2012
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Algérie – Action lettre Un lanceur d’alerte condamné à la réclusion à perpétuité
Mohamed Benhlima, ancien officier militaire, lanceur d’alerte et militant anticorruption, renvoyé de force en Algérie par l’Espagne le 24 mars 2022, purge actuellement une peine de réclusion à perpétuité à la prison militaire de Blida, en relation avec son exercice des droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique. Il a signalé au tribunal avoir subi des actes de torture et d’autres mauvais traitements, notamment des violences sexuelles, une détention à l’isolement prolongée et des coups violents à au moins six reprises depuis mai 2022, la dernière fois le 8 décembre 2024, mais les autorités algériennes n’ont pas annoncé l’ouverture d’une enquête. Les autorités doivent annuler les déclarations de culpabilité et les peines prononcées contre lui, abandonner toutes les autres poursuites liées à l’exercice de ses droits fondamentaux et le libérer immédiatement. -
RDC La communauté internationale doit s'unir contre les exaction du m23
Amnesty International appelle la Communauté d’Afrique de l'Est, la Communauté de développement de l’Afrique australe, l'Union européenne et d'autres acteurs internationaux à redoubler la pression sur toutes les parties au conflit afin qu'elles protègent les populations civiles. -
Égypte – Action lettre Un étudiant injustement incarcéré n’a toujours pas reçu sa prothèse de jambe
L’étudiant égyptien Oqba Hashad a passé cinq ans et neuf mois en détention provisoire à titre de sanction pour le militantisme de son frère en faveur des droits humains. Il est détenu dans la prison du Dixième jour de ramadan, où les autorités continuent de le priver cruellement d’une prothèse de jambe, dont il a besoin pour se déplacer sans assistance, car sa jambe droite a été amputée au-dessus du genou lorsqu’il était enfant. Alors que l’administration pénitentiaire a lancé une procédure pour lui fournir une prothèse de jambe fonctionnelle en février 2025, il ne l’a toujours pas reçue. Oqba Hashad est détenu uniquement en raison des activités militantes de son frère en faveur des droits humains. Il doit donc être remis en liberté immédiatement et sans condition. Dans l’attente de sa libération, les autorités égyptiennes doivent d’urgence lui fournir une prothèse. -
Égypte – Action lettre terminée / Good News Badr Mohamed enfin libéré !
Très bonne nouvelle d’Égypte: Après cinq ans de détention illégale, l'étudiant Badr Mohamed a enfin été libéré le 24 février 2025 et a retrouvé sa famille. Sa libération a fait suite à une décision de la Cour de cassation qui a fait droit à son recours, réduisant sa sentence de cinq ans à un an de prison. Badr Mohamed a été condamné en janvier 2023 à cinq ans de prison à l’issue d’un procès manifestement inique, en relation avec les manifestations de la place Ramsès, le 16 août 2013, alors qu'il avait 17 ans. -
Philippines Arrestation de l'ancien président Duterte: une étape cruciale pour la justice
L'ancien président philippin Rodrigo Duterte a été arrêté à sa descente d'avion à Manille le 11 mars 2025. Il est sous le coup d'un mandat d'arrêt pour crime contre l'humanité, en relation avec des meurtres commis dans le cadre de la «guerre contre la drogue». -
Monde Utilisation abusive des armes à impulsions électriques par les forces de l’ordre
Des États et des entreprises fabriquent et vendent des équipements à impulsions électriques utilisés pour commettre des actes de torture et d’autres mauvais traitements. L’organisation appelle à un traité mondial juridiquement contraignant pour réglementer la production et le commerce incontrôlés des équipements de maintien de l’ordre. En Suisse, l’organisation s’inquiète d’une augmentation de l’usage des pistolets à impulsion électrique communément appelés Tasers. Elle appelle à une limitation, une réglementation et à un encadrement de leur usage. -
Israël et TPO – Action lettre Un pédiatre et directeur d’hôpital doit être libéré
