2012
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«Ces êtres ont vu la face cachée de l’humanité»
Interview d’Isabel Eiriz, psychologue sociale à Appartenances, à Lausanne. -
L’armée dévoilée au Guatemala
Après deux ans de démarches, les ONG guatémaltèques qui luttent pour obtenir la condamnation des responsables des massacres commis durant la guerre civile ont enfin obtenu que deux plans militaires soient remis à la justice. Ces documents pourraient permettre une avancée décisive dans le procès pour génocide à l’encontre de Ríos Montt entamé en 2001. -
Le Xinjiang sous pression
Le Xinjiang se remet tout juste des émeutes interethniques qui l’ont secoué. Bilan: 156 personnes tuées, mille blessées et autant d’arrestations, dans la seule soirée du 5 juillet, après qu’une manifestation pacifique des Ouïghour∙e∙s eut basculé dans la violence. -
Les coulisses du régime Kadhafi
On lui donnerait le bon Dieu sans confession: simple et accessible, le visage fendu d’un sourire en demi-lune, Idris Aboufaied* est pourtant passé par bien des cauchemars. A la place du bon Dieu, la Libye lui a donné vingt-cinq ans de prison ferme. Avant de le libérer, sous les pressions internationales, pour raison médicale, et de l’autoriser à rejoindre Genève. -
40 ans de pouvoir de Kadhafi: pas de raison de fêter pour les droits humains Amnesty International exige de l'Office fédéral des migrations la fin du renvoi forcé des requérants d'asile libyens
Mouammar Kadhafi décide de la politique libyenne depuis 40 ans. La liberté d’expression, d’association et de réunion est toujours fortement restreinte. Les personnes critiques envers le régime sont réprimées et il n’existe pas d’organisation de défense des droits humains indépendante. Les réfugiés et les migrants sont maintenus en détention illimitée et maltraités. Plusieurs requérants d’asile renvoyés de Suisse ont été arrêtés après leur renvoi forcé vers la Libye, interrogés et pour l’un d’entre eux condamné à une longue peine de prison. Amnesty International exige de l’Office fédéral des migrations qu’il cesse les renvois forcés de requérants d’asile libyens déboutés. -
Quatre Ouïghours de Guantanamo ont été transférés aux Bermudes Pas de solution sans le consentement des détenus
Le transfert de quatre Ouïghours sur l’île des Bermudes, dans l’Océan Atlantique, laisse bien des questions en suspens et n’exonère pas les autorités américaines d’accueillir des ex-détenus sur leur propre sol. L’Ouïghour qui a déposé une demande d’asile en Suisse se trouve toujours dans le camp de détention de Guantánamo. La Section suisse d’Amnesty International demande au Conseil fédéral d’examiner rapidement la possibilité d’une admission humanitaire de cet Ouïghour, de façon à permettre à cet homme une vie en Suisse dans la sécurité et la dignité. Cela permettrait d’éviter qu’il soit expulsé contre sa volonté dans un pays isolé où il n’a aucune perspective. -
Des roses en souvenir du massacre de Tiananmen du 4 juin 1989 Des parlementaires suisses exigent que justice soit faite
En portant une rose blanche à la boutonnière ce matin durant la session, près de 80 parlementaires de toutes les fractions ont rappelé la fin sanglante du mouvement démocratique en Chine il y a vingt ans. Durant la nuit du 3 au 4 juin 1989, les autorités chinoises ont donné l’ordre de tirer sur les milliers d’étudiants qui manifestaient pacifiquement sur la place Tiananmen. Les parlementaires suisses, dont notamment Liliane Maury- Pasquier, Didier Burkhalter, Chiara Simoneschi-Cortesi, Brigitta Gadient et Daniel Brélaz, ont montré leur solidarité avec les proches des victimes qui ont l’impossibilité de manifester publiquement. Une carte d’Amnesty International adressée à l’ambassade chinoise dénonce le fait qu’il n’y a pas eu d’enquête sur ces événements et que les défenseurs des droits humains qui réclament une enquête aient été ces derniers jours arrêtés, menacés ou victimes d’intimidations. -
Thêatre: Huis clos dans l’antre d’un tyran
Un maréchal renversé, deux gardiens abandonnés dans une villa suisse. La trame de la pièce de théâtre Bab et Sane évoque les derniers jours du dictateur Mobutu. Rencontre avec Jean-Yves Ruf, metteur en scène de ce huis clos. -
Bilan après les 100 premiers jours du président américain Trop de messages ambivalents d’Obama
Peu après son entrée en fonction, le président américain Barack Obama a fait de grandes promesses, mais il n’en a pas mis beaucoup en œuvre durant ses cent premiers jours. Un seul détenu de Guantánamo a été libéré depuis que le président a annoncé, en janvier, la fermeture du camp dans un délai d’un an. L’admission humanitaire d’ex-détenus en Suisse ou dans d’autres Etats se fait attendre. L’organisation de défense des droits humains exige d’Obama qu’il mette sur pied une commission d’enquête indépendante et que les responsables de torture sous l’administration Bush soient traduits en justice. -
Chine Amnesty International appelle les autorités chinoises à ouvrir le Tibet
Amnesty International a exhorté le 9 mars le gouvernement chinois à permettre immédiatement aux observateurs des droits humains et aux médias de se rendre au Tibet, et à mettre fin à la campagne «Frapper fort» lancée en prévision des manifestations de commémoration du 50e anniversaire de la tentative de soulèvement du Tibet en 1959. -
