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Yémen – Action lettre terminée – Good News Un juge maintenu en détention arbitraire a été libéré
Abdulwahab Mohammad Qatran est un juge yéménite exprimant des opinions critiques envers les autorités houthies de facto. Il a été arrêté arbitrairement le 2 janvier 2024 par des membres des services houthis de sécurité et du renseignement, qui ont fait irruption chez lui à Sanaa, l’ont menacé ainsi que les membres de sa famille et l’ont interrogé durant de longues heures en l’absence d’un avocat. -
Israël et TPO – Action lettre → Il faut libérer un chirurgien palestinien victime d’une disparition forcée
Le 24 mars 2024, le Palestinien Khaled Al Serr a été arrêté par l’armée israélienne à l’hôpital al Nasser à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Depuis, il est maintenu en détention dans des conditions qui s’apparentent à une disparition forcée. Depuis plus de deux mois, les autorités israéliennes dissimulent le sort qui lui a été réservé et le lieu où il se trouve ; les bribes d’informations que sa famille a pu obtenir provenaient de ses collègues et de détenus libérés. -
Jordanie – Action lettre terminée Un réfugié syrien a été libéré
Le 29 mai 2024, les autorités jordaniennes ont libéré le réfugié et journaliste étudiant syrien Atiya Mohammad Abu Salem après l’avoir maintenu en détention arbitraire pendant 50 jours, au cours desquels il risquait d’être renvoyé de force en Syrie. -
Guinée équatoriale – Action lettre / Délai expiré On est sans nouvelles d’un défenseur des droits humains
Le 1er mars, Anacleto Micha Ndong, défenseur équato-guinéen des droits humains, a été transféré à la prison de Black Beach, à Malabo, en détention provisoire. Il est accusé d’outrage et de calomnie par un gendarme qu’il a lui-même accusé de l’avoir torturé la dernière fois qu’il était incarcéré à Black Beach, en 2023. Le 15 avril, son avocat est allé lui rendre visite à Black Beach, mais on lui a dit qu’il ne pouvait pas le voir car il n’était pas là. Depuis, personne n’a vu Anacleto Micha ou n’a reçu de confirmation officielle du lieu où il se trouve, ce qui équivaut à une disparition forcée. Selon certaines sources, il a été transféré à la prison d’Oveng Ansem, où la torture serait très répandue. Les autorités doivent immédiatement révéler ce qu’il est advenu d’Anacleto Micha Ndong. -
Action lettre: Iran / Délai expiré Risque d’exécutions liées aux manifestations à l’issue de procès iniques
En Iran, au moins huit personnes sont sous le coup d’une condamnation à mort en rapport avec le soulèvement «Femme. Vie. Liberté» de 2022, et neuf autres ont été victimes d’exécutions arbitraires à la suite de simulacres de procès contraires aux règles d’équité les plus fondamentales. Les autorités ont gravement bafoué leur droit à un procès équitable et ont soumis nombre de ces personnes à la torture et à d’autres mauvais traitements, notamment des coups, des décharges électriques et des violences sexuelles. Les craintes d’autres exécutions liées aux manifestations sont ravivées par la frénésie d’exécutions qui se poursuit. -
Azerbaïdjan – Action lettre / délai expiré Il faut abandonner les poursuites contre Gubad Ibadoghlu et le libérer
Le 22 avril 2024, après 274 jours passés en détention, le célèbre économiste et militant politique azerbaïdjanais Gubad Ibadoghlu a été placé en résidence surveillée. Cette décision a été prise à la suite de la dégradation de son état de santé, notamment liée à son diabète et ses troubles cardiaques. Cependant, il continue d’être privé de liberté et n’est pas autorisé à se rendre à l’étranger pour bénéficier des soins médicaux dont il a besoin. -
Afghanistan – Action lettre / délai expiré Un militant de l’éducation est arbitrairement détenu