Le 27 décembre 2024, l’armée israélienne a mené un raid contre l’hôpital Kamal Adwan à Mashrou’ Beit Lahiya et arrêté arbitrairement son directeur, le docteur Hussam Abu Safiya, ainsi que d’autres membres du personnel hospitalier et des patients. Ce raid a mis hors service cet établissement qui était le dernier grand hôpital encore opérationnel dans le gouvernorat de Gaza-Nord. Depuis plusieurs mois, le docteur Hussam Abu Safiya était la voix la plus importante du secteur de la santé de Gaza. Les autorités israéliennes doivent le libérer immédiatement. -
Mauvais traitements des prisonniers Ukrainiens en Russie Des possibles crimes de guerre et crimes contre l’humanité
Les autorités russes soumettent des prisonniers de guerre et des captifs civils ukrainiens à des actes de torture, des détentions au secret prolongées, des disparitions forcées et des traitements inhumains. Ces pratiques s’apparentent à des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport publié le 4 mars 2025. -
Russie (territoire ukrainien occupé) – Action lettre La vie d'un prisonnier de guerre blessé en danger
Infirmier de combat, Artem Kolomiiets a été fait prisonnier de guerre en mai 2022 pendant le siège de Marioupol. Son état de santé est critique et sa vie est en danger en raison d’actes de torture et d’autres mauvais traitements lui ayant été infligés, ainsi que du refus de lui fournir une aide médicale adéquate. Il est détenu au secret. Ce prisonnier de guerre gravement malade doit être immédiatement rapatrié en Ukraine ou hébergé dans un pays neutre pour des raisons de santé. -
Iran – Action lettre / Délai expiré Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani risquent d’être exécutés après avoir été torturés
Behrouz Ehsani, 69 ans, et Mehdi Hassani, 48 ans, risquent d’être exécutés à tout moment à la prison de Ghezel Hesar, dans la province d’Alborz, après que la Cour suprême a rejeté leur demande de révision judiciaire. Ils ont été condamnés à mort en septembre 2024 à l’issue d’un procès manifestement inique, qui n’a duré que cinq minutes et a été entaché d’allégations de torture et d’autres mauvais traitements visant à leur arracher des «aveux» forcés. -
Iran – Action lettre / Délai expiré Une militante kurde risque d’être exécutée de façon imminente
La travailleuse humanitaire et défenseure des droits humains Pakhshan Azizi, membre de la minorité kurde opprimée d’Iran, risque d’être exécutée de façon imminente. Le 5 février, ses avocats ont été informés que la neuvième chambre de la Cour suprême avait rejeté sa demande de révision judiciaire. Un tribunal révolutionnaire l’avait condamnée à mort en juillet 2024 à l’issue d’un procès manifestement inéquitable, pour ses seules activités pacifiques humanitaires et de défense des droits humains. La Cour suprême avait confirmé sa condamnation en janvier 2025. Aucune enquête n’a jamais été menée sur ses allégations de torture et d’autres mauvais traitements. -
Afghanistan – Action lettre / Délai expiré Il faut libérer un journaliste déclaré coupable de propagande
Mahdi Ansari, 27 ans, est un journaliste qui travaillait pour l’agence de presse afghane. Le 5 octobre 2024, il a été arrêté par des membres du 40e District de la Direction générale du renseignement (GDI) des talibans, près de son bureau. Il a été condamné à une peine d’un an et demi de prison. Lors de son procès initial, le 1er janvier 2025, en l’absence de sa famille et d’un avocat de la défense, le tribunal l’a accusé de diffusion de propagande contre les autorités de facto des talibans en raison de ses reportages journalistiques et de ses publications sur Facebook. Pendant sa détention, Mahdi Ansari a subi des mauvais traitements, notamment le placement à l’isolement, sa santé mentale s’est dégradée et il n’a pas été autorisé à recevoir des visites régulières de sa famille, qui n’a pu le voir qu’un mois après sa détention arbitraire et pendant seulement cinq minutes. Mahdi Ansari est détenu uniquement pour avoir exercé pacifiquement ses droits fondamentaux. Il doit donc être remis en liberté immédiatement et sans condition. -
Égypte – Action lettre / Délai expiré Un avocat spécialiste des droits humains injustement détenu est renvoyé devant la justice
