar Sylla (alias Foniké Menguè) et Mamadou Billo Bah ont été arrêtés par les forces de défense et de sécurité au domicile du premier à Conakry, la capitale guinéenne. Depuis lors, ces deux hommes sont victimes de disparition forcée et on ignore où ils se trouvent. Le jour de leur arrestation, Oumar Sylla avait appelé sur les réseaux sociaux à se vêtir de rouge le 11 juillet pour manifester, entre autres, contre la répression des médias et la cherté de la vie. Il faut que les autorités guinéennes indiquent sans délai où se trouvent Oumar Sylla et Mamadou Billo Bah, protègent leur intégrité physique et veillent à ce que ces deux militants soient libérés immédiatement et sans condition. -
Égypte – Action lettre Des conditions cruelles pour un père injustement emprisonné
Badr Mohamed, 28 ans, est détenu arbitrairement depuis plus de quatre ans en lien avec les manifestations de la place Ramsès qui se sont déroulées le 16 août 2013, alors qu'il était âgé de 17 ans. En janvier 2023, il a été condamné à une peine injuste de cinq ans d'emprisonnement à l'issue d'un procès inique. Il est détenu à la prison de Badr 1 dans des conditions cruelles et inhumaines, sous une chaleur extrême, et il ne reçoit pas une nourriture suffisante. Les autorités égyptiennes doivent annuler la condamnation de Badr Mohamed, le libérer immédiatement et l'autoriser à se rendre en Autriche pour y retrouver sa femme et sa fille de trois ans, née alors qu'il était derrière les barreaux. -
Israël / Gaza Les détentions au secret et tortures massives de Palestinien·ne·s doivent cesser
Amnesty International exige des autorités israéliennes qu’elles mettent fin à la détention prolongée au secret de Palestinien·ne·s de la bande de Gaza. De nombreuses personnes sont incarcérées sans inculpation ni jugement au titre de la loi sur les « combattants illégaux », ce qui constitue une violation flagrante du droit international. -
Iran – Action lettre → Le rappeur Toomaj Salehi fait face à des accusations fallacieuses
Le rappeur Toomaj Salehi, qui s’est opposé à l’État, est arbitrairement maintenu en détention à la prison centrale d’Ispahan (province d’Ispahan), en relation avec ses activités pacifiques, comme sa participation au mouvement de révolte «Femme, Vie, Liberté» et la publication sur ses réseaux sociaux de messages critiquant les autorités iraniennes. En juin 2024, la Cour suprême a annulé sa déclaration de culpabilité et sa condamnation à mort, et a renvoyé l’affaire devant une juridiction inférieure. Il est par ailleurs visé par de nouvelles accusations fallacieuses dans le cadre de procédures distinctes uniquement pour avoir exercé de manière pacifique ses droits humains, notamment la liberté d’expression par le biais de sa musique. -
Israël / TPO Le Hamas doit libérer immédiatement les otages
Le Hamas et les autres groupes armés doivent libérer immédiatement et sans condition tous les civil·e·s retenu·e·s en otage dans la bande de Gaza occupée depuis le 7 octobre. -
Iran – Action lettre Risque d’exécution élevé pour un suédo-iranien
L’universitaire suédo-iranien Ahmadreza Djalali, détenu arbitrairement en Iran depuis plus de huit ans, risque sérieusement d’être exécuté après avoir épuisé toutes les voies légales pour annuler sa condamnation à mort. Du 26 juin au 4 juillet 2024, il a observé une grève de la faim pour protester contre son maintien en détention arbitraire à la suite d’un échange de prisonniers entre l’Iran et la Suède qui a eu lieu le 15 juin. Les autorités iraniennes doivent annuler la déclaration de culpabilité et la condamnation à mort prononcées contre Ahmadreza Djalali à l’issue d’un procès manifestement inique, et le libérer immédiatement. -
Pakistan – Action lettre Un journaliste et poète visé par des accusations après son enlèvement
Le 15 mai 2024, Ahmad Farhad, journaliste et poète cachemiri, critique déclaré des disparitions forcées et connu pour son soutien à des mouvements sociaux, a été victime d’une disparition forcée à son domicile dans la capitale du Pakistan, Islamabad. Deux semaines plus tard, le 29 mai 2024, Ahmad Farhad est réapparu sous la garde de la police dans le territoire de Jammu-et-Cachemire administré par le Pakistan. Des poursuites pénales ont été engagées contre lui. -
Russie Les prisonniers anti-guerres privés de tout contact avec leur famille
Les autorités russes refusent systématiquement aux détracteurs et détractrices du gouvernement emprisonné·e·s arbitrairement tout contact avec leurs familles, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport. -
Yémen – Action lettre Un journaliste condamné à quatre ans d'emprisonnement
Le 28 mai 2024, le tribunal pénal spécial d'Aden a condamné le journaliste Ahmad Maher à quatre ans d’emprisonnement, à l'issue d'un procès manifestement inéquitable, pour diffusion d'informations fausses ou trompeuses et falsification de documents d'identité. Ahmad Maher a été arrêté le 6 août 2022 par les forces de sécurité affiliées aux autorités de facto du Conseil de transition du Sud (CTS), à Aden. Lors de ses interrogatoires au poste de police de Dar Saad, la torture et d’autres mauvais traitements lui ont été infligés dans le but de le contraindre à «avouer» sa participation à une attaque contre le poste de police de Dar Saad en mars 2022. Il s'est vu refuser l'accès à des soins de santé adéquats, y compris pour les blessures causées par des actes de torture. Il a également été privé du droit à une défense adéquate, du droit de consulter l'avocat de son choix, du droit à la présomption d'innocence et du droit de ne pas s'auto-incriminer, ce qui a rendu sa détention arbitraire.
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