Le 17 octobre 2023, Ahmad Fahim Azimi et Seddiqullah Afghan, deux militants qui travaillent pour l’organisation éducative Fekre Behtar, ont été arrêtés arbitrairement dans leurs bureaux à Karta Char, à Kaboul, capitale de l’Afghanistan, et détenus au 40e district de la Direction générale du renseignement (GDI) des talibans. Seddiqullah Afghan a été libéré le 9 avril à la faveur d’une grâce accordée à des prisonniers à l’occasion de l’Aïd par le chef suprême des talibans, mais Ahmad Fahim Azimi demeure incarcéré à la prison de Pul-e-Charkhi. Accusé à tort de travailler contre les autorités talibanes de facto, il a été condamné à l’issue d’un procès inique par le tribunal de première instance des talibans à un an de prison. Son arrestation, sa détention arbitraire et son procès inique vont à l’encontre du droit international relatif aux droits humains. Cet homme doit être libéré immédiatement et sans condition. -
Action lettre: Yémen / Délai expiré Il faut libérer un formateur aux droits humains détenu arbitrairement
Moujib al Mikhlafi, spécialiste de l’éducation et formateur yéménite, est détenu arbitrairement par les autorités houthies de facto depuis le 10 octobre 2023 à Sanaa, au Yémen. Après son arrestation, il a été soumis à une disparition forcée pendant 21 jours et détenu au secret pendant plus d’un mois dans un centre de détention géré par les services de sécurité et de renseignement houthis, à Sanaa, où il se trouve encore actuellement. Il est détenu sans inculpation et il est privé de son droit de bénéficier des services d’un·e avocat·e. Il doit être libéré immédiatement. -
Action lettre: Afghanistan / Action terminée Quatre manifestantes remises en liberté
Zholia Parsi, Neda Parwani, Parisa Azada et Manizha Seddiqi, défenseures des droits humains et manifestantes, ont été libérées après plusieurs mois de détention arbitraire. -
Action lettre: Iran → / Action terminée Un homme torturé risque d’être exécuté de façon imminente
Reza Rasaei, Kurde iranien membre de la minorité religieuse yarsan, risque d’être exécuté d’un moment à l’autre en lien avec le mouvement «Femme, Vie, Liberté». Il a épuisé toutes les voies de recours juridiques disponibles et peut à présent être exécuté à tout moment. Il a été condamné à mort à l’issue d’un procès inique basé sur ses «aveux» obtenus au moyen des actes de torture et des autres mauvais traitements qui lui ont été infligés; il a notamment été soumis à des coups, à la suffocation, à des décharges électriques et à des violences sexuelles. -
Action lettre: Myanmar / Action terminée Un dirigeant syndical condamné à sept ans d’emprisonnement
Thet Hnin Aung, dirigeant syndical de premier plan, a été condamné à sept ans de prison assortis de travaux forcés à l’issue d’un procès secret et après avoir été soumis à une disparition forcée pendant cinq mois. Il a été arrêté le jour même de sa sortie de prison, après avoir purgé une peine de deux ans d’emprisonnement (2021-2023) pour son militantisme au sein du mouvement de désobéissance civile. -
Action lettre: Venezuela / Action terminée Des détenu·e·s sont victimes d’une négligence critique
Depuis février 2024, Juan Carlos Marrufo endure des conditions inhumaines de détention à la prison vénézuélienne Rodeo I, ayant été placé en détention arbitraire motivée par des considérations politiques depuis mars 2019. En plus d’être placé à l’isolement et de manquer d’eau potable, il est également privé d’examens et de traitements médicaux. María Auxiliadora Delgado, son épouse également détenue depuis plus de cinq ans, a besoin d’examens médicaux sans délai. Emirlendris Benitez, arrêtée arbitrairement en août 2018, souffre de pathologies liées aux actes de torture qu’elle a subis et a besoin d’interventions chirurgicales immédiates. Nous demandons à la ministre Celsa Bautista de veiller à ce que ces détenu·e·s reçoivent des soins médicaux sans plus attendre. -
Action lettre: Chine / Délai expiré Un réalisateur arrêté pour un film sur les manifestations
Chen Pinlin est le réalisateur du documentaire Urumqi Middle Road (乌鲁木齐中路), dans lequel figurent des scènes du mouvement national des «feuilles blanches», une série de manifestations pacifiques contre les confinements qui se sont succédés pendant trois ans dans le cadre de la politique «zéro-COVID» du gouvernement ainsi que contre le climat de censure et de surveillance en Chine. Chen Pinlin a mis son film en ligne à l’occasion du premier anniversaire de ce mouvement. Arrêté le 5 janvier 2024, il est actuellement détenu au centre de détention du district de Baoshan, à Shanghai, pour «avoir cherché à provoquer des conflits et troublé l’ordre public». Il risque une peine de cinq ans d’emprisonnement. -