Israël/Gaza Le Hamas châtie les «collaborateurs»
Une vingtaine d’hommes assassinés, des dizaines d’autres blessés ou torturés: le Hamas mène depuis l’offensive israélienne une campagne de persécution contre ceux qu’il considère comme des «collaborateurs» d’Israël. C’est ce que révèle aujourd’hui Amnesty International, témoignages à l’appui. -
Signature du décret pour la fermeture de Guantánamo Barack Obama a tenu sa promesse de fermer Guantanamo
Les Etats-Unis sont de retour sur le chemin de l’Etat de droit. C’est le signal donné par le président Obama aujourd’hui avec la signature d’un décret qui prévoit la fermeture du camp de Guantanamo d’ici un an. Une étape extrêmement importante, se réjouit Amnesty International qui menait depuis des années une campagne mondiale en faveur de sa fermeture. La Suisse peut également contribuer à trouver une solution rapide pour l’accueil des détenus libérables. -
Le Conseil fédéral étudie la possibilité d’accueillir des détenus Amnesty International salue le fait que la Suisse veuille aider Obama à fermer Guantanamo
Amnesty International salue la décision du Conseil fédéral d’étudier la possibilité d’accueillir en Suisse des ex-détenus de Guantánamo. C’est un pas dans la bonne direction, qui permet de soutenir le nouveau gouvernement américain dans ses efforts pour fermer rapidement le camp de détention. -
Journée internationale d’action à l’occasion du 7e anniversaire de Guantánamo Barack Obama doit tenir sa promesse de fermer Guantánamo
A l’occasion du 7e anniversaire de Guantanamo, des actions seront organisées par Amnesty International dans le monde entier, et notamment ce samedi 10 janvier à Berne, sous le slogan «Close Guantánamo! Yes we can». L’organisation de défense des droits humains exige du nouveau président américain qu’il réalise sa promesse et donne dès son entrée en fonction une date concrète de fermeture du camp de détention. La Suisse peut contribuer à mettre un terme rapide aux violations des droits humains commises à Guantánamo en accueillant certains détenus sur le sol suisse. -
Amnesty soutient les recours contre les décisions d’asile négatives Il faut accorder une protection humanitaire aux détenus de Guantánamo
Amnesty International soutiendra un recours contre les décisions d’asile négatives prononcées par l’Office fédéral des migrations (ODM) à l’encontre de trois détenus de Guantánamo. Lors d’une conférence de presse, les avocates étasuniennes des détenus ont souligné le fait que ces trois hommes ont besoin de la protection de la Suisse. Abdul Ra’uf al Quassim, citoyen libyen est menacé pour la troisième fois d’un renvoi dans son pays d’origine malgré le danger de torture auquel il est exposé. Amnesty International appelle le Conseil fédéral à les accueillir sur une base humanitaire et à apporter ainsi une importante contribution au processus de fermeture du camp de Guantánamo. -
Pas d’asile pour les détenus de Guantánamo Amnesty International demande un geste humanitaire
Amnesty International soutiendra un recours contre les décisions d’asile négatives prononcées par l’Office fédéral des migrations (ODM) à l’encontre de trois détenus de Guantánamo. Lors d’une conférence de presse, les avocates étasuniennes des détenus ont souligné le fait que ces trois hommes ont besoin de la protection de la Suisse. Abdul Ra’uf al Quassim, citoyen libyen est menacé pour la troisième fois d’un renvoi dans son pays d’origine malgré le danger de torture auquel il est exposé. Amnesty International appelle le Conseil fédéral à les accueillir sur une base humanitaire et à apporter ainsi une importante contribution au processus de fermeture du camp de Guantánamo. -
Les Etats-Unis sous-traitent la torture
Le 26 septembre 2002, Maher Arar, 38 ans, doit faire escale à New York. Il n’arrivera que trois cent septante-quatre jours plus tard chez lui, à Ottawa. Entre-temps, ce ressortissant canadien a été transféré en Syrie pour y être torturé sur mandat des Etats-Unis. -
Guantánamo Une cour fédérale ordonne la libération des prisonniers ouïghours. Le gouvernement fait appel.
Une cour fédérale américaine a ordonné mardi 7 octobre la libération de 17 prisonniers ouïghours chinois de la base navale de Guantánamo Bay à Cuba. Fait significatif: elle a ordonné leur libération sur le territoire américain! Le gouvernement fait appel contre cette décision. -
Myanmar (Birmanie) Prisonnier d'opinion libéré après 19 ans
Au moins sept prisonniers d’opinion, dont U Win Tin ont été libérés. Incarcéré depuis dix-neuf ans, il était l’un des plus anciens prisonniers d’opinion du Myanmar. Cependant, U Win Htein, qui faisait également partie des personnes libérées, a été appréhendé quelques heures après sa sortie de prison. De plus, le sort des quelque 2 100 prisonniers politiques détenus au Myanmar demeure une source d’inquiétude. -
Royaume-Uni/Irak La famille d’un Irakien torturé sera indemnisée
La famille d’un réceptionniste d’hôtel irakien mort après avoir été détenu et torturé pendant trente-six heures par des soldats britanniques à Bassora (Irak) sera indemnisée par le Ministère britannique de la défense.
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