Ibrahim Metwaly, avocat spécialisé dans la défense des droits humains et cofondateur et coordinateur de l’Association des familles de disparus en Égypte, est maintenu depuis plus de sept ans en détention arbitraire, en représailles contre son travail en faveur des droits humains. Les forces de sécurité ont arrêté Ibrahim Metwaly le 10 septembre 2017 à l’aéroport international du Caire, alors qu’il se rendait à Genève pour d’exprimer devant l’ONU. Depuis septembre 2024, il a fait l’objet de deux procès distincts sur la base d’accusations similaires infondées. Il se trouve à la prison Badr 3, où il est privé de soins de santé urgents. Il doit être libéré immédiatement et sans condition car il est détenu uniquement pour avoir exercé ses droits fondamentaux, du fait de sa quête de vérité et de justice au nom de son fils soumis à une disparition forcée. -
Afghanistan – Action lettre / Délai expiré Un cinéaste détenu arbitrairement
Sayed Rahim Saidi, cinéaste de 57 ans, directeur général et producteur d’Anar Media, une chaîne basée sur YouTube, a été arrêté par des membres du 40e District de la Direction générale du renseignement (GDI) des talibans le 14 juillet 2024, près de son bureau. Il a été condamné à trois ans de prison et purge actuellement sa peine à la prison de Pol-e-Charkhi. Lors de son premier procès, le 18 décembre 2024, il a été accusé de diffusion de propagande contre les autorités talibanes de facto. -
Iran – Action lettre / Délai expiré Six hommes risquent d’être exécutés, après un procès manifestement inique
Six hommes - Abolhassan Montazer, Akbar (Shahrokh) Daneshvarkar, Babak Alipour, Mohammad Tagha-vi Sangdehi, Pouya Ghobadi et Vahid Bani Amerian - risquent d’être exécutés en Iran. En octobre 2024, la 26e branche du tribunal révolutionnaire de Téhéran les a déclarés coupables de «rébellion armée contre l’État» (baghi) et les a condamnés à mort à l’issue d’un procès manifestement inique, entaché d’allégations de torture et d’autres mauvais traitements visant à extorquer des «aveux» forcés. -
Yémen – Action lettre terminée / Good News Le journaliste Ahmad Maher a été libéré
Le 18 janvier 2025, le journaliste Ahmad Maher a été libéré de la prison de Bir Ahmad, à Aden, au Yémen. Le 25 décembre 2024, la Cour d’appel du Tribunal pénal spécial basé à Aden l’a acquitté, après qu’il eut été condamné par le Tribunal pénal spécial à quatre ans d’emprisonnement, à l'issue d'un procès manifestement inique, pour diffusion d'informations fausses ou trompeuses, une infraction qui n’est pas reconnue au titre du droit international, et falsification de documents d'identité. -
Arabie saoudite – Action lettre / Délai expiré Il faut mettre fin à l’extradition d’une victime de torture vers l’Égypte
Arrêté le 13 novembre 2024 par les autorités saoudiennes, Ahmed Fathi Kamal Kamel, citoyen égyptien, risque de faire l’objet d’une expulsion forcée imminente depuis l’Arabie saoudite vers l’Égypte, où il risquerait d’être torturé, persécuté et de subir de graves violations des droits humains. S’il est extradé, Ahmed Fathi Kamal Kamel risque très probablement d’être torturé et persécuté par les autorités égyptiennes, du fait de ses opinions politiques. -
Good News Iran Nahid Taghavi est libre !
La militante germano-iranienne des droits des femmes Nahid Taghavi a été libérée après quatre ans d'emprisonnement. Le 12 janvier 2025, elle a atterri en toute sécurité en Allemagne. Amnesty International s'était engagée pendant des années pour sa libération. -
Iran – Action lettre / Délai expiré Risques de nouvelles exécutions liées aux manifestations de 2022
En Iran, au moins 10 personnes sont sous le coup d’une condamnation à mort en rapport avec le mouvement national de protestation «Femme. Vie. Liberté», de septembre à décembre 2022. Les autorités iraniennes ont ôté arbitrairement la vie à 10 autres personnes à l’issue de procès manifestement iniques et ont soumis la plupart d’entre elles à des actes de torture et des mauvais traitements, notamment des coups, des décharges électriques et des violences sexuelles. Les craintes de nouvelles mises à mort sont ravivées par la frénésie d’exécutions qui ne faiblit pas. -
Georgie La police réprime les manifestations avec une violence excessive
Des centaines de manifestant·e·x·s qui participaient à des mobilisations antigouvernementales ces deux dernières semaines ont été soumis·e·x·s à des agressions physiques, des arrestations arbitraires, à la torture et à d’autres mauvais traitements.
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