Rapport annuel d'Amnesty 2023/24 Résumé régional Asie-Pacifique
De modestes avancées ont été enregistrées dans plusieurs pays concernant les droits des femmes et des personnes LGBTQIA+. Une nouvelle loi réprimant la torture et les disparitions forcées a été adoptée en Thaïlande et l’application automatique de la peine capitale a été abolie en Malaisie. Globalement, cependant, la situation en matière de droits humains restait sombre dans la région Asie-Pacifique. -
Rapport annuel d'Amnesty 2023/24 Effondrement sans précédent du droit international
Le monde récolte les conséquences de l’escalade des conflits et de l’effondrement du droit international. Le développement rapide de l’intelligence artificielle (IA) risque d’accélérer l’affaiblissement de l’État de droit. C’est le constat que fait Amnesty International lors du lancement de son rapport annuel, qui évalue l’état des droits fondamentaux dans 155 pays. -
Rapport annuel d'Amnesty 2023/24 La Suisse ne se presse pas pour faire respecter le droit international
L'examen périodique universel a montré que la Suisse n’était toujours pas disposée à réaliser les investissements nécessaires coordonner la mise en œuvre des obligations internationales en matière de droits humains, et qu’elle était toujours peu empressée de veiller à la pleine conformité des initiatives populaires avec le droit international relatif aux droits humains avant de les soumettre au vote. -
Rapport annuel d'Amnesty 2023/24 RÉSUMÉ RÉGIONAL EUROPE ET ASIE CENTRALE
Les libertés et les droits fondamentaux ont cette année encore été constamment remis en question en Europe. Un certain nombre d’États ont persécuté les défenseur·e·s des droits humains, réprimé la dissidence et sanctionné le droit à la liberté d’expression et la diffusion d’informations indépendantes. -
Russie – Action lettre Il faut mettre un terme au traitement inhumain que subit Maria Ponomarenko en prison
Les autorités russes mettent en danger la santé et la vie de la journaliste Maria Ponomarenko, du fait des traitements qui lui sont infligés et de ses conditions de détention. Elle est notamment placée à l’isolement et ne reçoit pas les soins médicaux adaptés. Elle a été condamnée à six ans d’emprisonnement uniquement pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression; elle doit être libérée immédiatement et sans condition. -
Syrie Morts en détention et torture: le lourd tribut des survivant·e·s de l’EI
Les personnes détenues dans le nord-est de la Syrie depuis la défaite territoriale du groupe armé État islamique (EI) sont en butte à des violations systématiques et meurent en grand nombre du fait des conditions inhumaines de détention. Dans un nouveau rapport publié aujourd’hui, Amnesty International pointe du doigt les mauvais traitements infligés sans distinction aux ex-combattant·e·s du groupe et à leurs anciennes victimes. -
Action lettre: Égypte / Action terminée Un étudiant injustement incarcéré souffrant d’un handicap fait l’objet d’une «rotation»
Malgré une décision judiciaire rendue en février en faveur de sa libération, les autorités égyptiennes maintiennent en détention arbitraire Oqba Hashad, qui se trouve en détention provisoire prolongée depuis près de cinq années. Au lieu de le remettre en liberté, les forces de sécurité l’ont soumis à une disparition forcée du 22 février au 2 mars 2024, lorsque le procureur a renouvelé sa détention provisoire dans l’attente d’investigations sur les accusations forgées de toutes pièces dans une nouvelle affaire, dans le cadre d’une pratique communément appelée «rotation». Il est toujours détenu dans la prison du Dixième jour de ramadan, où les autorités le privent cruellement d’une prothèse de jambe, dont il a besoin pour se déplacer sans assistance, car sa jambe droite a été amputée au-dessus du genou lorsqu’il était enfant. Oqba Hashad est détenu uniquement en raison des activités militantes de son frère en faveur des droits humains. Il doit donc être remis en liberté immédiatement et sans condition.
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